Wenfile
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Wenfile

Là où la guerre menace, là où les loups gouvernent ...
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

 

 - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptyJeu 9 Juin - 3:48

» . Je me suis très souvent demandé, c'était quoi, le Monde . J'en ai souvent entendu parlé; En bien, comme en mal... Mais, où est la vérité ? Réside-t-elle dans les deux ? Bien et Mal seraient-ils en commun pour décrire le Monde ? Je ne le connais pas... On m'a conté un monde de couleur, vif, chaleureux, avec quatres périodes différentes; une appelée l'été, chaude et agréable; une appelée Automne, aux couleurs chaudes, brunes, signe de renouvellement; l'Hiver, froid et plus blanc que jamais; Ainsi que le Printemps, la saison 'des amours', belle et colorée... Mais, on m'a aussi conté un monde triste, terne, sans destin ni futur... Un monde de guerre, où le sang coule... Enfin, je pense que jamais il ne coulera autant qu'Ici. En ces lieux, si lugubres, obscurs, sombres... effrayant peut-être... Je ne sais pas, j'y suis tellement habituée... Mais, le monde extérieur, j'aimerais juste, le voir, un jour... Juste, le voir... Quitter ma cellule, quitter mes chaînes... Mais, cela m'est impossible. Pourquoi suis-je Ici ? On dit que j'ai un grand pouvoir, dévastateur, mais, je n'en ai jamais vu la moindre onde... Ormis, mon pouvoir de pyrokinésie, et la maitrise du sang, je n'ai rien vu de plus, ou de moins... Que suis-je donc ? Un Vampire-Humain pouvant se transformer en Loup ? Ou suis-je juste un Vampire modifié ? Ou bien, un Loup modifié ? Un Humain ? Ou une autre créature ? On dit que lorsque j'userais de mon pouvoir dévastateur, je changerais de forme... Je ne sais plus, moi... Je suis, Rien. Je suis, juste la chose enfermée dans une cellule sombre, glaciale. Un sol dur, en un matériau gris semblable à du fer très foncé, mais aussi dur, si ce n'est que plus, que le diamant lui-même. Des barreaux. Des murs, trois grands murs... Et des barreaux en face de moi; je suis assise au fond de ma cage, les bras autour des genoux. J'observe à travers mes barreaux. Il y a d'autres cages semblable à la mienne, en face de moi, et à côté aussi bien sûr. D'autres créatures. Je suis seule dans ma cage, pour l'instant. D'autres, sont à trois, jusqu'à six ou sept maximum. Certains me regardent bizarrement... Que fais-je Ici ? ... Je ne fais que combattre, combattre et encore comabttre. Répandre le sang de mes adversaires, ou le boire, tout cela dépend de qui il s'agit, et si on m'y autorise. Pour l'instant, c'est la famine qui me ronge l'estomac et la gorge. On ne me nourris plus depuis près d'une, peut-être deux, semaine. Je ne suis aps sortie une seule fois... Je ne comprends pas... Enfin, si, on m'a fait mes séances de tortures habituelles; au fouet munit de griffes acérées, et au barbelé. Je ne ressens même plus cette souffrance qui au début me faisait hurler de tout mon être. C'est devenu, banal, pour moi. Ho, on viens me chercher, je crois ... Un de ses gardes bien baraqué et bien protégé, une chaine et un collier en bout de bras ...

- Debout Bloodspill !

Bloodspill... Ce n'est pas mon vrai nom. Mais, c'est ainsi que l'on m'appelle Ici. Qu'Ils m'apellent tous. On a tous un surnom, offert par le chef même de ces lieux. Bien, qu'on ne l'ai jamais vu. On dit que c'est un être fort, grand, et qui a tout pouvoir... Ou en tout cas, un grand pouvoir. Il ferait ce qu'il veut quand il veut... On raconte qu'il est séduisant et encore jeune; pas plus de 25 ans. Après, on n'en sait pas grand chose, mais à ce qu'il parait, cela serait vrai. Je ne me lève pas comme le garde me l'a demandé. Je le regarde, comme absente, regardant à travers lui. Il grogne, m'attache les poignets avec des menottes, puis le cou et me tire. Je suis propulsée violemment en avant, et je grimace un peu; mes plaies dû à un mauvais combat n'ont pas totalement cicatricées, et certaines sont même encore béantes, comme celle à mon ventre, ou dans mon dos. Je me relève, sans un bruit, sans une plainte, et le suit en boitant légèrement; une mauvaise plaie à la cheville droite. On m'emmène avec brutalité; comme toujours; dans un endroit que je ne connais pas. C'est une pièce. Simple, comme un salon. Il y a des fauteuils, des sofas... En cuir noir. Quelques meubles par-ci par-là, rien de plus... Enfin, si, d'autres créatures. Enfin, toutes à l'allure plutôt humaine. On me détache, et me laisse libre... Aussitôt, je me demande si le sang des présents est agréable ou non... C'est un tic, je suis assoiffée de sang. Mais, je me demande aussi, si ils ont passé les 'sélections'. Elles ont lieues toutes les 10 ans. Elles sont extrêmement dures... On capture de très nombreuses personnes; environs 3 000. On les affame, les fais combattre. En général, il n'en reste après cela déjà que 2 000; ce n'est que la première épreuve. La seconde, consiste en un lâché des créatures dans un grand désert, avec une forêt à coté, et de nombreux dangers. Uniquement 800 à 1 000 y survivent. Pour finir, la 3ème et ultime épreuve... On nous lâche,e t on doit atteindre l'arrivée sans mourrir... Cela a l'air simple, mais, les monstres qui y sont lâchés avec nous sont extrêmement dangereux. Certains s'entre-tuent avant l'arrivée aussi... Le feu, nous poursuit, enfin, toutes choses... On arrive enfin, ensanglantés, exténués. Un dernier test auquel personne ne s'attend: affamés et assoiffés, ils se jettent sur un tas de cadavres de petits mamiffères, ou sur l'eau dans un abreuvoir... Ils meurrent, sans exeption. Car l'eau et les cadavres sont empoisonnés. La 15ième sélection à eut lieue il y a 1 an tout juste. J'y ais participé. Je me nommais Kaori Irisawa. Jeune fille étrange d'à peine 7 ans, aux yeux vert d'émeraude virant au rouge vif quand j'étais assoiffée. Je fus la seule survivante, avec deux autres créatures dont je ne me souviens pas. On a vite été séparées. Maintenant, je me nomme Bloodspill. J'ai 18 ans. Toujours le même physique, mais je suis devenue maigre avec le temps; on voit mes côtes sans soucis, mais je garde un certain charme à ce qu'il parait. Je porte toujours un short en jean noir, un tee-shirt court laissant apercevoir mon ventre, de couleur mauve très foncé généralement. Des converses noires, déchirée par le temps. Des gants aussi, noir toujours... Bon, aujourd'hui mon haut est déchiré; on ne m'a rien donné pour me changer, vous m'en direz tant. En somme, je suis carrément en soutif... Mon dernier combat fut très violent. Mon ventre possède une longue balafre, légèrement profonde, saignant encore un peu. Mon dos, une balafre en 3 griffures, sannguinolante aussi. TOut mon corps est tâché de sang; mon short est légèrement déchiré, mais sans plus, mes cheveux sont aussi trempés par le sang séché, et mes bras de même. Surtout mes mains. Elles sont rouges. Encore rouge vives. En plus de mes propres morsures que je m'inflige pour apaiser mon estomac; bien que mon sang ne me soit pas propice pour apaiser ma faim. Je suis couverte de coupures, de morsures diverses et griffures diverses. Je regarde brefement ceux qui sont présents, et vais m'asseoir dans un coin sombre; je m'adosse au mur et me laisse glisser au sol; formant une tracée de sang sur le mur auquel je suis adossée. Mes pupilles tournent au rouge vif; j'ai soif... Soif de sang... J'ai besoin de me nourrir... Mais, je suis habituée à cette torture. Je fais taire mon estomac et ma gorge sèche, laisse mes cheveux caché mon visage, et je reste là, sagement... Il y a un balcon à l'intérieur même de la pièce... Quelqu'un allait-il venir nous parler ? Très sûrement... Peu après, la porte derrère le balcon s'ouvrit. Je pu apercevoir un jeune homme entrer, pas plus de 25 ans, plutôt mignon, au regard révélateur... Evidement, je levais le regard pour le regarder, le détailler... Mon sang ne fit qu'un tour; Il portait à son cou la marque des chefs de ce genre d'endroit où nous sommes, infâmes créatures. Autant, je désirais son sang encore plus que ceux des autres; autant j'avais une envie de le tuer... autant, et bien, je ne voulais rien lui faire. Ne rien lui faire, dominait les autres sentiments; j'étais devenue vide de sentiments avec le temps... La Haine, la tristesse, je ne connais plus cela à présent. Je ne connais que le Sang, et la loi du plus Fort...
Cette version-ci est Privée avec Ma Loopina ~ ♥ ;3
Revenir en haut Aller en bas
Loopina

Loopina


Messages : 1073
Date d'inscription : 22/05/2011
Age : 31
Localisation : Derrière un crayon

- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptyJeu 9 Juin - 4:59

Vendredi 14. Et oui, j'aime casser les cliches. Cela dit, c'est un jour noir. Un jour très noir. Je sent mes mains moites. Ma bouche sèche. Je ne veux pas y aller. Mon corps est glacé, pétrifié. Je tremble. J'ai peur. C'est pire que de passé l'oral de bac. Mon coeur sembale. Je ne veux pas y aller. Je refuse. Pourtant mon corps c'est habitué. Mon visage ne laisse rien paraître, je suis une véritable armoire à glace.

« NON PAPA ! »

Je secoue la tête. Il faut que j'oublie ça, c'est l'un de mes mauvais souvenir. Bref. Mon corps agit tout seul. Je suis zombifié. Je ne frémis pas, je ne tremble pas. Je suis entrain de me coiffé. Je coiffe mes cheveux de jais. Je n'ai pas une réaction. Mon corps c'est levé ce matin. A l'aube. Pour ce grand jours. Ça fait prés de trente minutes que je me prépare dans la salle de bain. Je me fait beau, je me met impeccable. Pas un plis sur ma chemise... Je suis... Je suis riche. Je suis beau. Brillant. Séduisant. J'ai toutes les filles que je veux. J'éclate les records de bonnes notes à l'école. Je fais des études de médecine. J'ai écris plusieurs livres. Sortit des BD... Je suis un mannequin. Je suis un crack. Je me paye tout ce que je veux. C'est mon image extérieur. C'est la vie. Personne ne sais que je suis le chef d'une base souterraine où sont enfermées des créatures mi-humaine, mi quelque chose. Avec différents pouvoirs. J'ai deux vies. Je vie un double jeu. Les créatures sont mutilées. Torturée. C'est mon père qui à administré tout ça. C'est lui qui à créer l'entreprise. C'est normal que je reprenne le flambeau.

« Elle est belle !? Tu la trouve belle ? Sang impur ! Regarde ce qu'on doit leur faire !
NON PAPA ! »

Ma tête bouillonne, je me sent mal, j'ai envie de vomir, les images défilent dans ma tête. Je pense à Elle. Je ne dois pas y pensé. Elle est morte. Elle est morte vite. C'est certainement ce qu'il y a de mieux pour elle. Ma mère me manque. Ma mère ce n'est pas Elle. Mais elle est morte quand même. Quand j'avais trois ans. Je soupire, je dois arrêter d'y penser. Le fouet... Je dois manger. Je n'ai pas faim. Mais c'est la vie. Un plateau garnis m'attends. Je mange, mon estomac est noué. Je me lève je met en place le col de ma chemise, et ma cravate. La matraque... J'y vais. Je prend ma voiture. Puis le métro, j'arrive dans un bâtiment joli. Une banque à première vue. Je prend une porte, puis une autre, j'arrive dans un ascenseur. Je sort mon badge. Les gestes sont mécaniques. Je ne pense à rien. La vitre... Je sais juste que j'ai une peur bleue, une intense angoisse, mais que rien n'apparait sur ma peau. Je vais torturais mes créatures. Oui ce sont MES créatures. Les miennes ces choses qui n'ont pas d'âmes. Qui ne sont rien. Moi, j'ai un pouvoir....

« T'as les Pierres Sacrées fils ! Les Pierres Sacrées t'aideront à contrôler le monde ! Et à faire régné la justice ! Tu dois joué avec les êtres qui te sont inférieurs ! Donc tout le monde... »

Les Pierres... C'est quoi ? Je soupire, j'arrive dans un long tunnel mal éclairé, qui débouche sur un long corridor, et quelques escaliers qui descendent un peu plus dans la terre. Les portes sont verrouillées, par des codes, des reconnaissances d'empreintes. Et bref tout un gros bordel pour que les intrus n'y accèdent pas. Et surtout, pour que ceux qui sont dedans n'en sortent pas. Mais comment les êtres aussi diminués soient-ils, qui étaient dedans pourrais en sortir ? Ou juste, passer une seule porte ? Les pierres donc. Chaque chose qui existe sur cette terre, j'en ai la pierre... Bien sur certains trucs se rassemble. Par exemple, l'or, et le velour... Se sont des matières. Elles vont dans la Pierre des Matières. La Pierre du temps, aussi bien passé-présent-futur que -neige-soleil-pluie... Feu, eau, plante, électricité, sentiments, vent, vie, mort, résurrection, armes... Tout existe. On à même réussit à m'en fabriqué une : La pierre Arc-En-Ciel. Grâce ça ça je peux me transformer en ce qui me plait. Les pierres, ce sont vraiment des pierres, elles sont petites. Elles sont en moi. Coincée dans une autre Pierre : la Pierre Mère.... Le sang gicle. Je soupire. J'arrive enfin là où l'on m'attends. Dans un salon.

« TU VAS LE FAIRE SALE MIOCHE !!! »

J'ai un air froid. Je toise les créatures autour de moi. Ce sont toutes des femelles, capables de porter un enfant. Un enfant de moi. C'est le seul truc que j'ai trouvé pour LA sauver. Qui ? Elle, non pas celle qui est morte, l'autre Elle. Elle a 18ans, elle est vampire, louve, humaine. Elle est belle. Trop belle, si belle... Mon cœur se meurtri chaque jour un peu plus. Dès que je peux je l'observe. Je l'observe, que dis-je, je ma mate, sous toutes les coutures, sous tous les angles. Elle ne m'a jamais vu. Mais elle m'a totalement envouté. C'est une si jolie fille. Ils ne méritent pas ce qu'ils leur arrivent, elle encore moins. Ils devraient tous être relâchés, elle encore plus. J'ai envie d'être avec elle. Je veux lui montrer le ciel, lui faire gouter la crème glacée. La voir sourire. Je veux qu'elle vive, qu'elle respire. Mais je ne peux rien faire. Elle est captive. Je le suis aussi. Mais elle à emprisonné mon cœur à jamais. Je ne vis que pour essayer de la voir un jour en liberté.

- Tu as faim sale pute ?

Voilà ce que je viens de lui balancer à la gueule. C'est un beau contraste entre ce que je dois faire, et ce que je ressent. Je sourit sadiquement puis je fais le tour des filles. Je les reluque, sans aucun gène, je leur déchirent même leurs vêtements.

- Mouais... Bof... J'avais demandé les meilleurs spécimens...

Je me redresse. Vous voulez mon histoire ? Ok, je n'ai jamais voulut être ce que je montre et ce que je ne suis pas. Ma mère est morte quand j'avais trois ans. Après papa m'a emmené ici. Dans cette usine à torture, creusée dans le sol, sous une banque, dont papa est le patron. Je ne peux pas me rebeller. Je hais ce que je fais. Un jour je me suis lié d'amitié avec Elle. Elle c'était une aquakynesiste, elle avait 5ans, moi aussi, elle était mignonne. C'était mon amie. Papa l'a su. Il l'a faite décapitée devant moi. Après il m'a taper. Chaque jour. Avec tous ce qui lui tombait sous la main, fouet, martinet, cravache, bâton, débris de verre, matraque, ceinture, torchon, il même même fait passé à travers une vitre. Bref. Il m'a tapé jusqu'à mes 15ans, jusqu'à ce que je devienne ce qu'il voulait. J'ai donc prit les rênes, j'ai fait torturais ces pauvres gens... Je me mit face aux filles. Elles étaient six. J'espérais de tout cœur que Bloodspill gagne. Je les toise.

- Vous, créatures, choses, objets, vous avez été choisit pour une toute nouvelle expérience... Vous êtes les plus fortes de...

L'une d'elle se jeta sur moi. Elle devait en avoir assez de ce cauchemar, et je la comprenais. Seulement, avant qu'elle n'ai pus me toucher, mes doigts ce transforment en des lames tranchantes, qui se plantent dans ses yeux. Elle cri. Ma main libre empoigne sa gorge. Je la serre tandis qu'un sourire sadique se dessine sur mes lèvres. J'ai le goût de vomir, je veux pleurer... Je retire mes doigts, le sang gicle, m'asperge. Un rire de plaisir sort de ma gorge. La tête me tourne je veux mourir. Elle suffoque, je la lâche, puis mon bras devient lame et je l'éventre puis je répands ses tripes sur le sol et je recule en la poussant du pied vers les autres.

- Bon appétit.

Elles mes regardent, puis l'une d'elle se met à terre et mange... Elle est suivit par 2 autres. Je rit légèrement. J'ai la nausée, je me sens mal, si mal. J'essuie mes mains sur mon pantalon, puis j'attends qu'elles aient finit de manger pour avoir leur attention.

- Vous êtes les plus fortes. Vous devez donc vous battent, toutes les... Cinq. A mort. La gagnante, aura le droit de tester une nouvelle expérience : la vie à la surface...


Dernière édition par Loopina le Jeu 9 Juin - 19:14, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://www.harmonia-pony.fr/index.php
Invité
Invité




- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptyJeu 9 Juin - 6:05

» . Avide de sang... Ce sang, qui n'est pas mien. Avide du sang de cette créature là, ou de l'autre dans le coin. J'ai faim. Elles sont blessées elles aussi; je peux sentir leur sang ayant coulé sur leur peau massacrée. Mes pupilles sont rouge vives, légèrement scintillante tant la faim me tenaille. Et ce 'chef' qui vient d'entrer... Les cinq autres filles le regardent; l'une avec curiosité, l'autre avec crainte ou encore une avec soumission. Une autre tente de se faire supérieure; ou apprécier, je ne saurais point le deviner... La dernière, semble vide, encore plus vide qu'une coquille. On sent qu'elle est épuisée. Et, je ne souhaite que dévorer son sang, et même sa chair... La Faiblesse, c'est extrêmement mauvais Ici. Je peux sentir carrément ' la mort ' autour d'elle, tant on la sent vide et ... morte. Perdue dans mes pensées pour refouler ma faim tenace, je ne reviens à moi-même que lorsque le 'chef' me balance un :
- Tu as faim sale pute ?

Je lève le regard sur lui. Effectivement. Il est jeune, pas plus de la vingtaine. Plutôt séduisant, donnant une présence immédiate à la pièce. Mon regard plus rouge qu'un rubis même ne faillit pas lorsqu'il croise le sien. Alors, il continue sa route, matte les cinq autres créatures femelles, leur arrache même leurs vêtements, les regardant sous tous les angles... Autrefois, ces jeunes filles devaient être belles. Aujourd'hui, elles ont perdu de leur beauté ... Maigrichonnes, le regard terne, elles n'ont plus rien de ce qu'elles étaient avant, j'imagine.
- Mouais... Bof... J'avais demandé les meilleurs spécimens...

Les meilleurs spécimens ? La jugeait-on parmis les 'meilleurs spécimens' ? Sûrement... Il était sûr que les créatures présentes étaient peut-être parmis les meilleures des cellules. Enfin, peut-être ... En attendant, peu m'importe qui est le meilleur spécimen, ce n'est pas le meilleur spécimen qui allait me nourrir... Oui, en ce moment, je ne souhaite que du sang. Après tout, vous aussi, si vous étiez un vampire affamé enfermé au milieu d'autres créatues dont exulte une odeur de sang agréable... Lui aussi. Le 'chef'. Son cou. Il est beau. J'aimerais y plonger mes crocs, boire son sang... Le vider. Tout comme ces autres créatures... Mais, Lui, j'ai l'impression que son sang serait meilleur... Sûrment car, il parait en bonne santé. Il se mit face à nous toutes. On m'a forcé à me lever, entre temps, pour que je sois face à lui, moi aussi. Il nous toise, les unes après les autres.
- Vous, créatures, choses, objets, vous avez été choisit pour une toute nouvelle expérience... Vous êtes les plus fortes de...

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Une des cnq autres créatures se jeta sur lui avec désespoir. D'un geste habile et rapide, Il lui crève les yeux, lui saisit la gorge, l'étouffe. Elle hurle, s'agite... Avant que quoi que ce soit ne se passe, il transforme son bras en une sorte de lame tranchante et l'éventre; répandant ses tripes au sol. Du sang... Du Sang... Ma gorge s'asséche encore plus, mon estomac hurle famine, mes sens vampiriques sont en alerte ... Mais, je me contiens. Je porte l'une de mes mains à ma bouche, ouvre celle-ci, dévoilant mes crocs, que je plante dans mon poignet. Le sang coule, dans ma gorge et le long de mes lèvres, mais sans me rassasier. Jamais. Je ne peux pas me contenter de mon sang, c'est ainsi...
- Bon appétit.

Toutes, nous fûmes assez surprises d'entendre cela... Si bien, que personne ne bougeait. Finalement, l'une s'abaisse et commence à se nourrir des tripes laissées au sol. Deux autres la suivent alors. La troisième n'osait pas bouger. Moi-même, je me transformai en louve et poussa l'une des deux femelles qui se nourrissait pour prendre place près de la marre de sang. J'y lapais quelques gorgées; son sang était infecte... Elle avait dû être malade, ou un truc du genre. Je dû m'arrêter bien vite, et me retransformait de ma forme humaine.
- Vous êtes les plus fortes. Vous devez donc vous battre, toutes les... Cinq. A mort. La gagnante, aura le droit de tester une nouvelle expérience : la vie à la surface...
Des regards. Voilà ce qu'elles échangeaient. Intriguée, Heureuses... Elles ne souhaitaient que sortir hors de tout cet enfer; et moi aussi, après tout. La vie à la surface... Aller 'sur terre', voir 'le monde'... J'étais sceptique. On ne nous offrait jamais rien ainsi... Certe, on devrait se battre à mort; une seule survivante... Mais, une telle récompense... Quelle était l'autre 'surprise' , moins agréable ? Je le regardais, légèrement froide, comme absente. De toute façon, il n'y avait que son cou qui m'importait, présentement. Bien sûr, je me battrai, jusqu'à la mort, puisque c'est ce que l'on me demande... Mais surtout, je pourrais peut-être me nourrir un peu. Le sang m'emplit trop la tête, je crois ... Mais, c'est ma nature. Je jeta un bref coup d'oeil aux quatre autres créatures femelles. Elles semblaient déterminées; remonter à bloc, prête à tout pour obtenir cette 'récompense'. Moi, je garde la tête froide. De toute façon, est-ce que je sais encore 'vivre' ? Alors, en surface... Mais, ce n'est pas pour autant que je me laisserais mourrir. Hors de question. Et mon regard enflammé démontre bien ma détermination à me battre jusqu'à mon tout dernier souffle...
On nous emmena dans une pièce à côté. Une salle de combat. Close, une place sécurisée pour les 'spectateurs'. Deux entrées opposées pour faire entrer les deux adversaires... En l'occurence, donc, deux par combat... Deux premières créatures furent enfermées dans la salle de combat. Très vite, elles se déchiquettèrent. Le sang giclait, les cris fusaient. Le combat dura au moins une bonne quinzaine de minutes. Au finale, c'est une Humaine-Hyène-elfe qui remporta le combat, dévorant la vie de l'autre femelle. S'était à moi ...
On me fit rentrer dans l'arène. En face de moi, une étrange créature Humaine, Lionne, Monstre... Elle était beaucoup trop mélangée pour en savoir plus. Je pu juste comprendre qu'elle maitrisait l'électricité car elle fit jaillir des éclairs près d'elle pour m'intimider. J'esquissai un léger sourire, amusée. Elle se jeta sur moi; comme les précédentes. Elle m'enovya des éclairs, mais sans trop bien viser. Je me transforma vite en louve et esquiva chaque éclair; certains, j'y échappai de peu... Finalement, je m'en reçut un, de plein fouet. Je fus projettée contre les paroies de la salle. Un grognement sourd sortit de ma gorge. Je m'enflammai. A mon tour je chargeais. Je sautai près d'elle, puis dispraissait sans tenter de la toucher... Jusqu'à ce qu'elle ne s'y attende pas. Je mordit très violemment dans son épaule. Elle hurla; en plus de la morsure, elle était en train d'être brûlée. Ce hurlement de douleur m'encouragea. Je plantais alors mes griffes dans son dos et lui déchirais la peau, faisant couler le sang sur le sol. Elle m'électrocuta de nouveau. Légèrement étourdie, je secouai la tête et, rageuse, et surotut beaucoup trop impatiente à cause de la faim et de la douleur, je figeai son sang. Pendant juste quelques secondes, elle ne pu plus bouger, et la panique se lisait dans ses yeux. D'un coup, j'ordonna a son sang de couler très vite. Aussi vite que cela, le sang coula le long de ses plaies. Elle se vidait de son sang. Une fois pratiquement à l'article de la mort, je m'approcha et la mordit à la gorge pour déguster le reste de son sang. Elle mourrut entre mes crocs; dans une marre de sang, Son sang. Je me retransformai en humaine, me délectant de ce liquide rouge vif... Deux femelles décédées. Il n'en restait plus que deux autres... Elles combattirent; l'humaine croisée démon remporta son combat, dévorant la chair de sa victime. Encore une fois, s'était à moi ... Il fallait donc que je gagne, sinon, je serais morte ...
Le combat s'engagea, très vite. Elle était extrêmement rapide... et ne possédait probablement pas de sang puisque mon pouvoir ne fonctionnait pas sur elle... Ne pouvant maitriser son sang, je tenta de créer une tornade enflammée sur elle... Rien à faire. J'enrageai ! Je ne devais compter que sur mes capacités naturelles... Elle appararut derrirère moi, transformée en louve aussi, et on roula au sol, dans des grognements très féroces. On se mordait violement, se griffait... Elle arriva à tomber sur moi. Je labourais alors son ventre de coups de griffes, tandis qu'elle tentait de m'arracher la jugulaire. Finalement, j'arriva à la projetter plus loin, et je me releva. Aussitôt, elle revint à la charge, rapide comme l'éclair. Elle me mordait de partout; mon sang coulait, ma tête tournait à cause de l'effort que je fournissais. On roula de nouveau, plus violemment encore... Elle me plaqua contre une paroie et me serra contre celle-ci; je pu entendre un craquement sec, et une douleur me percer les côtes... Je contint un cri de douleur et la mordit sauvage à la tête... J'atteignit l'oeil. Elle se débattit et me rejetta plus loin... Son oeil était dans mon croc. Transpercé, globuleux, un liquide visqueux s'en échappant. Elle se tordait de douleur, mais se rappela probablement de son objectif car, malgré la douleur, elle reivnt à la charge. Cette fois si, je pris les devant. Je sautais au-dessus d'elle et, au passage, aggripai sa nuque pour la trainer au sol et la jeter contre une paroie. Je la colla à mon tour contre la paroi, l'écrasant une fois vivement puis m'écartant. Ma cheville blessée me trahie. Je glissai, et elle en profita pour me saisir la nuque entre ses crocs; cela devenait très dangereux pour moi... Je me débattais, pas trop fort, de peur qu'elle ne me la brise... Mais elle préférait jouer avec moi. Elle me balançait, le griffait, rigolait sadiquement... Elle me posa au sol, toujours la nuque dans ses crocs, et posa une patte sur moi; elle allait me l'arracher et je mourrai... Juste avant qu'elle ne le fasse, je me retransforma en humaine, lui décocha un coup de pied dans la tête; elle lâcha prise une seconde, je pu me dégager et me retransformer alors en louve. Je fonçai droit sur sa jugulaire et la saisit entre mes crocs vampiriques... Je me mis à boire son sang avec avidité. Elle se débattait, ruait, mordait, griffait, se tordait... Ma soif eut raison d'elle. Elle tomba quelques minute plus tard, entre mes pattes. Je tranchais alors sa jugulaire d'un mouvement brusque et, haletante, tomba sur le flanc. Ma plaie du dos était de nouveau plus profonde; de nombreuses griffures supplémentaires me barrait les flancs, et mon visage avait aussi quelques griffures ensanglantées; heureusement, les yeux étaient intacts, ainsi que le nez; une de ses lèvres était légèrement fendue ne revanche. Mes bras me faisaient mal; ces côtes aussi. J'aurait juré que j'en avait au moins une de cassée... Ma cheville était un peu gonflée, et me donnait, elle aussi, une douleur vive. Mais j'avais bu du sang. Je m'étais rassasié; enfn, c'est beaucoup dire. Disons, que j'avais moins faim. Mes yeux redevenaient vert émeraude, et je pu m'asseoir, rassemblant mes forces. Mon regard se posa sur Lui. Le 'chef'... Est-ce que la promesse serait même tenue ?... J'étais en vie. Pour combien de temps encore ? Tant de questions sans réponses, mais, cela ne me dérangeait pas, qu'elles soient sans réponse. Je respirai légèrement difficilement; ma gorge avait aussi prit une morsure, rien de grave, mais sur le coup, cela me coupait un peu la respiration... J'attendai là, que l'on vienne me chercher... Pour aller où ? C'est quoi 'la vie à la surface' ? ...
Revenir en haut Aller en bas
Loopina

Loopina


Messages : 1073
Date d'inscription : 22/05/2011
Age : 31
Localisation : Derrière un crayon

- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptyVen 10 Juin - 22:00

[ CHAMPIE ! JE suis déçue ! Comment vais-je pouvoir de l'inspiration avec un torchon pareil ? XD *sort* Naaon, c'est génial ! Mais je n'assure pas maintenir la cadence à chaque post T_T]

Elle est brave. Elle n'a pas peur de moi. Elle ne baisse pas son regard. Je devrais la taper pour ça. Mais je n'ai rien fait. Je me suis juste contenter de faire le tour du propriétaire, de lui arracher ses vêtements et de la mater. Puis je fais de même avec les autres filles. Je les regarde sans le voir. J'en tue une. Et je l'offre comme repas aux autres. C'est triste. Mes doigts sont souillés. Je me sent mal, tellement mal. J'ai tué une fille. J'ai tué quelqu'un, ce n'est pas la première, ça ne sera surement pas la dernière. Mais c'est triste. Je me dégoûte. J'ai envie de vomir. Je tremble intérieurement. De l'extérieur, je suis impassible, mon corps est droit, mon visage fermé. Je joue parfaitement mon rôle d'Ange de la mort. A l'intérieur je pleure, je hurle, je crois je cours, je me transperce le cœur avec un long poignard pour essayer de laver mes fautes. Elle ne m'a rien dit. En même temps, que pourrait-elle me dire ? Je les toise, je leur dit qu'elles vont se battent à mort. Elles sont déjà blessées. Déjà à moitié mortes. Elles sont squelettiques, elles n'ont plus rien de beau... On les a déshumanisé. On les a torturé. Elles ne sont plus rien, ni physiquement ni psychologiquement. Rien, juste des machines à tuer.

Mon cœur ce serre, j'ai envie de vomir. Je rêve de voir ces filles dehors, joyeuses, souriantes, Je veux arrêter ce massacre. Je veux ouvrir les cages, je veux que tout aille bien dans le meilleur des monde. Et pourtant... Pourtant je ne peux pas. Alors j'essaye au moins d'en sauver une. On les emmène aux combats. Je reste dans le salon. On m'amène un petit écran, où les combats me sont directement envoyé. Pendant ce temps, une femme, une humaine, me lave la peau de ce sang impur. On me change, on me fait beau, car moi je doit toujours être impeccablement magnifique. Je me désintéresse de l'écran. Je crève d'envie de la voir combattre. J'angoisse en pensant qu'elle ne pourrait, ne pas revenir. J'ai peur, j'ai envie de pleurer. Je ne suis qu'un poltron. Le corps de la fille est emmener, une autre lave le sol. Je l'ignore. Je m'habille. Je remet en place ma chemise. Et voilà je suis beau. Un deuxième combat s'engage.

Je vague à mes occupations. Je ne prend pas attention à l'écran. Alors qu'en fait, je ne pense qu'à lui, à regarder ce qui s'y passe, je me rongerais bien les doigts devant. Mais je ne fais rien, je vais boire un café. Je n'aime pas le café. Mais ça encore, on m'a obligé à l'aimer. Un bien noir très serré. L'horreur totale. Je pose les lèvres dans le liquide puis je le balance sur l'une de mes secrétaires.

- IL EST INFECTE ! Vous êtes virée !

Pour appuyer mon geste je lui éclate la tasse au pieds. Elle s'en va en pleurant. Je fais signe à un homme, la bas, dans l'ombre. Il va la tuer. Il ne faut pas qu'elle parle de ce qui se passe ici a quelqu'un. Je me dégoûte, je m'écœure Mais si je ne tue pas au moins un employé par mois, je le payerais encore cher. On m'a appris à être un tyran, je suis un tyran. Je ne suis qu'un pauvre chien, qui obéit sagement aux ordres. Je ne suis rien... Un troisième combat s'engage, entre la hyène et la démone. Il est assez bref, et c'est le dernier round. On essuie le sol, on m'essuie les chaussures, qui sont tachée de café. On me nettoie, on me lustre. On me cire les pompes. J'ignore ce qui se passe autour de moi, je m'en fous éperdument. Bloodspill. Je baille. Je m'ennuie. Le combat est interminable. Mon estomac fais des triples sauts périlleux, j'ai tellement peur pour elle. Mon corps ne bouge pas. On me resserre un café. Exactement le même que le précèdent, mais je le bois sans rien dire. Finalement un homme entre.

- … Monsieur, Bloodspill, est la gagnante.
- … Faites ce qu'on a dit alors.

Il fait nuit dehors. Je sors. Je suis heureux. Ho oui ! Je suis le plus heureux des hommes. Rien ne se marque sur moi. La banque au dessus de nous est vide. Il n'y a plus personne. Bloodspill va être attachée. Il vont mettre une chaussette dans sa gorge, et un sac en toile sur son visage. Elle n'aura plus que ses jambes pour marcher. Lorsqu'elle arriva, elle sera surement à moitié morte étouffée. Mais elle survivrais. Tout était calculé. Je passe devant. Je trace le chemin. Pour cette expérience, on nous avez aménagé un studio. Il était joli. Enfin c'était plutôt un appartement, une chambre, une cuisine, une salle à manger, une salle de bain, des toilettes, une buanderie. Bref une petite maison. Je l'avais décoré, c'était plutôt joli, et agréable. Pas froid comme mon corps. Elle allait bientôt arrivé. Il faisait nuit, les volets était clos. Je mit un poulet à griller dans le four, puis je préparais la chambre...

Maintenant elle allait être MA Bloodspill. L'appartement est verrouillé, il faut un code pour en rentré, un autre pour en sortir. Elle ne peut pas fuir, D'aucune façon. Les fenêtres ne font que s'entre ouvrir. Et leurs vitres sont plus que solides. Il y a des gardes qui patrouillent dans le couloir. Tout est prêt pour son arrivée. Ils l'amènent.

- Jetez là sur le lit et disparaissez je m'occuper de son cas !

Je l'attrape et je la fait assoir sur le lit. Il est moelleux, j'ai fait essayer tous les matelas possible et inimaginable. Je ferme la porte de la chambre. Elle est relié à la salle de bain, dans laquelle un bon bain, moussant et bien chaud attends Bloodspill. Je soupire. Il faut que je sois doux. Je veux qu'elle soit ma princesse. Ma protégée... J'essaye d'être doux, mais mes gestes sont rudes. Je lui retire le sac de sa tête, puis son baillons, pour qu'elle puisse respirer. Je lui détache les mains. Et je lui place un collier. Un collier très joli, en or blanc, qui semble être une dentelle. Il lui moule le cou. Elle est encore plus belle ainsi. Je souris intérieurement. Ce collier l'empêche d'utiliser ses pouvoirs. Elle ne peut ni jouer avec mon sang, si s'enflammer, ni devenir louve. A la limite elle peut seulement avoir ses crocs de vampire, et encore, seulement si elle à faim. Je la regarde.

- Si tu t'enfuis, tu meurs. Si tu me blesse, tu meurs. Si tu te blesse, tu seras punie. Si tu me tue... Tu meurs, et sache que j'ai tout les pouvoirs et même plus. Non seulement tu mourras mais moi, je ressusciterais. Tu connais mon pseudo. C'est Kaiser... Te voilà prévenue. Bloodspill...

Il faut que je sois gentil. Je la déshabille. Je rougis et je frémit lorsque mes yeux parcours son corps. Elle est squelettique, elle est blessée. Elle ne ressemble même plus à une femme. Pourtant ça me gène de la voir ainsi. Rien ne passe sur mon visage, mes mains sont fermes contre son corps.

- On va rester dans cet appartement un moment. Le temps que je t'humanise. Que tu sache te comporter en société. On sera tous les deux, juste tous les deux. Pas de caméra, pas de micros, juste toi et moi...

J'ai envie de pleurer, de la prendre dans mes bras, de m'excuser car je n'ai pus la sauvée. Car je ne suis qu'un lâche un pauvre gars. Un débile. Parce que je l'aime, qu'elle a enchainé mon cœur. Parce que ça ne seras jamais réciproque... Parce que je ne suis rien, et que je ne serais jamais rien pour elle... Parce que son corps est traumatisé, parce qu'elle à souffert, parce qu'il n'y a pas beaucoup d'espoir qu'un jour elle oublie son passé... Parce qu'elle ne vivra sans doute, jamais heureuse... Je la regarde, mes yeux son d'un bleu, presque cristal. Froids comme la glace.

- … Quand tu seras prête, tu seras libre... Mais avant il faudra que tu me donne un enfant.

C'était le seul truc que j'avais trouvé... La seule chose que le Conseil avait validé. C'est idiot... Ils auraient du dire non. Car un enfant d'elle, ça voulais dire que je devais coucher avec. Donc, me mélanger à « cette créature ». En réalité. Cet enfant sera une expérience, pour voir si nos pouvoirs s'héritent. Il faut que je lui dise. Il faut que je lui avoue ce que j'ai sur le cœur...

- Bloodspill... Tu... Tu dois savoir quelque chose. Tu as le droit de me haïr, et de vouloir me tuer. Mais avant je veux que tu sache la vérité. La base souterraine à été créer par mon père. Ma mère est morte quand j'avais trois ans, et je t'assure que je n'avais rien demander à personne. Mon père est devenu fou quand elle est morte, je crois... Je crois que c'est pour ça qu'il a créé cet endroit. Pour pouvoir défouler son désespoir sur quelqu'un. Seulement il n'était pas le seul à avoir une case en moins. Très vite des gens des quatre coins de la planètes l'ont aidé à se construire. Des riches, des moins riches. Maintenant il y en a partout... Des adhérent à ce massacre. A cet boucherie... Les combats que vous faites, même si vous ne le voyez pas, sont destinés à divertir des gens détraqués. Et on fait aussi des paris sur vous. Comme des animaux. J'ai pas demandé à être le fils de mon père, Bloodspill, si j'avais put j'aurais préféré naitre ailleurs. Quand j'étais petit, j'ai eut une amie, qui était à moitié ange. Mon père l'a su, il l'a décapitée sous mes yeux... J'ai été forcé à être ce que je suis. Je montre aux gens ce qu'ils veulent voir. Je ne montre rien, je fais quelque chose même si j'en pense le contraire. C'est lamentable d'être ainsi manipulé, mais que veux tu que je fasse ? Si je change les règles, on me tue, et on met un chef encore plus satanique à ma place. J'essaye vraiment de limité les dégâts, j'en fais le moins possible. J'essaye... S'il n'y avait que moi, vous seriez déjà dehors. Tu te dis que si j'ai tous les pouvoirs : de quoi j'ai peur ? Je ne sais pas... Vous avez tous soufferts. Si on vous relâche tous maintenant, qui me dit que vous ne vous rebellerez pas contre l'humanité ? Et une autre horreur commencerais. Ça serais sans fin. Mes choix sont réfléchis. Trop bien même. Je voulais absolument te sauver. Bloodspill la première fois que j'ai posé mes yeux sur toi, je suis tombé amoureux. Tu ne m'as jamais vu, mais moi je te voyais. J'ai réfléchit au pourquoi et au comment. Comment t'arracher de cette vie. J'aurais pus te sortir de là et m'enfuir avec toi. Mais je t'ai dit, Ils sont partout, et nous n'aurions jamais eut la paix. D'ailleurs ils t'auraient surement tuée, et je ne suis pas sur que tu sois immortelle. Je contrôle la Vie, la Mort et la Résurrection. Mais seulement pour moi. Je ne suis pas assez puissant, pour le moment, pour le faire à ceux que j'aime. Enfin, tu es la seule que j'aime... Que j'aime vraiment. J'ai pensé vite à ce qui viens de se passé aujourd'hui, mais tu n'étais pas assez forte, si tu avais été choisit, tu te serais faite tuée. Maintenant tu es là... Avec moi, entrain de te demander si c'est du lard, ou du cochon. Bloodspill... Je suis ton esclave... Je me moque que ce ne sois pas réciproque, je veux juste que tu sois heureuse. C'est tout ce qui m'importe.

Je ne suis pas sur qu'elle ait gobé ce que je viens de lui dire. J'y ai mit tout mon cœur, toute mon âme pour faire passer dans mes paroles des sentiments. Mais ma voix est restée glaciale. Sans une trace d'émotions, sans sentiments. Juste plate, froide, mon corps est resté de marbre. Il faut que je fasse quelque chose avec des gestes. Pour essayer d'appuyer mes mots. Alors, doucement je lui effleure la joue, je passe mes doigts dans ses cheveux. Je lui caresse le cou, les épaules, les bras, je noue mes doigts aux siens. Je veux que ce soit tendre, et agréable. Mais mon corps n'est pas habitué à cela. Il fait tout, comme une machine. Mes gestes sont secs. Sans tendresse, sans rien, comme si je me forçais à la câliner. Cette pensée m'arrache le cœur, je me sens mal. J'ai envie de pleurer. Mais rien ne passe sur mon visage, rien du tout, je suis pire qu'un robot...

Mes yeux se pose alors sur son ventre. Je colle mon index et mon majeur ensembles. Une lueur bleue apparaît, sous les doigts, là où l'on prend l'empreinte digitale. Je passe mes doigts sur sa plaie. Lorsque je les retire, elle est guérie, à l'intérieur, comme à l'extérieur. Je la prend et je la met debout. Je lui soigne toutes ses blessures. De la grande balafre de son dos, à la plus petite griffure de son corps. Elle est soignée. Je détache mes doigts, la lumière s'en va. Elle peut me tuer. A n'importe quel moment... Elle peut planter ses dents dans mon cou si elle le veut. Elle peut me vider de mon sang... Elle peut devenir méchante. Je ne l'empêcherais pas. Je n'appellerais pas les gardes. De toute façon je me relèverais. Je lui ai dit qu'elle mourrais si elle faisait la « méchante » c'est faux. Je voulais juste qu'elle m'écoute. Qu'elle soit attentive. Si elle m'attaquait vraiment, et bien... J'aurais mal. Puis je me relèverais.

La seule chose qu'elle ne devait pas faire, c'était fuir, si elle fuyais, elle s'enlèverait toute chance d'être un jour libre. Mais je sais qu'elle est intelligente. Elle doit l'avoir compris. Je ne lui ferrais pas de mal. Je suis rude dans mes gestes, mais c'est juste parce que je suis habitué ainsi. J'espère vraiment casser cette habitude néfaste. Je l'attrape. Et je la porte, comme une princesse, ma princesse, puis je l'emmène dans la salle de bain. L'eau chaude l'attends, il y a de la mousse. Je la met aussi doucement que je peux dedans. Je la regarde. Je l'admire. Je prend n gant et je la lave. Je lui fait le visage. J'essaye vraiment de ne pas être brusque mais c'est dur. Je suis tellement habitué à être sec dans mes gestes. Mais peut-être que ça changera ? L'eau va vite devenir noire. Bloodspill est tellement sale. Ce n'est pas grave, je peux remplir la baignoire en deux secondes, grâce à mes pouvoirs.

Je lui lave le dos, je lui fais tout les soins possibles pour cheveux. Ses beaux cheveux de feu. Bientôt ils resplendirons. Une question est sur le bord de mes lèvres. Peut-être qu'elle a faim ? Je devrais la nourrir... Je lave ses épaules, ses bras... L'eau est noire, je vide la baignoire, je la rince et je remet de l'eau chaude, à la même température grâce à ma Pierre de l'Eau et à celle du Feu. Je regarde Bloodspill. J'aime ce moment, je lui lave le ventre et les jambes. Je m'applique à bien le faire. J'essaye d'être le plus doux possible, pour qu'elle se sente bien. Les autres fois, je la laisserais faire toute seule. Mais là, elle viens d'arriver elle est faible. Je ne suis même pas sur qu'elle ait déjà vu une salle de bain dans sa vie. Je lui donne le gant. Je veux qu'elle se lave l'entre jambes toute seule. Je pourrais le faire, mais je trouve que c'est... Trop intime... Je me redresse.

- Pour t'humaniser, il va falloir que tu sente des sentiments. Alors je vais contrôler les tiens, un instant, juste pour te faire passer chaque sentiments, pour que tu les grave dans ta tête, et j'espère qu'un jour tu les ressentiras, toute seule. Je vais commencer par les sentiments « mauvais ». Sache qu'ils ne sont pas vraiment classables vu que la plus part sont « bon » et « mauvais ». Je te laisserais souffler un peu, puis je reprendrais avec les « bons » sentiments.

Je me met de nouveau, à genoux devant la baignoire et je pose mes mains pour encadrer son visage. C'est partit. Tout les sentiments qu'elle va ressentir seront envers moi. Je commence par la haine. Je la laisse agir quelques secondes, juste assez pour que ça marque sa mémoire, pas pour qu'elle agisse, puis je retire le sentiment. Je lui laisse une demie seconde de reprit, et j'enchaine. Colère, peine, tristesse, mélancolie, nostalgie, pitié, désespoir, envie suicidaire, luxure, paresse... Je les passe tous sans exceptions. Puis je retire mes mains pour la laisser souffler un instant. Et je recommence. Avec la joie, la tendresse, le bonheur, la gourmandise, le de sir, le plaisir, l'amitié. Et je finit par l'amour. Je le laisse un peu plus longtemps.

- Et ça c'est ce que je ressent pour toi.

Je multiplie son sentiment par dix, ça va surement lui faire tourner la tête, alors je souris, enfin, pas mon corps. Je retire mes mains. Puis j'essaye de forcer mon corps à lui faire un sourire. Ça ne sert à rien. Je m'arrache finalement une grimace, que je m'empresse d'effacer de mon visage. Je m'entrainerais seul, devant la glace. J'attends qu'elle se lave, puis je vide l'eau, je la rince, et je la sèche. Après quoi, je lui donne un peignoirs. Je la trouve tellement belle... Tellement forte...

- Dis moi.. ? Tu ne bois que du sang ou … Est-ce que t'arrive à parler au moins ? Parce que ça dois faire un moment que tu ne l'as pas fait... Bloodspill... On va faire un truc ok ? Si t'arrive pas a parler, tu vas hocher la tête pour dire « oui » et la secouer pour dire « non »... Peux-tu manger autre chose que du sang ?

Si elle disait non, je mangerais le poulet seul, et puis, je lui offrirais mon sang. Tout le sang qu'elle veut. Et quand elle en aura assez, j'irais lui en chercher d'autre... Tous les jours si elle le voulait...
Revenir en haut Aller en bas
http://www.harmonia-pony.fr/index.php
Invité
Invité




- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptySam 11 Juin - 0:17

» . Je regardais les gardes présents, un à un . Bien que mes yeux soient revenus sur une teinte verte, ils restaient rouge, comme le sang que je venais de verser . Je pensais que cela apaiserais plus mon estomac que cela, mais ... Finalement, non . L'odeur du sang m'ennivrait encore, j'avais envie de me jeter sur les quatre cadavres de la salle de combat - ils ne les avaient pas retirés - , de tenter encore une fois d'aspirer leur sang dans ma gorge si sèche . De sentir ce liquide si gouteux entrer dans ma gorge, me repaitre ... Me sentir apaisée, ne plus avoir si faim, cette faim qui me tenaille autant le ventre, celle qui me fait si mal, qui me tourmente ... Une torture infâme qui me pèse trop sur les épaules . Chaque seconde, je dois me retenir de ne pas tenter de m'auto-dévorer, ou de me jeter sur la première bête venue ... Ou même un garde, n'importe quoi ... Je ne veux que du Sang . Du Sang . Du Sang ... Encore, et encore, cette idée m'emplie la tête, tellement qu'elle va me rendre folle ! Une semaine, voire deux, que je n'y ai pas touché ... Même pas une goutte ... Rien ... Absolument rien, et à présent, je commence à perdre la raison, je crois ...
Un Garde me prend violemment, m'enchaîne de nouveau poignets et chevilles . On me passe un collier de fer plus dur et froid que jamais, avec un tissu qu'on m'introduis dans la gorge ; très sûrement pour ne pas que je crie ? . Cela m'étouffe . Sur le coup, je tousse un peu, tentant de faire sortir cet objet qui m'empêche de respirer ... Je n'y arrive pas, et on me donne un grand coup dans le dos pour que j'arrête . Je serre les dents, m'empêche de tousser, pour éviter de recevoir un nouveau coup, plus violent . Pour finir, on me met quelque chose sur la tête pour m'empêcher de voir ... Où m'emmène-t-on ? Ce n'est que cette question que je me pose, la seule et unique ... Mais, au fond, je me fiche bien de là où on m'emmène . Cela ne sera jamais le bonheur, la joie ou le paradis . Comme depuis mes huit ans, ce ne sera que desespoir, haine, et famine ... Famine, que ce mot résonne si fort dans ma tête ... Je n'en peux plus, et je ne peux pas me nourrir, porter à mes lèvres ce liquide si agréable ...
Je marche sans rien voir . On me guide, me tirant violemment à la moindre très légère résistance . Je toussotte de temps à autre; j'étouffe ! Je risque de crever d'étouffement ... Est-ce cela leur 'vie à la surface' ? Je peine à marcher, mes plaies se frottent, ma cheville me fait très mal et ma très large plaie dans le dos me brûle . Je me concentre pour ne pas tituber, ni tomber, car je ne pense que sinon je ne me relèverais jamais, tellement je n'en peux plus ... Enfin, cela aurait pu être pire, de quoi je me plains ? Je peux sentir l'odeur de deux gardes, un de chaque côté de moi . Un autre derrière . Devant, je peux sentir l'odeur du sang du 'chef' . Où on m'emmène encore ? Je crois que j'aurais préféré mille fois que l'on me laisse pourrir dans ma vieille cellule, dans l'ombre, l'obscurité et le silence total . Je ne ressents aucune autre odeur que les quatre présentes; il ne doit y avoir personne d'autre ...
On s'arrête enfin . Ce sont des milliers d'odeurs nouvelles qui me chatouillent les narines; je n'en reconnais aucune ... Cela me frustre, me perturbe ... Où suis-je ? Et j'étouffe, je n'en peux plus, ma tête tourne ...
- Jetez là sur le lit et disparaissez je m'occuper de son cas !

C'est la voix du 'chef' . Une voix extrêmement froide, glaciale, et cassante . Il m'aggripa le bras, et me fit m'asseoir sur ce qu'ils appelaient un 'lit', d'après ce qu'ils ont dit ... C'est moelleux, doux . Il y a des couvertures dessus, de belles couvertures fines ... Ce 'lit' est fait de bois, je crois . C'est... hum ... Aussi moelleux que quand je m'asseyais sur le ventre de mes victimes quand elles étaient un peu grassouillettes - Oui, je sais, c'est bizarre comme comparaison, mais je ne connais rien d'autre moi . - , mais, en beaucoup mieux ... Je regarde ce 'lit' avec intrigue, mais, toujours un peu absente du regard . Je regarde partout autour de moi ... C'est quoi ça ? Et ça ? Et ça là ? Je ne connais pas grand chose de cette pièce ; hormis ses grands murs, qui, pour me changer, ne sont pas fait de fer gris foncé innébralable . Je ne me soucis pas de Lui; je l'oublie presque, cherchant à 'comprendre' où je suis ... On me retire le linge ayant servit à me cacher le visage, et celui qui était enfoncé dans ma gorge . Je tousse dès que l'on me le retire; mes poumons aspirent l'air avec vigueur . Quelques toussements plus tard, je respirais normalement . Je le regarde; ses yeux sont plus clairs que du crystal, d'un bleu intense . Ses gestes sont extrêmement rude sur moi; mais, j'y suis tellement habitué, à cette dureté, que ces genstes, me paraissent presque être des caresses ... Ce n'est pas très agréable, mais, plus doux que ce que j'ai enduré jusqu'ici . Il s'approche, me met un ... un collier ? Je crois, que je peux appeler cela ainsi, même si, ce collier est très fin, un peu blanc, et me moule le cou . C'est un 'collier' différent de ceux que j'ai connu . Différent du collier large en fer qui vous étouffe, du collier électrifié ou du collier à clou qui se plante dans votre gorge ...
Ses mains ... Ses, ses veines ... J'entends le sang couler dans les veines de ses poignets ... Mes yeux virent au rouge vif de nouveau ... J'ai si faim ... Par instinct, je tente de faire couler son sang plus vite, espérant le faire sortir de son corps mais ... mais ... Rien ne ce passe ?!! Je le regarde; il doit être immunisé ? Je suppose ... Tant pis ... Il me regarde, lui aussi ... Son cou ... Oh, son cou si beau ! Je serre les dents tandis qu'il se met alors à parler :
- Si tu t'enfuis, tu meurs. Si tu me blesse, tu meurs. Si tu te blesse, tu seras punie. Si tu me tue... Tu meurs, et sache que j'ai tout les pouvoirs et même plus. Non seulement tu mourras mais moi, je ressusciterais. Tu connais mon pseudo. C'est Kaiser... Te voilà prévenue. Bloodspill...

... Et si, je me tue ? Il ne pourrait rien y faire, je suppose, non ? A moins, qu'il ne sache réssuciter ... Enfin, cette question m'est passée brefement par la tête, car, l'odeur du sang renfermé dans ce joli corps qu'elle celui de 'Kaiser' m'attire plus que jamais ... Je veux ... Je veux ce sang, je veux y plonger mes crocs ... Je veux le vider de ce liquide qui le maintient en vie, je veux ... Je veux Du Sang ...
Il me ... me déshabille ? Enfin, oui, le peu de vêtements sales et déchirés que j'ai . Je me fiche, qu'il me déshabille, je ne m'en soucis même pas ... Je ne veux que son cou, le prendre entre mes mains, y plonger lentement mes crocs acérés, et lui voler son sang mais ... Est-ce que, si j'y touche, je mourrais ? En réalité, je n'ai plus rien à perdre, hormis ma 'vie' - si on puis appeler cela ainsi . Je pourrais, mais ... Je ne le fais pas .
- On va rester dans cet appartement un moment. Le temps que je t'humanise. Que tu sache te comporter en société. On sera tous les deux, juste tous les deux. Pas de caméra, pas de micros, juste toi et moi...

Tseuk ... ça m'fait une belle jambe ... Est-ce qu'il arrivera même à 'm'humaniser' comme il appelle cela ? En tout cas, voici la 'surprise' qui se cachait derrière la belle promesse qu'il eut fait ... Peut-être aurais-je dû moi aussi lui foncer dessus, que j'en finisse ... Hum ... Tant pis ... Je ne l'ai pas fait, remarque, je peux toujours le faire, si j'en ai plus qu'assez .
- … Quand tu seras prête, tu seras libre... Mais avant il faudra que tu me donne un enfant.

... Alors ... Là ... C'EST LE POMPOM ! J'ai envie de lui gueuler dessus pour lui demander c'est quoi cette putain d'histoire encore ! De lui demander comment ose-t-il me dire cela alors que eux, ces soit disant 'sang purs', qui nous traitent comme la pire des vermines, nous exterminent jusqu'au dernier, comment peuvent-ils seulement vouloir mêler leur sang au notre ?! Au mien, en l'occurence ... Moi ?! Lui donner un enfant ?! Non, mais ça va pas non ! Mes yeux, froids et absents, portent une lueur de haine . Mais, comme toujours, je me la ferme, j'encaisse . Que lui ferais-je de toute façon ? Rien . Le tuer ne mène à rien . Le Haïr ne mène à rien ... Je lui donnerais sûrement cet enfant, bien que je n'en veuille absolument PAS . Je ne veux même pas d'enfant ... Alors avec lui en plus, celui qui est à l'origine même de mes souffrances depuis déjà dix longues années de ma piètre vie ... C'est le pompom, c'est moi qui vous le dit !
- Bloodspill... Tu... Tu dois savoir quelque chose. Tu as le droit de me haïr, et de vouloir me tuer. Mais avant je veux que tu sache la vérité. La base souterraine à été créer par mon père. Ma mère est morte quand j'avais trois ans, et je t'assure que je n'avais rien demander à personne. Mon père est devenu fou quand elle est morte, je crois... Je crois que c'est pour ça qu'il a créé cet endroit. Pour pouvoir défouler son désespoir sur quelqu'un. Seulement il n'était pas le seul à avoir une case en moins. Très vite des gens des quatre coins de la planètes l'ont aidé à se construire. Des riches, des moins riches. Maintenant il y en a partout... Des adhérent à ce massacre. A cet boucherie... Les combats que vous faites, même si vous ne le voyez pas, sont destinés à divertir des gens détraqués. Et on fait aussi des paris sur vous. Comme des animaux. J'ai pas demandé à être le fils de mon père, Bloodspill, si j'avais put j'aurais préféré naitre ailleurs. Quand j'étais petit, j'ai eut une amie, qui était à moitié ange. Mon père l'a su, il l'a décapitée sous mes yeux... J'ai été forcé à être ce que je suis. Je montre aux gens ce qu'ils veulent voir. Je ne montre rien, je fais quelque chose même si j'en pense le contraire. C'est lamentable d'être ainsi manipulé, mais que veux tu que je fasse ? Si je change les règles, on me tue, et on met un chef encore plus satanique à ma place. J'essaye vraiment de limité les dégâts, j'en fais le moins possible. J'essaye... S'il n'y avait que moi, vous seriez déjà dehors. Tu te dis que si j'ai tous les pouvoirs : de quoi j'ai peur ? Je ne sais pas... Vous avez tous soufferts. Si on vous relâche tous maintenant, qui me dit que vous ne vous rebellerez pas contre l'humanité ? Et une autre horreur commencerais. Ça serais sans fin. Mes choix sont réfléchis. Trop bien même. Je voulais absolument te sauver. Bloodspill la première fois que j'ai posé mes yeux sur toi, je suis tombé amoureux. Tu ne m'as jamais vu, mais moi je te voyais. J'ai réfléchit au pourquoi et au comment. Comment t'arracher de cette vie. J'aurais pus te sortir de là et m'enfuir avec toi. Mais je t'ai dit, Ils sont partout, et nous n'aurions jamais eut la paix. D'ailleurs ils t'auraient surement tuée, et je ne suis pas sur que tu sois immortelle. Je contrôle la Vie, la Mort et la Résurrection. Mais seulement pour moi. Je ne suis pas assez puissant, pour le moment, pour le faire à ceux que j'aime. Enfin, tu es la seule que j'aime... Que j'aime vraiment. J'ai pensé vite à ce qui viens de se passé aujourd'hui, mais tu n'étais pas assez forte, si tu avais été choisit, tu te serais faite tuée. Maintenant tu es là... Avec moi, entrain de te demander si c'est du lard, ou du cochon. Bloodspill... Je suis ton esclave... Je me moque que ce ne sois pas réciproque, je veux juste que tu sois heureuse. C'est tout ce qui m'importe.

Bloodspill ... Je n'aime pas ce pseudo, non, je ne l'aime pas . Pourtant, il me colle à la peau, on en a oublié mon vrai prénom ... Je suis devenue 'Bloodspill' , alors que, avant, j'étais Kaori . J'aimais ce nom, Kaori . C'était plutôt doux, je pense ... Maintenant, c'est ' Bloodspill ' ... Juste ça, rien de plus ... Je crois que cela veut dire ' déversement accidentel de sang ', un truc du genre ... Oui, mais, c'est tellement faux ... Ce sang qui a coulé, ce n'était pas accidentel, jamais . C'était toujours, volontaire, d'une main ferme et obligée parfois . Alors, non, ce nom, ne me va pas bien . Je n'ai jamais voulu m'appeler ainsi .
Je ne sais pas comment je dois prendre ses paroles . Bien qu'il me dise qu'il m'aime, qu'il soit 'chef' de ce trafic de 'bêtes' sans jamais l'avoir voulut, qu'il en souffre ... Franchement, je m'en fiche même carrément . Parcequ'il croit peut-être que moi j'ai voulut être là où j'en suis ? Je suis dans le même bateau que lui, et toutes les autre créatures aussi . Mais, il avait raison . Si on nous relâchait, je sais pertinement que nous mettrions le chaos . On tuerait tout, on massacrerait tout ... On dévorerait la vie des autres, avant de nous entre-tuer . Car c'est comme cela que nous avons appris à faire, et parceque notre haine à grandit au fond de nous dans un silence profond et étouffé . Il dit m'aimer ... Ha ? Un sang dit 'pur' aime une bâtarde totale ? Une 'créature', une 'bête' . Quelque chose qui n'est même plus humain ... Est-ce qu'il dit vrai ? Je n'en sais rien, mais, sa voix froide et glaciale n'a trahit aucun ressentiment . Il 'caresse' ma joue, passe sa main dans mes cheveux imbibés de sang séché, me 'caresse' le cou, le bras, entrelace ses doigts aux miens ... Ces gestes sont robotiques, durs, froids ... Rien de bien 'doux', comme on dit . Je ne cherche même pas à savoir s'il dit vrai ou non ... Je le saurais peut-être, mais pour l'instant, tout ce que je veux c'est ... le mordre ...
Il colle son pouce à mon index . Une drôle de lueur bleue attise mon regard rouge vif . Je cligne des yeux ... C'est quoi ça ?? Il passe alors ses doigts sur tout mon corps, mon ventre, mon dos, mes bras, mon visage, mes jambes ... Je ... Mes plaies ... Elles ont disparues ! Je n'en reviens pas ... Mon dos, ne me brûle plus, mon ventre non plus, ma cheville ne me fait plus mal et cette lèvre fendue ne me gêne plus ! Interdite, j'observe mon corps là où quelques minutes plus tôt, il y avait des plaies béantes et sanguinolantes - le 'lit' a dû en prendre une couleur rouge, je crois ... Je me sens toute bizarre ... J'ai toujours eu mal quelque part jusqu'ici, mais ... Mais, je n'ai plus mal ... Je ne peux m'empêcher de passer ma main dans mon dos, pour vraiment vérifier si la plaie n'y est plus ... Plus rien, juste ma peau crasseuse et du sang séché ... Je le regarde, un peu ... étonnée, oui, car je n'avais jamais vu personne capable de guérir de telles blessures en un clin d'oeil . Puis, là, je sens mon cou s'assécher, mes pupilles scintiller ... Son cou, son sang qui s'écoule dans ses veines ... Pourtant, je ne bouge pas . Comme, appréciant la seule douleur qu'il me reste ... Non pas que je n'apprécie pas ne plus avoir mal, bien au contraire, mais, cela, me fait ... Comme un vide, je crois .
Il me porte ; je ne peux m'empêcher de sortir un léger grognement de ma gorge . Pour moi, me faire porter, et laisse mon ventre à porter d'un danger potentiel, est un signe indéniable de faiblesse déplaisant . Et, dangereux . Bon, je ne risque sûrement rien mais ... C'est habituel ... Il me dépose dans ... euh ... un truc remplis d'eau . Comme ses abreuvoirs, où on glissait parfois du sang pour nous nourrir ; mais en bien plus grand ... L'eau est chaude . C'est agréable . Mais ... C'est quoi ça ? On dirais, euh, je crois que cela s'appelle de la 'mousse' ... ? ... Il y a beaucoup d'effluves nouvelles, j'ai du mal à les comprendre, à les analyser . Kaiser se met à me frotter un peu partout . Le visage, le dos, les bras, les cheveux ... Je me laisse faire, épuisée avec tout ce qu'il venait de m'arriver et puis ... Et puis ... Et bien, s'était agréable ... Même si cela me frustrait qu'on me lave, puisque, encore une fois, c'est un signe de faiblesse ... Et malgré, ses mouvements plutôt rudes ... C'était ... Agréable, oui ... Il n'avait donc pas que du 'mauvais', ce 'chef' . Si, il était si sadique que cela, il ne m'aurait pas fait tout cela . Non . Car, sinon, il m'aurait attaché, violée, et puis basta . Non ... Là, c'était un lieu coquet, calme . Il me lavait, me parlait ... Certe, avec une froideur presque extrême, mais, l'intention devait être là .
Je regardais l'eau . Il devait l'avoir vidée, nettoyée, et re-remplie au moins deux ou trois fois . Je suis si sale après tout ... Il me tend le 'gant' avec lequel il me frottait . Je le regarde puis le prend doucement entre mes mains . Je ne peux m'empêcher d'aller appuyer ma cheville anciennement blessée avec ... Non, je n'ai vraiment plus mal ... Par 'instinct', je crois, je me suis mise un peu à me frotter aussi . L'eau est redevenue noire, il l'a vidée, nettoyée, et remplie de nouveau, toujours avec cette eau délicieusement chaude .
- Pour t'humaniser, il va falloir que tu sente des sentiments. Alors je vais contrôler les tiens, un instant, juste pour te faire passer chaque sentiments, pour que tu les grave dans ta tête, et j'espère qu'un jour tu les ressentiras, toute seule. Je vais commencer par les sentiments « mauvais ». Sache qu'ils ne sont pas vraiment classables vu que la plus part sont « bon » et « mauvais ». Je te laisserais souffler un peu, puis je reprendrais avec les « bons » sentiments.

Il me prit entre ses mains et me fit 'passer' des sentiments, espacé chacun d'une demi-seconde de répis . Je pu reconnaître la colère, la tristesse, le désespoir, la nostalgie, l'envie de se suicider ... Les autres, je crois que je ne les avait pas sentit avant ? D'autres sentiments vinrent; des sentiments agréables ... Je crois que s'était la joie, la tranquilité ... les autres, je ne les connaissaient pas du tout . Mais, je ressentis, une folle envie de me glisser près de lui, une fois ... Et, quelque chose qui me donnait encore plus faim, aussi . Enfin, il finit par un dernier sentiment ... Qu'il accentua énormément je crois ... J'en eus mal à la tête au bout d'un instant . Je me sentais, bizarre, le ventre en papillon, j'avais envie de rougir ... Très étrange ...
- Et ça c'est ce que je ressent pour toi.

Euh ... Cela était agréable mais désagréable à la fois, alors si il ressentait vraiment cela, le pauvre ... Moi, je ne ressent pas cela pour lui . En tout cas, pas maintenant . Je crois qu'il a tenté de me sourire ? Je n'en sais rien, je n'ai vu qu'une grimace ... Non, je n'ai vu que son cou ... Arg, toujours cette gorge si sèche ...
Il me sort de l'eau et me sèche, puis me tend euh ... un habit . Je l'enfile, il a une matière étrange mais, c'est déjà plutôt agréable ... Je pense ... Il me regarda :
- Dis moi.. ? Tu ne bois que du sang ou … Est-ce que t'arrive à parler au moins ? Parce que ça dois faire un moment que tu ne l'as pas fait... Bloodspill... On va faire un truc ok ? Si t'arrive pas a parler, tu vas hocher la tête pour dire « oui » et la secouer pour dire « non »... Peux-tu manger autre chose que du sang ?

Il est vrai que je n'avais dit aucun mot depuis ... depuis très longtemps . Mais, je savais toujours parler . Parfois, dans ma cellule, je chantais ... D'une voix très basse, on ne m'entendais même pas d'ailleurs . Des chansons qui me passait par la tête, je ne sais même pas d'où elles me venaient . Je le regarda et resta silencieuse un moment, sans même bouger . Je soupira et ferma les yeux :
- ... Parcequ'on peut se nourrir d'autre chose que de sang ou de chair 'humaine' ou 'hybride' ? De toute façon, en tant que Vampire, je suppose que je ne peux rien 'dévorer' d'autre .
Ma voix est claire . Plutôt froide . Et je parlais sérieusement ... Il devait me trouver inculte, ma foi, je m'en fiche . Je n'ai jamais rien manger autre que du sang, ou de la chair de mes victimes ... et, je ne voulais rien d'autre, je dois bien l'avouer . J'aime le sang, normal, je suis un vampire vous m'en direz tant mais ... J'aime vraiment cette nourriture là, et je ne veux rien d'autre, je crois . Je rouvrit les yeux; Des yeux plus rouge que jamais . J'avais si faim ... Faim, de son sang ... Je ne cessais de regarder son cou avec envie ... Je Veux ce sang ... j'en veux ... trop peut-être . J'avala ma salive et le regarda dans les yeux :
- ... Je n'aime pas ... que l'on m'appelle ... 'Bloodspill' ...
Je dis mon 'pseudo' avec une certaine pointe de dégout dans la voix . Non, je n'aime vraiment pas ce pseudo ... Je plongeai mon regard de sang dans ses yeux bleus comme l'ère glaciaire un moment, puis ferma les yeux, tentant de faire taire ce grognement qui voulait grimper le long de ma gorge . Je fis aussi taire ma gorge qui me hurlait de lui sauter au cou pour dévorer son sang ... Je le ferais, oui, très sûrement ... Mais uniquement, quand je craquerais vraiment . Oui, je me torture moi-même, mais ... je ne sais pas, c'est comme cela, pas autrement .
Revenir en haut Aller en bas
Loopina

Loopina


Messages : 1073
Date d'inscription : 22/05/2011
Age : 31
Localisation : Derrière un crayon

- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptySam 11 Juin - 3:36

[Bon aller on réduit la dose ma belle xD Chuis pas une Déesse ^^' Désolée c'est vraiment court, mais bon, je t'avais prévenue xD]

J'attends, j'attends la moindre réaction de sa part. Elle n'a rien dit, rien fait depuis qu'elle est là. Elle a juste... Elle s'est juste laissé faire. Dans un sens c'est tant mieux. Je la regarde. Elle m'enivre, j'ai envie de la serrer contre moi, je veux m'unir à elle. Je veux... Je veux des tonnes de choses. Grandes ou petites. Je veux la câliner, lui faire plaisir, la faire manger, la dorloter, la bercer. Je veux qu'elle soit heureuse, je veux... Je veux qu'elle me réponde. Je la regarde, l'attente est interminable. Mon estomac ce noue, mon rythme cardiaque s'accélère. Elle ne bouge pas. Comme si elle était une statue.

Elle soupire. Son soupire me glace. Elle parle... Elle sait donc parler, elle le sait encore. Je tremble, je manque de m'évanouir. Elle me demande si on peut manger autre chose que du sang ou des hommes. Mon cœur ce brise, cette question me poignarde. Elle est sérieuse, et ça me fait mal. Elle est donc à ce point meurtri. Elle ne connais rien d'autre que le cannibalisme et le sang. Ça m'emplit d'une grande tristesse. Il faut absolument que j'y remédie. Je dois lui faire goûter la nourriture. Je la regarde, et je me concentre sur sa voix. Elle a du se parler toute seule. Car elle a tout de même un bon débit de parole. Sa voix est froide, moins que la mienne. J'y ressent une douceur irréelle.

- Bien sur qu'on peut manger autre chose... Je t'en ferrais goûter...

Elle est belle. Vraiment belle. Je repense aux instants qui viennent de se passé. Je repense à son visage étonnée lorsque je l'ai soigné. Elle n'aurait plus aucune blessure. Je m'y efforcerais. J'essayerais aussi de réparer son cœur, son âmes. Son être, poignardé par des couteaux invisibles. Je l'aime, c'est horrible à dire... Pourquoi ? Pourquoi c'est horrible ? J'en sais rien. En réalité, mon esprit est totalement embrouillé. Je pense et j'agis différemment. C'est bizarre. Et elle... C'est un animal sauvage, que je n'arriverais jamais à dompté. Mais ce n'est pas ce que je veux. Je veux juste qu'elle soit heureuse. Oui, je l'ai déjà dit, mais c'est tellement important pour moi...

Elle me dit alors qu'elle n'aime pas son pseudo. En même temps qui l'aimerais ? Je n'aime pas non plus le mien. Je ne suis pas un empereur, je suis rien. Rien qu'un être humain hybride. D'ailleurs moi aussi j'aurais du être dans une cage. Pourquoi est-ce que mon père m'a traiter comme un dieu, plutôt que comme eux ? Je suis du mauvais côté de la barrière. Je devrais être dans une cage, et non un « kaiser ». Je ne suis rien, je vaut rien... Je ne suis qu'un minable. Et je ne comprend pas ce qui m'arrive. Pourquoi je suis là. Je soupire. Mon corps reste de marbre, plus froid que jamais. Plus je souffre, plus je suis froid. Je veux vraiment la sauver. Je m'approche d'elle.

- ... Je m'en doute. Mais je n'ai pas connaissance de ton prénom. Si tu t'en rappelle, et si tu me le donne, je t'appellerais ainsi, sinon, tu peux te choisir un autre pseudo... Mon vrai nom c'est Kyo Ishiniwa... Appelle moi ainsi si tu le désire...

Mais qu'est-ce qu'un nom en réalité ? Ça permet juste d'avoir une identité. Je préfèrerais ne pas en avoir. Personnellement, si elle m'appelait « truc » ou « machin » ou « la chose » ça ne me générais pas. Je suis son esclave. Jusqu'à ce qu'elle me jete. Jusqu'à ce qu'elle me tue. Je la regarde. Ses yeux sont rouges, elle a soif. Je me demande comment elle a fait pour ne pas me vider de mon sang. Je m'approche de nouveau d'elle. J'ai la folle envie de l'embrasser. Mais je ne fais rien. Je sais que si je le fait ça serra si rude, qu'elle pensera à un viol, plutôt qu'a un baiser d'amour. Je l'ai vu regarder mon cou. Elle le regarde encore. Elle doit rêver planter ses crocs dedans.

Je suis content. C'est bête, mais mon sang l'attire et ça me rend heureux. C'est débile, il doit surement l'attirer tout comme celui de n'importe qui... Elle a juste faim. S'il y avait quelqu'un d'autre dans la pièce, elle serait tout autant attirée. Pourtant je me laisse bercé dans des illusions, des fantasmes d'adolescent. Je me dit que si elle veut mon sang, c'est que quelque part je l'attire... D'une façon ou d'une autre. Elle veut mon sang juste le mien. Et j'espère que quand elle l'aura goûter elle ne pourra plus s'en passer... C'est un peu un drôle de rêve. Je met mentalement, ma Pierre de la Vie en place. Elle est prête à régénérée mon sang en abondance...

- ... C'est mon sang que tu veux ?

J'ai réussit à moduler ma voix. Je suis assez fier du résultat. Il n'y pas de quoi mais bon... Je me suis approché d'elle, et je lui ai susurré mes mots à l'oreille. Bon ok, ça sonner plus sadique, que sensuel comme je le voulais. Mais au moins ça sonne quelque chose, et c'est déjà un bon début ! Je souris. Mon visage reste de marbre comme d'habitude. Je recule. Je la regarde. Je lève un sourcil. J'ai envie de la voir dans ton ses états. J'ai envie qu'elle se tortille d'envie. D'envie de me mordre. Je m'étire puis j'analyse rapidement la situation. Je suis plus grand qu'elle. Il va falloir quelle se dresse. La perte de mon sang pourrait occasionner des vertiges. Mais je ne sais pas si la Pierre de la Vie me redonnera aussi le sang que j'ai perdu. Du coup, je prend une chaise. Comme ça je suis à la hauteur de Bloodspill. Et je ne risque pas de tomber.

Je retire lentement ma chemise. Je la laisse tomber au sol. Elle va pouvoir avoir le plaisir, mais franchement je pense qu'elle s'en moque, de voir mon torse musclé. Et les multiples cicatrises, dues aux coups, qui brillent dessus. Je baisse mes épaules puis je met ma tête sur le côté pour lui laisser une belle vue dégagée sur mon cou, et ma jugulaire. Ça va peut-être me faire un peu mal lorsqu'elle me mordra. Mais je m'en fous, je ne risque rien.

- Mords-moi...

C'est un ordre je crois, il n'y a pas de piège. Je veux vraiment qu'elle me morde. Je veux qu'elle se rétablisse, je veux qu'elle grossisse, qu'elle se délecte de mon sang, je veux qu'elle laboure ma chaire, je veux qu'elle devienne accroc à mon liquide vitale. Je veux devenir sa drogue...
Revenir en haut Aller en bas
http://www.harmonia-pony.fr/index.php
Invité
Invité




- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptySam 11 Juin - 4:24

» . Mon estomac hurle . L'odeur de son sang ... Le bruit de son sang coulant dans ses veines ... Ce bruit, si doux et beau à mes oreilles ... C'est ... Magnifique ... Si ... Appétissant ... Ce joli bruit comme l'eau d'un ruisseau ... Cette odeur si caractérsitique ... Si ... Ennivrante ... Tout cela est si ... Attirant ... Si ... Insoutenable . Oui, insupportable . Je crève d'envie de me jeter sur lui et de le dévorer, là maintenant ! Et cela se voit, après tout . Son Cou, je ne vois que son cou ... Je deviens folle, je crois . Dans ma tête, il n'y a que ce mot qui raisonne : le Sang . Mes pupilles sont plus rouge que jamais . Plus scintillante que mille feux . Plus rouge encore que le sang . C'est vous dire, à quel point j'ai faim ... A quel point mon estomac est meurtris, et à quel point ma gorge sèche hurle . J'ai mal . Mal d'avoir si faim car cela me tenaille, me tiens de l'intérieur ... C'est ... Insoutenable ...
- Bien sur qu'on peut manger autre chose... Je t'en ferrais goûter...

Ses paroles me ramenèrent à la raison - si j'en ais encore une . Et bien franchement, je ne savais pas, que l'on pouvait manger autre chose ... Enfin, je ne sais pas ... Je me disais bien, que ceux qui se croyaient si supérieurs à nous, ces 'sang purs' comme on a fiinit par les nommer, nous, infâmes créatures, devaient bien manger autre chose que de la chair et du sang ... Enfin, il a dit, qu'il me ferait, 'gouter' ... Je n'aurais qu'à, attendre qu'il le fasse, bien que ... Pour l'instant, je ne voudrais que du Sang, je sais, je suis incorrigible, il n'y a que cela qui me prend la tête ...
Kaiser me dit alors que je peux choisir un autre pseudo, ou, si je me souviens de mon nom, le lui donner, qu'il m'appelle ainsi . Il me délivre aussi son propre nom : Kyo Ishiniwa . Kyo ... Il me sembe, que cela voudrait dire 'jour', non ? Pour quelqu'un qui fait la nuit autour de lui, c'est bien étrange ... Oui, je sais, il n'a jamais voulut être ce qu'il est, oui, oui, c'est bon . Je ne le prendrais pas en pitié pour autant, alors, ravalez cet argument je vous prie . Mon nom, je m'en souviens très bien, c'est la seule chose que je n'ai jamais voulut oublier . Ou en tout cas, que je n'ai pas oublier . Ma mère me l'a murmuré à l'oreille, je crois ... Ce nom que j'aime bien ...
- ... Kaori ... Kaori Irisawa ...
Son Sang ... Je ... Je jurerais qu'il m'appelle ... J'ai ... Si faim ... Je pense, que, je ne tiendrais plus très longtemps . C'est, de plus en plus dur à chaque instant, chaque seconde qui passe est un supplice encore plus douloureux pour moi ... Son Cou, je ne le quitte même plus des yeux, je peux sentir mes crocs remuer légèrement dans le vide . Je ressens mes pulsions vampirique dans chaque cellule de mon corps ...
- ... C'est mon sang que tu veux ?

Dans mon attirance pour son sang, je ne l'avais même pas remarqué s'approcher ainsi . De nouveau, c'est de sa voix qu'il me ramena à la raison ... Une voix, euh, qui se voulait plus ... Sensuel j'imagine . En tout cas, il l'avait voulue différente de froide, bien que là, cela avait sonné plutôt sadique . Il se recule, et me regarde . Je fais de même; mes yeux lui répondent d'eux-même ... Je meurs d'envie de son sang ! Oui, je le désir, je le veux, je veux sentir ce sang couler dans MA gorge plutôt que dans la sienne, je veux plonger mes crocs acérés dans cette belle gorge remplie de ce sang si délectable, je veux sentir ma gorge s'hydraté, mon ventre s'apaiser, je veux revoir mes yeux devenir vert d'émeraude, ce beau vert agréable à regarder dont mon regard à le secret ... Oui, je VEUX son sang ...
Je le vois, retirer sa chemise lentement . Il s'asseoit sur une chaise aussi; il est déjà plus à ma hauteur d'ailleurs, du coup ... Sa chemise tombe au sol, mais, je ne quitte pas des yeux sa gorge . Il abaisse un peu les épaules, penche la tête ... J'ai une si belle occasion de le mordre je ... Il m'ordonne quasiment de le mordre . Là, je le regarde droit dans les yeux, un peu ... étonnée, oui . Mais, je ne l'ai regardé qu'un bref instant ; ce regard, cette gorge dévoilée, et cet ordre, était une invitation trop tentante et forte pour moi . Je perdis carrément le contrôle de mon corps, j'agissais par instinct je crois . Je m'approcha de lui, posa mes mains sur son torse, puis approcha mes lèvres de son cou . J'entends le sang qui y coule, ce bruit qui me berce tant ... Je lèche son cou avec véhémence et désir, avant de plonger mes crocs dans sa jugulaire .
Très vite, le sang vient s'écouler dans ma gorge . Je m'en délecte avec un plaisir interdit . Je referme mes griffes - mes ongles sont un peu tranchants ... - dans son torse tandis que je bois ce sang si délicieux ... J'ai l'impression de ne plus pouvoir m'arrêter . Je ferme les yeux et laisse le sang monter dans ma gorge, flirter avec mes lèvres et caresser ma langue avant de poursuivre sa route, apaisant ma gorge ... Le sang coulait aussi sur mes mains, coulant sur son torse musclé - Oui, je l'avais remarqué .
Combien de temps ais-je bu son sang ? Le plaisir me parut si long que je n'en sais rien . Ma gorge ne hurlait plus . Mon ventre semblait bien repu . Mes yeux, étaient redevenus vert d'émeraude . Est-ce que je l'avais tué pendant que je m'étais délecté de son sang si délicieux ? ; Le meilleur que j'eu gouté jusqu'ici, il me semble . Je rouvris les yeux et relâcha sa jugulaire . Je lécha le sang qui en avait coulé d'un coup de langue qui dû paraître doux, puis je me redressa et le regarda . Pourquoi faisait-il cela ? Je ne comprend plus rien ... Il m'offre tout cela, puis ... il m'offre ce sang si doux et agréable, au gout sucré ... La pluaprt des sang que j'avais bu jusqu'ici, étaient teinté par l'effroi, la haine, étaient plutôt amère ... Mais, pas celui-ci . Au contraire, son sang est agréable, doux ... Il me faisait penser à du Miel ...
Je le regardais dans les yeux; des gouttes de sang perlaient de ma bouche sur mon peignoir . J'avais léché mes mains pour retirer ce sang si délectable, mais, je n'avais pas retiré celui qui me coulait du menton ... Je serre les dents, je ne comprend rien ... Est-ce parcequ'il 'm'aime' comme il le prétend ? Je n'en sais rien, cela me perturbe beaucoup ... Que l'on m'offre, un si bon sang ... sur un plateau d'or ...
- ... Pourquoi ? ...
Murmurais-je entre mes crocs, mon regard trahissait mon incompréhension . S'était ... Si étrange mais tellement Bon à la fois ... J'aurais voulut, laisser mes crocs dans sa gorge pour l'éternité ... Trop étrange, comme sentiment, vraiment ... Mais, au moins, je ne hurlais plus famine . Mon ventre se taisais, ma gorge était charmée . Mes yeux, plsu vert que jamais, se plongeaient dans le regard bleu glacial de Kyo .
Revenir en haut Aller en bas
Loopina

Loopina


Messages : 1073
Date d'inscription : 22/05/2011
Age : 31
Localisation : Derrière un crayon

- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptySam 11 Juin - 6:34

Elle semble si... Affamée. Je ne suis même pas sur qu'elle m'écoute, ou qu'elle entende ce que je dit. Cependant, elle arrive à me dire son nom. Son prénom. Son beau prénom. Comme le mien, il est japonais. Kaori... C'est donc Kaori que je grave en lettres d'or, dans mon cœur. Je le chuchote, je m'amuse à le modeler avec tous les sentiments possibles. Je frémis. J'aime son prénom, j'aime décidément tout chez elle. Je sens son regard sur mon cou, et je stresse légèrement, je sais qu'elle ne veut que ça. Finalement je m'installe. Et j'attends. J'attends qu'elle vienne me vider de mon sang. J'attends... Elle semble perplexe, et elle le peut bien. Ou alors, elle est envoutée par ma gorge... J'attends... Non en fait, je n'ai pas attendu longtemps. Elle est déjà prés de moi. Je sens son souffle dans mon cou, elle doit me humer. Je... Je crois que ça m'excite...

Non pas dans le sens, « ouais c'est bandant je veux coucher avec elle » non... De l'excitation... Pas sexuelle. L'excitation qu'on ressent quand on va connaître quelque chose de nouveau. Cette excitation qui fait en même temps peur, et très envie. Elle est là tout prêt de moi. Je pose mes mains sur ses hanches et je la fait assoir, à cheval sur moi. Je sens son contacte se faire encore plus présent. Elle me lèche le cou et j'exalte. C'est bon. Je lâche un soupire d'extase. Enfin j'aurais put mais mon corps ne semble pas réagir. Il n'a même pas réussit à la mettre doucement sur moi. Au contraire. Il l'a fait avec brusquerie. Comme s'il voulait qu'elle ait le souffle coupé. Et enfin... Elle me mord.

Je couine, je gémit, je me débat. Ça fait horriblement mal. Elle ne fait pas semblant. Ses crocs se sont à peine mit dans ma chaire qu'elle m'aspire déjà mon liquide vital. Je crois que son corps tremble de plaisir. Ou est-ce le mien qui frémit de douleur ? J'en sais rien. Mon esprit est embrouillé. Je ne sais plus ce que mon corps fait et ce que je voudrais faire. Je crois bien que j'ai mit mes mains sur son dos. Je la colle contre moi. Je veux son contacte, le plus proche possible. Elle aspire une grande quantité de sang. La tête me tourne, les vertiges me prenne. Mais je suis heureux, tellement heureux. Elle semble aimer mon sang, ou alors c'est parce qu'elle à horriblement faim. Je m'en moque, j'ai rester dans mes illusions. Je me dis que mon sang est bon et que ça l'incite à en boire plus que la normale, et plus vite. Je tremble légèrement.

J'ai mal, horriblement mal, ma jugulaire souffre. Mais je m'en fous. Je pense que je je vais perdre connaissance et juste à ce moment la Pierre de vie agis, elle me régénère tout mon sang. Puis elle prend le rythme, chaque millilitres que
Kaori m'aspire, la Pierre me le rend aussitôt. La douleur s'en va. Je serre ses hanches. Je veux qu'elle soit encore plus collé, qu'elle ne l'est. Je sens mon sang courir sur ma peau. J'ai peur qu'elle en perde de trop. Je ne veux pas que mon sang passe à côté d'elle. Je veux qu'elle boive tout, et encore plus. Je ne veux pas qu'elle en perde une goutte. Je me dis que je suis cinglé. Cette relation, bien qu'inexistante, n'est vraiment pas saine. Je frissonne. Pour de vrai cette fois. Je sens bien que mon corps et ce que je veux faire ne font plus qu'un. Ça ne durera pas. C'est juste parce que mon corps n'a jamais été habitué à vivre ce genre de situation.

Elle plante ses ongles dans ma peau. Je gémit très légèrement. Je frissonne. Je veux déglutir, mais mon cou est meurtrit, et ma salive reste coincée dans ma bouche. Je vais me noyer avec ma propre salive. Je me cambre légèrement. Je n'ai pas le choix, il faut que je l'évacue. Je la laisse couler le long de ma bouche. Je veux commander à mon bras de l'essuyer, mais le sang qui va et viens à une grande vitesse fait en sorte, que plus aucun de mes membres m'obéissent. Je sais juste, gémir et frémit. Je deviens un être inoffensif. Incapable de la repousser. Je me demande même comment la Pierre arrive encore à agir alors que je ne suis plus capable de rien. Et elle...
Kaori... Elle boit. Elle se nourrit, elle a l'air bien. Alors je le suis aussi. Je ferme les yeux. Le temps passe, l'heure tourne. Elle boit très longtemps mais je ne bronche pas. Je suis bien là. Elle semble bien aussi. Mon cœur ronronne de bonheur et d'amour. Ça fait cruche de dire ça. Mais c'est la pure vérité.

Je suis bien. J'adore ça. Je sens alors que la cadence ce brise. Elle perd en vitesse, en force. Elle aspire de moins en moins, et de moins en moins vite. C'est la fin. Elle est repu. Elle a eut le temps de me vider au moins quatre fois, entièrement de mon sang avant ça. Je frémis. Dans l'ensemble j'avais trouvé ça agréable. Elle me relâche. J'ouvre les yeux. Je respire doucement. Puis elle lèche le précieux sang qui à coulé sur ma peau. Je suis soulagé : il ne sera pas perdu, et elle en profitera. Je la regarde doucement. J'halète un peu je crois. Je lève mon bras et j'essuie la salive en trop. J'avale celle qui reste dans ma bouche. Je frissonne. Je veux qu'elle reste contre moi. Mais elle se redresse, elle se recule. Je perds son étreinte, j'ai froid. Je soupire, je la regarde. Je vois ses beaux yeux émeraudes. Elle semble être bien alors je le suis aussi.

Je regarde mon sang qui perle au coin de sa bouche. Elle a un petit côté sexy comme ça. Je sourit légèrement. Je crois que mon corps aussi, mais je ne suis pas sur. Je la regarde. Que dis-je je l'admire. Je ne la lâche pas du regard, je ne cligne même pas des yeux. Je frémis légèrement. Elle semble perplexe, perdue. Elle murmure alors un mot. Un simple mot qui est en réalité une question. J'ai envie de lui répondre « parce que ». Je ne sais pas quoi lui dire ? Pourquoi devait-il avoir une raison ? Je me redresse. Mon corps tremble un peu, je vacille légèrement puis je tient de nouveau droit. Une lueur bleue se fait sur mon cou. Ma peau cicatrice, et j'ai de nouvelles cicatrices, bien blanches. Je remet ma chemise et je remue tous mes membres, car je suis engourdit.


-Je ne sais pas...

Je la regarde et je m'approche d'elle. Je ne suis pas brusque, pour une fois, j'essaye de faire de petits pas pour ne pas qu'elle se barre a l'autre bout de la pièce. Puis je pose mes mains sur ses bras et j'approche mon visage du sien. Non je ne vais pas l'embrasser. Je ne serais pas assez doux pour ça. Je me contente de lécher mon sang, qui coule sur son menton. Je frisonne. Je n'avais jamais goûté mon sang avant. Il n'a rien d'exceptionnel. C'est du sang... Par contre la peau de
Kaori est très agréable. Mais je me recule doucement.

- … J'ai peut-être plusieurs raison. La première c'est qu'on ne sais pas si tu peux manger autre chose. La deuxième c'est que ça fait deux semaines que tu n'as rien manger. Et que tu ne vas surement pas tenir encore longtemps. La troisième c'est que j'ai envie de te faire plaisir. La quatrième c'est que si je ne m'offre pas, tu vas me tuer pour boire, ou tu vas mourir de soif... La cinquième c'est que je pense que si je suis consentant j'aurais moins mal. La sixième.. La sixième est accessoire : je t'aime... J'ai envie que tu sois heureuse. Je t'offrirais mon sang dès que tu auras faim, chaque jours si tu veux. Chaque heure, a chaque fois que tu le voudras... Je te l'offrirais même juste en friandise. Je m'en fous, il se régénère aussitôt. Et si tu t'en lasse j'irais t'en chercher dehors. La septième est égoïste. Je me dis que si tu bois mon sang, peut-être que tu y deviendras accroc et que tu resteras avec moi, juste pour pouvoir le boire... La huitième c'est que quand tu as soif ça ce voit, et si on veut un jour sortir, il va falloir que tu te fonde dans la masse. Hors les yeux rouges ça ne court pas les rues. Il vaut mieux que tu sois rassasiée... Est-ce que ça répond à ta question.. ? Kaori
... ?

Elle a posé son regard émeraude dans le mien et je ne l'ai pas quitter tout pendant que je parlais. Je me délecte de la couleur de ses yeux, ils sont beaux, vraiment beau. J'ai essayé de ne pas avoir un ton froid, je suis encore troublé par sa morsure, alors je ne sais pas ce que ça à donné... J'ai chuchoté son prénom. Je l'aime beaucoup, il est joli... Autant qu'elle...
Revenir en haut Aller en bas
http://www.harmonia-pony.fr/index.php
Invité
Invité




- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptySam 11 Juin - 13:16

» . Un goût si pur ... Comment était-ce possible ? Je me pose toujours la question . Je ne savais pas, qu'un sang si sucré existait, cela me perturbe un peu, je dois l'avouer . Est-ce que tout ceux dit 'sangs purs' ont un sang aussi délicieux ou est-ce juste lui ? Si c'est juste lui, en quoi est-il différent des autres ? Est-ce un de ses pouvoirs ? Ou est-ce moi qui, dans ma faim meurtrière qui me tenaillait l'estomac et la gorge, ait trouvé ce sang exquis ? A moins que je ... Non, je n'en sais absolument rien . Tout ce que je sais, c'est que je suis finalement encore affamée de ce sang, si doux, si sucré, comme du bon miel bien fait ... J'ai envie, bien que repue, de plonger de nouveau mes crocs dans sa gorge, d'aspirer encore ce précieux liquide si agréable ... Mais, je pense en avoir fait assez, non ? Et puis, mon estomac me hurlerait qu'il est repu et je riquerais de tout recracher; ce serait bête de gâcher un tel sang .
Pendant que je m'étais délecté de son liquide vital, il m'avait assise sur lui je crois . Je ne l'avais pas sentit, trop attisée par sa gorge et son sang . Mais, j'étais assise sur lui quelques instants plus tôt, avant que je ne me relève . Il m'avait collée à lui, je crois ... Savoir cela, me fait vraiment ... bizarre ... Oui, allez savoir pourquoi . En tout cas, je crois que le temps avait passé . Combien de fois l'avais-je vidé de son sang ? Excellente question, à laquelle je ne puis répondre puisque je n'avais pas de notion de temps il y a quelques instants .
Je lui ais posé une simple question . Mon regard perdu plongé dans le sien . N'étant plus affamée, je peux regarder autre chose que sa belle gorge, sur laquelle une lueur bleue est apparut, faisant de mes deux marques de crocs, des cicatrices bien blanches . Je me rends alors compte qu'il est plutôt mignon, comme on le disait en bas . Jeune, Séduisant et Puissant ... Il a tout pour lui . Nous, pauvres créatures, nous n'avons plus que la jeunesse et la puissance; et encore ... Nous n'avons plus une seule once de beauté, je crois .
Il me réponds, qu'il ne sait pas . Il s'était levé et s'était un peu mouvé . Il s'approche de moi et m'attrape les bras ... Je ne peux m'empêcher d'avoir un très léger mouvement de recul; Et oui, faites-vous attraper ainsi pendant un combat et vous verrez où vous finirez ... Vous crèverez, ou, au pire, vous aurez un bras cassé, une grosse blessures bien béante et sanguinolante ... Je sais, que ce n'est peut-être pas pareil là, avec lui, mais je n'y peux rien, c'est devenu mes reflexes de survie habituels . Il approche de mon visage, et lèche le sang resté sur mon menton . Son Sang . Je m'étais légèrement frustrée en le voyant venir; peut-être que ce qu'il m'avait montré maintenant, s'était juste 'comme ça', histoire de m'apater, et que après, j'me prendrais un sale coup ... Non, juste, une léche . Je me détendis alors légèrement, puisqu'il ne me ferait rien ... Pour l'instant . Oui, je n'ai pas tellement confiance en lui; je n'ai confiance en personne . Chacun de ses gestes, je devrai les analyser attentivement afin de ne pas me reculer ou tenter quelque chose contre ce qui pourrait être une 'menace' pour moi .
Il me répondit alors, de plusieurs raisons . La première, qu'on ne sait pas si je pouvais manger autre chose; J'espère qu'il ne sera pas vexé d'apprendre que je pense ne rien vouloir d'autre, aussi ... Sa seconde raison, est que cela faisait près de deux longues semaines que je n'avais rien dévoré; très bonne raison ... La troisième, il aurait envie de me faire plaisir ; Ha ? ... La quatrième, que je l'aurais très sûrement tué pour boire son sang, ou que je serais morte de soif ; Je l'aurai attaqué, je confirme ... La cinquième, il pense que cela fait moins mal quand on est consentant ; eumh ... Cela, je n'en sais rien, j'imagine que oui car on se débat moins, et donc les crocs n'arrache pas la chair au passage . La sixième, il m'aime ; et me propose son sang dès que j'en ai envie , et même du sang extérieur si je me 'lasse' du sien . Pourquoi faut-il qu'il me dise cela ? Déjà que son sang m'a été exquis, il faut qu'il m'invite à en reprendre n'importe quand ... Autant vous le dire tout de suite, j'ai déjà envie de reprendre de son sang ... La septième, est que je resterai auprès de lui si je deviens, entre autre, accro à son sang . Une huitième raison, est que lorsque j'ai soif, mes yeux virent au rouge vif; et visiblement, les gens ' de la surface ', n'ont pas d'yeux rouge ...
Je le regarde de mes yeux fait d'émeraude . Il fait de même, d'ailleurs . Pourquoi ? ... Est-ce que le fait de dire 'je t'aime' à quelqu'un justifie tout ce qu'on lui offre ? Je soupire une nouvelle fois et détourne le regard . Je vois un truc, un objet qui reflète notre image ... Je peux le voir . Sa courte chevelure noir, sa carrure musclée, ses yeux de glace posé sur moi ... Et ... Je peux me voir, moi, enfin, je crois ... C'est la première fois que je me vois ... Je cligne des yeux plusieurs fois . Je sais que c'est moi, d'instinct ; je vois ma maigreur, mes cheveux de feu d'ordinaire crasseux, et maintenant propres . Je vois mes yeux d'émeraude, mes ongles légèrement tranchants, mes crocs, mon visage, mon corps ... C'est étrange ... Ma respiration se fait plus profonde, comme si je peinais légèrement à respirer . Je n'aime pas cette image . Elle me fait peur ... Et mon corps, si stupide, qui me demande de mordre cette personne; alors que je sais pertinement que c'est 'moi' ... Je porte ma main à ma gorge; elle connait pourtant le goût de mon sang ... Mais, c'est la première fois que je me voie ... Je soupire; je ne suis vraiment pas belle . Je me demande même comment il fait pour 'm'aimer', me trouver belle, me toucher, me vouloir près de lui ... Je suis plutôt repoussante, je ne ressemble presque plus à une femme ! Je soupire profondément et laisse mes cheveux tomber sur mon visage; cachant mes yeux . Non, je ne pleure pas, je regarde juste le vide, comme absente ... ' Pourquoi ' est le seul mot qui me brûle encore les lèvres ...
J'avala difficilement ma salive . J'avais pratiquement ... Envie que l'on me jette dans mon ancienne cellule ... Je m'y étais tellement habituée, qu'il m'était difficile de vivre ailleurs; de songer vivre ailleurs ... Le froid de cette cellule, le sol plus dur que du diamant ... Ses murs hauts dressés ... Ma cage ... Je ... Ma cage ... Je suis donc incapable de vivre autrement que dans le sang, la chair déchiquettée et le combat ? Y arriverais-je ? Est-ce que seulement je voudrais vivre autrement ? Je frisonnai légèrement, le regard toujours 'perdu' dans le vide, comme regardant quelque chose que moi seule pouvait voir .
Je releva la tête, et le regarda ; Je ne le comprenais décidement pas . 'Aimer', comme il le prétend, une telle créature, si infâme ... Assoiffée de son sang plus que jamais ... Comment arrivait-il à me regarder en face ainsi ? Les miens, quand ils me regardaient, abbaissaient le regard par soumission, ou au contraire, me défiait ... Mais lui, lui ... Ce n'est pas de la soumission, ni de la provocation, je ne sais même pas ce que c'est ! Sa m'énerve ... Oui, ça m'énerve ... J'ai envie ... de lui hurler d'arrêter, qu'il me laisse, qu'il est trop étrange ... Je ... Mais ... Rien ... Aucun son ne sort de ma bouche, mes lèvres ne remuent même pas, et n'essaient même pas de bouger ne serait-ce que d'un millimètre . Je reste là, à le regarder, avec mes yeux d'émeraude complètement perdus ... On aurait dit une pauvre chienne errante .
Revenir en haut Aller en bas
Loopina

Loopina


Messages : 1073
Date d'inscription : 22/05/2011
Age : 31
Localisation : Derrière un crayon

- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptySam 11 Juin - 18:15

Le silence. Ce silence qui s'installe. Seule ma voix le perturbe. Ce pauvre silence... Je ne l'aime pas. Il m'exaspère. En même temps, je n'ai rien à ajouter, et elle n'a rien à me répondre. C'est triste. Je me sens nul. Elle n'est pas heureuse ça se voit. En même temps, à quoi je m'attendais ? Elle n'allais pas sauté partout en hurlant « yaouh je suis libre ». Je me sens mal. Je perd pieds. Je voudrais l'enlacer, la protéger. J'aimerais qu'elle se sente bien avec moi... Il faut que j'arrête mes rêves et mes fantasmes. Je vais me contenter de l'humaniser, et une fois fait, je la relâcherais... Je lui offrirais des papiers, et assez d'argent pour qu'elle vive très bien jusqu'à la fin de sa vie, sans lever le petit doigt. Puis je l'oublierais. Parce que mes sentiments ne seront jamais réciproques. Je le sais, c'est écrit dans le temps... Le temps... Avec le temps tout s'efface, même les pires souvenirs... Et si je remonter le temps ? Et si j'allais empêcher la mort de ma mère ? Non... Elle est morte de maladie... Et si je tuais mon père ? Les gens comme elle... Les gens comme nous, ne seraient pas traité ainsi.

Je la regarde. Elle se regarde dans le miroir. Elle semble... Elle semble terrorisé par ce que lui renvois son reflet... Le feu me brûle les mains... Je veux faire fondre ce verre... Je suis capable d'être assez chaud pour ça... Je la regarde. Je la fixe, je n'arrive pas à défaire mes yeux d'elle. Elle semble si... Souffrante. Mais elle ne dit rien. Elle ne me dit rien, elle ne me confit rien. En même temps, la confiance s'acquit avec le temps qui passe. Pour le moment, à ses yeux, je ne suis surement qu'un pauvre con, qui l'a faite souffrir toute sa vie... Et qui « veut un enfant d'elle ». Cet enfant, je n'en veux pas. Mais ça elle n'en sait rien. Je cherche actuellement un plan pour lui éviter ça. Je ne veux pas la toucher, pas ainsi. Ou alors, seulement si je l'attire, seulement si elle le veut. Vivement que je sois assez puissant... Assez puissant pour tué tous ceux qui aime faire du mal à ces « créatures »... Je les tuerais, jusqu'au dernier. Et ensuite j' humaniserais les hybrides. Et je tuerais les fortes têtes ou ceux qui mèneront ou voudront une guerre contre les hommes... Ce sont de belles paroles, de beaux projets. Mais je dois attendre d'avoir toute ma puissance. Pour le moment je ne suis qu'un faible.

Avoir soigné Kaori, puis avoir régénéré mon sang, et m'être utiliser de mon eau et de mon feu pour la baignoire, ça m'a déjà épuisé. Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités... Et pour le moment, je suis faible. Je n'arrive pas à l'utiliser à mon aise. En même temps... Ça ne fait que dix ans, que mes pierres se sont activées. A ma puberté donc, comme pas mal des pouvoirs... Je me sens vidé d'énergie. J'ai soif, j'ai faim, et surtout j'ai envie de dormir. Mais là, je me néglige. Je me néglige pour elle... Parce qu'elle n'est pas bien, et ça me poignarde le cœur. Je me sens si mal de la voir ainsi. Elle ne dit rien et j'aimerais bien savoir ce qu'elle pense. Alors je puisse dans mes dernières forces et j'active ma Pierre de la Télépathie. Aussitôt je suis attaqué par toutes les pensés des gens qui se trouve dans un rayon d'un kilomètre autour de moi. J'ai mal au crâne, mais je fait petit à petit le tri. Je les fait taire, et je me focalise sur Kaori. Ça me prend un certain temps mais j'y arrive finalement. Elle se demande comment je peux l'aimer alors qu'elle « ne ressemble à rien »

… Elle se pose des tonnes de questions, et finalement, elle se dit qu'elle veut retourner dans sa cage. Cette révélation m'achéve. Je fais taire la pierre. Elle me regarde. Je la regarde. Je n'ai pas bouger. Je n'ai même pas cligné des yeux, depuis tout ce temps. Je n'ai rien fait. J'ai juste révâssé. J'ai envie de lui crier que puisque qu'elle veut retourner dans sa cage ben elle y retournera ! Puisqu'elle aime tant ça, ben je lui ferrait un traitement pour la maltraiter d'avantage ! Je ne dis rien, je me tait, j'inspire, je réfléchit. J'ai bien raison... Je me trompe totalement. Sa cage, c'est juste quelque chose qu'elle connait. C'est normal que quelque part elle s'y sente « en sécurité » ça n'a rien à voir avec moi. Elle est juste dans un endroit totalement inconnu. Elle a peur... Peur de l'inconnu. Je voit dans son regard qu'elle est totalement perdue. Comme un animal qui n'a plus ses repères, ses marques. Je ne bouge pas, je reste un très long moment sans rien faire comme si je m'étais endormit debout, ou plutôt, comme si je m'étais statufié. Je ne dis rien. Je réfléchis. Il faut que je lui prouve qu'elle ne risque plus rien maintenant...

Mais comment faire ? Je ne sais pas, j'hésite... Une idée me viens alors. Je bouge finalement, je cligne des yeux, et je m'approche d'elle. Je lui prend le poignet, plus durement que ce que j'aurais voulut faire. Tant pis, je ne suis pas doux, je le sais, je n'y arriverais surement jamais. Même avec toute la volonté du monde. Je l'attire vers moi. Puis je lui cite chaque objets de la pièce. Et je lui dit ses fonctions, et ensuite je lui explique les fonctions, si je juge qu'elle ne les connait pas. Exemple : « ça c'est un lit, ça sert à dormir. C'est confortable et on dors mieux quand on est bien !». « Ça c'est une armoire, on y range des objets, ici des vêtements. Les vêtements servent à couvrir son corps, à le protéger des yeux des autres, mais aussi à se protéger du froid, pour ne pas tomber malade. ». Je m'arrête à l'armoire. Tout ce qui est dedans est pour elle. J'ai choisit des choses qui sont approximativement à sa taille. Bien sur, elle va changer, je l'espère. J'ai prit de tout, sous-vêtements, pyjama, robes, jupes, pantalons, pull, écharpes, gants, bonnets, chemises, débardeurs, t-shirt, shorts. Je lui en montre un de chaque et je lui explique. Je fait pareil avec les chaussures. Chaussures de ville, de campagne, de mode, de fille, pratiques, de sport. Tout, absolument tout. Je lui dit aussi qu'il y a des vêtements pour fille et des vêtements pour garçon.

D'ailleurs je lui montre les miens, et j'en profite pour lui dire les fonctions d'une « commode ». Elle va surement ne pas retenir la moitié de ce que je lui raconte. Mais je m'en moque, je le répéterais autant de fois qu'il le faudra. Je veux juste qu'elle voit qu'il n'y a rien de « mauvais » ici. Je suis la seule chose vivante et peut-être, nocive pour elle. Je fait tous les objets de la chambre. Livres, bibliothèque, fauteuil, bureau, chaise, ordinateur, lampes, fenêtres. Je m'attarde même sur les détails : le tapis, les oreillers, les draps. Tout n'importe quoi, la table de nuit. Je vais même jusqu'à l'utilité d'accrocher des tableaux ou des rideaux. Je suis sur qu'elle n'y comprend rien. Je continue quand même. La tête me tourne quand je l'emmène dans la salle de bain, et je continue mon cirque. Heureusement la maison n'est pas si grande... Je m'attarde sur les toilettes, puis après je la traine dans la salle à manger. Table chaise, elle connait. Je cite le nom de la pièce. L'odeur du poulet grillé là remplie. Je sourit intérieurement puis je lui montra la télé. J'explique, je l'allume, je lui met la télécommande dans les mains, puis je l'éteins et je la traine dans la cuisine.

Ça me prend un temps fous à lui décrire tout les appareils électroménagers. Je termine par le frigo, je lui montre les aliments que « les gens de la surface » peuvent manger. Je fait tout, du légumes au pot de yaourt. Je dis ensuite qu'on doit les faire cuir avant de les manger. Je lui montre comment on allume le gaz, puis je lui ordonne de ne pas le faire toute seule, parce que c'est dangereux. Je termine ma démonstration par le four. Je l'ouvre je sort le poulet. Il est doré, ça sent bon, et j'ai faim. J'éteins le four et je pose le plat sur le plan de travail. Je l'ai prit à mains nue. Mais je lui dit de ne pas faire ça. Qu'il y a des gants pour prendre les plats chauds. Et je lui montre. Ensuite je lui raconte que moi ça ne me fait rien parce que je maitrise le feu. Remarque, elle aussi...


- Tu maitrise peut-être le feu, mais le collier que je t'ai mit, t'empêche d'utiliser tes pouvoirs... Alors tu te brûleras quand même... Et n'essaye pas de l'enlever, tu n'y arriveras pas...

Je soupire puis je m'assieds, je suis fatigué, je n'ai plus de salive... Je me serre un verre d'eau, puis je me lance dans le découpage du poulet. Je prend un bout de blanc, bien tendre, je souffle dessus pour qu'il ne soit pas chaud, et je lui met dans la main. Je veux qu'elle goûte... Je n'attends pas de voir si elle le fait. Je me prend une part, et je mange, parce que j'ai trop faim. Et je n'ai plus d'énergie. Je suis encore une fois inoffensif. Elle pourrait me tuer si facilement... Je soupire et je mange jusqu'à être repus. Je suis bien là. Je la regarde enfin. Je me demande ce qu'elle pense. J'aimerais qu'elle me dise quelque chose. Non en fait... En fait j'ai envie qu'elle me morde... J'aimerais tellement qu'à nouveau elle plante ses crocs dans mon cou. Cette sensation... Elle est si douce. J'ai l'impression de faire qu'un avec elle quand c'est comme ça. Ça me procure un plaisir, presque jouissif. C'est encore mieux que de faire l'amour...

Je me dis que j'ai un problème... Ou peut-être pas en fait.. ? Après tout, il se peut que ce soir le seul contacte que nous aillons véritablement tout les deux. C'est normal que je m'en délecte. Au fond de moi, je me dit que je préfèrerais qu'elle n'aime pas la nourriture, comme ça, elle se vengerait sur mon sang. Et ce serait bon... J'aimerais... Je soupire et j'effleure la cicatrise laissée par ses crocs, du bout de mes doigts... J'aime ça je crois. Je trouve ça bon... C'est certainement les plus belles cicatrises de ma vie. Je ferme les yeux, et je me demande pourquoi je l'aime. Je voudrais répondre à sa question... Franchement ? Je ne sais pas. On ne choisit pas l'amour. On le subit. C'est tout. Je l'aime. Point. Il n'y a aucune raison... Et mon amour à dépassé son enveloppe charnelle.

[C'est court, désolée :/]
Revenir en haut Aller en bas
http://www.harmonia-pony.fr/index.php
Invité
Invité




- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptySam 11 Juin - 21:50

» . Je me demande, à quoi il pense ... Il ne m'a pas quitté des yeux une seule seconde ... Depuis bien longtemps maintenant . Je ne l'ai pas non plus quitter des yeux, mon regard vert scintillant transperçant ses yeux de glace . Je ne suis pas mal à l'aise quand je le regarde, je n'ai pas peur . Je n'ai pas non plus de signe de soumission ou de provocation ... Non, je suis juste, neutre . Calme . Bon, j'ai bien l'air d'une pauvre chienne errante perdue, sans maître, affamée et maltraitée, mais, c'est normal ... Enfait, je crois que j'ai, ce drôle de sentiment qu'il m'a fait passé, dans les premiers ceux qui, je crois, étaient qualifiés de 'mauvais' ... je crois que cela s'appelle... euh. ... la Peur . J'ai déjà ressentis ce sentiment, la première fois que je suis arrivée ici; mais il s'est vite dissipé, laissant place à la haine, et l'indifférence par la suite . Oui . Je crois que j'ai peur ... Tout est si nouveau pour moi ... Ces objets, ces odeurs ... Tout, tout ... Je ne connais même pas le quart de ce qui m'entoure , je crois ...
Je me suis perdue dans ses pensées . C'est alors qu'il m'a prise par le poignet et tirée avec lui; avec une certaine brusquerie, toujours ... Je me demande si il sait être 'doux' ou si il ne peut pas ... A moins, que cela ne soit comme cela que l'on prouve son 'amour' à son prochain ? Je n'en fichtre rien ... Alors, il se met à me parler . Enfait, il m'explique . Tout . Tout ces drôles d'objets ... Il m'explique tout ! Passe dans les moindres recoins des pièces, s'attardent sur certains objets . J'apprends ce qu'est une 'commode', les 'toilettes', le 'lit', les 'brosses' - il y en a différentes d'ailleurs, pour les 'dents' et les 'cheveux', si j'ai bien tout retenu ... Il faut dire, il me décrit tout, mais, je n'ai pas un débit de mémoire assez important pour retenir en une fois ! Et je crois, qu'il le sait . Je l'écoute attentivement, je regarde les objets et le suis partout . J'en apprends un peu plus sur ce qui m'entoure; et contre tout attente, je découvre qu'il n'y a rien de trop 'dangereux' comme j'aurais pu me l'imaginer ... A moins qu'il ne mente, mais je ne crois pas qu'il le fasse .
Finalement, on arrive dans une autre pièce, avec pleins d'appareils bizarres nommés 'appareils électroménagers' ... et la pièce, une 'cuisine' . Il y a une drôle d'odeur, qui ne m'est pas désagréable, mais pas agréable non plus . Cela me change de l'odeur de la mort, après tout . Je regarde Kyo sortir ce qu'il a, je crois, appelé 'poulet' ... Il est d'une couleur un peu dorée . Il me dit alors de ne pas faire comme il l'avait fait; c'est-à-dire, directement avec les mains pour le sortir du four , car lui, il maitrise le Feu . Je le regarde et, avant de lui répliquer que moi aussi, il me déclare que le collier qu'il m'a mit en arrivant ici m'empêche d'utiliser mes pouvoirs .
Ha ... Voilà pourquoi je ne pouvais pas gérer son sang, ni faire ce que je veux de mes flammes préférées ... Je n'avais aps réussit à me transformer non plus, en arrivant ... Bon, au moins, c'est dit ... Il découpe ce 'poulet' avec un couteau; Tiens, il est doré à l'extérieur, et plutôt blanchâtre à l'interieur ... C'est bizarre ... Il souffle sur un morceau de ce 'poulet', et me le met dans la main . Il ne regarde pas si j'y touche, et se met à se délecter de sa propre part dont il s'est servit juste après . Oh ... C'est vrai ... Je le regarde manger avidement . Il est vrai, qu'il doit être fatigué . Je me demande comment il fait pour tenir encore debout ... Il s'est occupé de moi, a tout de même pas mal utiliser ses pouvoirs - pour moi - parler pendant des heures pour tout m'expliquer ... Hum, en somme, il s'était épuisé pour moi, je crois .
Pour lui faire plaisir, je décide de gouter à cet étrange met dont l'odeur est tout aussi étrange . Je le porte à ma bouche, et en prend un tout petit bout ... Non, enfait, je n'ai même pas eu le temps d'arracher le bout que mon corps s'est révolté contre cette nourriture . J'ai sentis ma gorge se serré, mon ventre à hurlé et j'ai eu un gros haut-le-coeur . Je l'ai immédiatement sortit de ma bouche et ait porté ma main à ma gorge qui m'interdisait d'y toucher même qu'un peu ... J'ai grimacé légèrement d'inconfort face à cette situation inhabituelle . Je posai alors le morceau qu'il m'avait donné avec le reste du 'poulet' et m'assis; au moins, s'était clair, je ne pourrais me délecter que de Sang durant toute ma vie ... Et durant mon séjour ici; uniquement de Son Sang ... J'avoue que cette idée ne me déplaisait absolument pas ... Son Sang était si délicieux ... Bien que repue, j'avais envie de plonger mes crocs dans sa gorge; que je regardais de nouveau, sans pourtant avoir trop faim ...
Kyo me regarde de nouveau . Moi, je regardai son cou, puis j'ai regardé autour de moi, essayant de me commémoré de chaque nom de chaque instrument de cette pièce ; j'avoue ne pas y être trop arrivé , c'était encore un peu trop compliqué pour moi . Je soupirai et le regarda de nouveau, puis, je regarda mes mains; autrefois pleine de morsures ... De mes propres morsures à vrai dire ...
- Puisque tu peux regénérer ton sang à volonté ... Que tu ne crains pas le Feu ... Et que peu importe les plaies que l'on t'apporte, tu en guéris ...
Commençais-je alors, puis, avant de pouvoir lui laisser le loisir de dire quoi que ce soit, je le regarda et continua :
- ... Pourquoi ce collier ? ... , je porta une main à ce collier, Tu ne crains absolument rien, et je ne peux absolument rien faire ... , je soupirai de nouveau, fermant les yeux , ... Au moins, il est joli ...
Je finis ma phrase ainsi . Oui, il était joli, je trouve . Un beau collier dans un matériau pur, un peu blanc . Je l'avais vu dans le 'miroir' - oui, j'avais retenu le nom de cette chose qui reflétait mon horrible corps . Et, je l'avai trouvé joli ...
Une question me traversa l'esprit peu après, lorsque mon regard s'attarda sur les restes du 'poulet' . Je ferma les yeux :
- Je ne peux me nourrir que de sang ... Quand je serais libre - si je le suis un jour - je serais donc obligée de tuer ces gens de 'la surface' ... Non ?
Et, m'autoriserait-on à tuer ces gens ' de la surface ' ? Il faudra pourtant bien que je me nourrisse, non ? Enfin, il me répondra ... En attendant, je le regarde de nouveau, ouvrant donc les yeux . Ses yeux sont si glacials, si bleu ... Mais ... Mais, j'y lis une invitation à le mordre; je ne sais pas si je me fais des illusions, mais un tel regard, pour un vampire comme moi, c'est uniquement cela que ça veut dire ... Je fronçais les sourcils :
- Pourquoi me regardes-tu ainsi ? Un tel regard est une invitation, pour les Vampires ...
Lui dis-je alors calmement de ma belle voix; elle n'était plus froide . Elle était juste ... oui, juste neutre . Mais, s'était déjà bien, je trouve, puisque, ou je ne parlais jamais, ou je parlais plus que froidement, avec les autres . Je faisais un effort, je crois ... Pourquoi ? hé bien... Je suppose que c'est parcequ'il fait des efforts, lui aussi . En général, j'essaie de rendre la pareille ... Bon, normalement, c'est du ' tu m'griffes, j'te massacre ' ... Enfin, bref, de toute façon, puisque je vais passer un bout de temps ici, avec lui, autant m'y habitué au plus vite .
Revenir en haut Aller en bas
Loopina

Loopina


Messages : 1073
Date d'inscription : 22/05/2011
Age : 31
Localisation : Derrière un crayon

- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptyMar 14 Juin - 4:52

La chair. La chair du poulet dans ma bouche. J'ai faim, si faim. Je mange jusqu'à ce que mon estomac menace de tout me faire régurgiter. Je regarde le bout de poulet. Elle l'a reposé. Mais il y a une légère trace de croc. Au moins elle a essayer. Je soupire et je met le plat dans le frigo, puis je lave la place et je regarde Kaori du coin de l'œil. Elle me regarde. Non plus maintenant. En fait ça dépends des moments. Elle semble admirer ses mains. Je les regarde aussi. Elles sont couvertes de cicatrices. Tout comme ses bras. Ce sont des traces de morsures, identiques à celles que j'ai dans le cou. Elle s'est mordu pour essayer de survivre. Un frisson me parcourt. C'est pour moi de l'auto mutilation. Je n'ai pas envie qu'elle souffre. Je ferrais tout pour qu'elle ne souffre plus jamais. C'est MA Kaori. Mon amour. Ma princesse. Ma protégée. Mon... Ma... Enfin... Avant d'être tout ça, il faut que je lui apprenne qu'elle n'appartient qu'a elle même. Même si je crois qu'elle le sait.

Elle parle. Elle m'offre le son de sa voix alors que je ne lui ait rien demandé. Ça me fait plaisir. Elle énumère mes « qualités ». Ou plutôt celles de mes pouvoirs. Puis elle s'arrête. Un très court instant. Mais je ne cherche pas à l'interrompre. D'une parce que ce genre de phrase en prévois d'autres, et de deux parce que j'aime trop entendre sa voix. Surtout qu'elle n'est plus froide comme tout à l'heure. Non. Elle n'est pas très douce non plus. Elle est neutre. Elle est agréable. Sa voix, elle est jolie. Et moi, je suis totalement amoureux. Elle pose ses émeraudes dans mes cristaux. Puis elle enchaine. Elle me demande pourquoi je lui met ce collier, puisque visiblement je ne risque rien. Sur ce point elle n'a pas tord... Elle conclue en me lançant qu'il était joli. Et ça me fait plaisir. Je m'étire la nuque, et je fait craquer mes os, puis je prend la peine de lui répondre.


- Évidement qu'il est joli, c'est moi qui l'ai fabriqué, et ensorcelé. C'est de l'or blanc, c'est un beau métaux. Et puis ce n'est pas parce que je risque rien que c'est le cas de tout le monde. L'appartement pourrait brûler... Et quand on sortira dehors, il n'est pas question que tu te transforme en louve, ou que tu utilise tes pouvoirs sur les gens. Enfin tu ne seras pas assez bêtes pour ça je pense. Mais on est jamais trop prudent, alors il vaut mieux t'habituer toute suite à ne pas utiliser tes pouvoirs...

Je suis brusques dans mes paroles. Encore... Alors que j'ai essayé de lui répondre avec la voix la plus douce possible. Mais apparemment je n'arrive à rien. Je n'y arriverais jamais. Enfin, il ne faut pas que baisse les bras. On efface pas vingt-cinq années de tortures aussi facilement. Je la regarde, elle me regarde. Elle regarde le frigidaire et elle parle de nouveau. Je l'écoute. Elle soulève une question qui est loin d'être idiote. La réponse qui me viens c'est un simple « oui ». Le problème c'est que si elle fait ça, elle va être recherché par la police et tout le bazar de la société. Et elle ne sera jamais en paix. Je réfléchit, il faut un autre moyen pour qu'elle ne tue pas de gens.

- Et bien... Il existe des « banque de sang »... En fait dans les hôpitaux, des endroits pour soigner les gens blessés. Mais sans magie. Des gens donnent de leurs sang pour sauver d'autre gens, qui en on perdu beaucoup. Ainsi on fait des « transfère » de sang, qu'une personne à une autre. Bref... Le sang n'est pas utilisé aussitôt, alors il est stocké. Dans des « banques du sang ». Tu peux très bien en volé là bas et te nourrir. Mais fait le seulement quand tu as faim, pas pour le plaisir. Ou au pire, moi je peux t'envoyai mon sang, ou tu veux venir me le prendre. Dans tous les cas : évite de prendre la vie à quelqu'un. Parce que sinon tu ne vas jamais vivre en paix. Et tu seras traquée ...

Elle me regarde à nouveau. Je frémis, je rougis. J'aime qu'elle me regarde. Je veux être le centre de son attention. Elle est belle, si belle. Ses yeux sont merveilleux. Elle me regarde étrangement. Mon corps à moi est toujours aussi glacial, sans la moindre traces d'émotion. Mon cœur pourtant rayonne de bonheur. Elle me pose une question. Pourquoi je la regarde comme ça. C'est une bonne question... En fait je ne sais rien. Enfin si peut-être. Elle me dit que mon regard est une invitation. Elle n'a pas tout à fait faux, j'ai vraiment envie qu'elle me morde. Je frémis, puis je me lève. En deux mouvement je suis à genoux devant elle.

- Et si s'en était une, tu ferrais quoi ? Bon aller viens. On va dormir.

Je me redresse et je vais dans la salle de bain, je me brosse les dents, puis je retire mes habits et je met un bat de pyjama. J'ignore si elle va me suivre. J'ignore si elle va se blottir contre moi. Ou planter ses crocs dans ma chair. Ou mieux, les deux. Je l'ignore, mais je l'espère. La lumière est éteinte. Je réfléchis. Je réfléchis à ce que nous allons faire demain. Je pourrais lui montrer la ville. A travers la fenêtre. Lui apprendre à aller sur internet. Non... Je vais lui demander si elle sait lire, écrire, compter. Et si elle ne le sais pas, je lui apprendrais. Je suis vraiment prêt à tout pour elle... Je soupire doucement et je ferme les yeux...

[Alors c'est court et hyper nul, je suis navrée, j'essayerais de mieux faire T_T]
Revenir en haut Aller en bas
http://www.harmonia-pony.fr/index.php
Invité
Invité




- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptyMar 14 Juin - 5:39

» . Je le regarde de mes yeux d'émeraude, et attends patiemment qu'il réponde à mes questions . Ces questions, que j'ai posées ultérieurement . Il a placé le plat restant dans ce qu'il avait appelé plus tôt le "réfrigérateur", ou "frigo", un truc du genre . Puis, il a un peu nettoyé la 'table', et est resté là, à me regarder; une nouvelle fois . Il a du courage, de me regarder ... D'oser, et surtout, de rester à me regarder ainsi ... Que mes confrères de cellules me regardent, c'est 'normal', je suis comme eux, un vieux débris bientôt cassé, bientôt à jeter ... Mais, un 'sang pur' ... Voilà quelque chose de bien étrange . Cela, est assez ... perturbant, oui, je pense que c'est bien le mot . Mais, au moins, on est 'reconnnut', et, cela offre une certaine satisfaction je dirais . On est plus, la 'bête sauvage', la 'créature infâme', la 'chose à détruire à tout prix', le 'monstre assassin' ... Ou, tout autre choses dans ces tons là . On est ... Quelqu'un ? ...
Il me répondit, au sujet de collier - d'une voix rude et sèche, encore une fois -, que s'était lui qui l'avait fabriqué . Je portais une nouvelle fois ma main à ce dernier et l'effleura de bout de mes doigts . Il m'expliqua qu'il ne fallait pas que je fasse brûler la maison, et que j'en profite pour m'enfuir ensuite, et massacrer tout le monde . Ma foi ... il avait raison, de prendre autant de dispositions . Je ne bronchais pas, et écouta la seconde réponse qui ne tarda pas trop à venir . Il me parla de 'banque du sang' dans des 'hopitaux' . Et , qu'il pourrait m'envoyer son Sang, ou que je vienne chercher son Sang ... J'avoue que, la dernière proposition m'était bien tentante ... Son Sang ... Le gout de ce dernier me restait comme un délice au creux de ma langue, me faisant presque frémir tant je n'en avais jamais gouté de tel .
Au bout d'un petit instant, il se leva et se retrovua à genoux, près de moi . Il me demanda, ce que je ferrais, si s'en était une . Je cru songer à une provocation ... Pas une provocation à mort ou je ne sais quoi que j'eusse pu entendre dans ma cellule, nan, une provocation d'un autre genre . J'eux un très léger sourire et mes yeux bougèrent entre le rouge sang et le vert émeraude . Se que je ferrais ? Mais, à votre avis ? Je suis tentée de le mordre de nouveau, mais ... je pense qu'il ne vaut pas ... ou ... je ne sais pas trop .
Il me dit alors qu'il faut aller dormir . Je le regarde se lever, se brosser les dents avec une 'brosse à dent', puis, enfiler un bas, une sorte de pantalon en tissu, je crois qu'il avait appelé cela un 'pyjama' ... Il se glisse sous les 'couvertures' du 'lit' et éteint la lumière . Moi, je reste là, à le regarder de loin; il est dos à moi . Un dos bien musclé, au passage . Je soupire profondément et ferme les yeux un court instant . Est-ce que je dois le rejoindre ? Je peux rester là où je suis ? Je dois me changer ? Je dois bouger ? Que dois-je faire ? ... Visiblement, il me laisse carte blanche . Je pourrais aussi me délecter à nouveau de son Sang .
Je finis par me lever . Je me dirige vers la 'commode' et sélectionne quelques vêtements que j'enfile . Un short en jean noir, en style déchiré, avec un haut débardeur aux homoplates dégagés, d'une couleur verte, ni trop foncée, ni trop claire . Avec des sous-vêtements, bien sûr, de couleur noire . Je me dirige vers une des fenêtres, une qui est juste à coté de la commode . Je tente de l'ouvrir ... J'aimerais voir la lune . Je ne l'ai vue qu'une seule fois de touet ma vie, je crois ... J'en avais un bon souvenir . La fenêtre ne fait que s'entrouvrir, mais, cela me suffit à observer un peu la lune, accompagnée de ses petites étoiles . Je m'assois sur le rebord de la fenêtre et regarde cette petite boule blanchâtre éclairer la ciel . Elle me fascine .
Je reste un certain moment à la regarder, puis, je soupire silencieusement et me lève de nouveau . Je regarde le 'lit', avec Kyo dedans . Je me demande si c'est vraiment confortable ... En même temps, j'ai envie de l'essayer, mais en même temps, cela me repousse, comme idée . Peut-être, parceuqe c'est trop inconnu pour moi ? Ou est-ce parcequ'il est dedans ? Ou bien .. Parceque, cela me fait songer à ce que je devrais lui 'offrir' en échange de ma liberté - si je l'ai un jour - ? C'est assez confus dans ma tête . Je me sens un peu bizarre; à la fois bien, à la fois mal . Je frémis légèrement . Je m'assois alors, adossée au mur à l'opposé du lit, je me laisse glisser jusqu'au sol . Autrefois, une amrque rouge aurait teinté le mur, étant gravement blessée au dos . Mais là, rien . Aucune douleur, aucun mur rouge .
Je ferme lentement les yeux, et, comme quand j'étais dans ma cellule, une chanson vient me chatouiller les lèvres . Alors, je me met à fredonner doucement . Ce fredonnement se transforme lentement en un chant, timide, chanté tout bas mais légèrement audible :
- Le ciel a perdu ses couleurs . Les gens passés font mal au coeur . La solitude les inondent ... D'où viennent toutes ces mauvaises ondes ? ... Le soir ammène sa douceur . Comme un voile qui balaie nos peurs . Et c'est quand vient l'obscurité, qu'on se sent en sécurité, on sait maintenant qu'il est l'heure, la lune fait de nous ses frères et soeurs ... Et comme des Fleurs de Glace, ont grandis dans la nuit, la lumière nous efface, dans la noirceur on vit ... Comme des Fleurs de Glace, on rêve et on reste unis, des Fleurs au coeur de l'insomnie ...
Le jour revient avec nos pleurs . Je ferme les yeux de douleur . L'esprit du soleil nous fait fondre ... Adieu le silence et les ombres ... La nuit est notre vérité ... Sans elle le masque réapparait . Et c'est quand vient l'obscurité qu'on se sent en sécurité, on sait maintenant qu'il est l'heure ... ( ... )
Je m'arrêta un peu après, soupirant lentement . Je rouvris lentement les yeux et regarda de nouveau mes mains; j'avais, tout de même, par habitude, envie de me mordre . Mes yeux rougirent légèrement, se comémorant sûrement de mon sang coulant dans ma gorge ... Je soupirais alors lentement et referma les yeux .
[ Chanson : Fleurs De Glace - Eisblume ]
Revenir en haut Aller en bas
Loopina

Loopina


Messages : 1073
Date d'inscription : 22/05/2011
Age : 31
Localisation : Derrière un crayon

- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptyMer 15 Juin - 16:45

[Superbe chanson <3 elle a presque pas l'accent allemand xD (hum ça me fait penser que je vais bientôt revoir les miens *Gros Hors Sujet*) Pis le clip m'a fait penser à nos persos (aucun rapport mais bon) ]

Je regarde le mur en face de moi. J'espère tellement qu'elle vienne. C'est carrément une obsession. Ça me fait tourner la tête. Et pour rien. Elle ne vient pas. Elle n'a pas bouger. Elle va dormir dans la cuisine ? Je frémis. Je me sens étrange. A la fois très bien et en même temps très mal. Mais je n'arrive pas à expliquer ce sentiment... Je soupira longuement puis j'entends un bruit. Elle se bouge. Mais je ne me retourne pas pour la regarder. Mon cœur bat très vite, je crois. Va-t-elle venir ? Je suis presque sur que non. Pourtant je ne cesse d'y croire. Laissez moi y croire, si j'ai envie... Ça ne fait que me torturé d'avantage. Mais je dois avoir des côtés masochistes... Elle se change je crois. Je lui tourne le dos, mais je ferme quand même les yeux. C'est idiot parce que je l'ai déjà vue nue. Mais bon...

Elle essaye alors de s'attaquer à la fenêtre. Je ne réagit pas. Elle réussit à l'ouvrir. Je me retourne doucement pour l'observer. Elle regarde la lune, à travers les volets. Un rayon passe sur son visage. Elle est magnifique. Elle resplendit. Je me met sans bruit sur le ventre, la tête tourner vers elle, les bras croisés dessous. Elle s'assit alors. Elle ne va quand même pas dormir par terre !? J'aimerais l'appeler. Pour qu'elle vienne dans le lit... Pour que je puisse la serrer dans mes bras. Mais je ne fais rien. Je ne veux pas l'obliger. Elle a passé tant de temps à dormir par terre, contre le mur froid de sa cellule. Elle ne va pas toute suite se lover dans le lit. Non... Il ne faut pas rêver.

Je ne fait pas de bruit. Elle commence à chanter. Pas très fort. Elle n'est pas sure d'elle. Je ferme les yeux. J'écoute sa voix très légèrement tremblante. Je frémis doucement. Elle est belle sa voix. Comme tout chez elle... Je suis hypnotisé. J'aime l'entendre. Je me concentre pour entendre, et déchiffrer ses paroles. C'est une chanson que je ne connais pas... Qui ne me dit rien. Elle est triste, mais belle. Elle l'est encore plus dans la bouche de Kaori. Est-ce de sa composition ? Je ne sais pas. Je n'ai pas envie de lui demander, et de gâcher ce beau moment. Sa voix me berce. Elle me rappelle les temps doux... Ceux avec ma mère. Ma mère chantait... Tout le temps... Elle avait des rythmes différents selon la journée... Elle savait aussi jouer du violon... Et du piano. Mon père s'asseyait prés de la cheminé dans un fauteuil. Il me prenait sur ses genoux, et on l'écouter... Jusqu'à ce que je m'endorme...

Jusqu'à ce que je m'endorme...



Je me réveille aux aurores. Je suis lève tôt c'est dans ma nature. Je n'ai pas non plus besoin de beaucoup de sommeil. Je soupire et je me lève. Je regarde Kaori. Elle semble assoupie. Je m'étire et je vais sans bruit vers elle. Je la prend, le plus délicatement possible, je la porte comme une princesse et je la pose le plus doucement qu'il me soit donner de le faire, dans le lit. Je met les couvertures sur elle, puis je la regarde doucement avant d'aller dans la salle de bain. Je prend une douche, une me fait beau. Puis je me regarde dans le miroir. J'essaye de faire des choses « douces « . Des sourires aussi... C'est idiot... Je suis capable de le faire. J'en suis sur. Pourtant rien ne viens, et j'ai juste l'air d'un imbécile. Pourtant, quand il s'agit de mettre une fille dans mon lit, là, je sais être doux...

Particulièrement doux. Je suis plutôt doué pour ça. Pour emmener ces damoiselles au septième ciel... Mais dans ces cas là, je joue un rôle. Ce n'est pas moi. Pas vraiment. Et je n'ai pas envie de jouer avec Kaori. Non... Je veux juste... Juste qu'elle m'accepte, si elle le fait un jour, comme je suis. Je reste un long moment dans la salle de bain, à essayer de rendre mon corps aussi tendre que mon être. Mais rien ne marche. J'abandonne pour aujourd'hui. Je vais m'habiller sans bruit. Je passe un boxer, puis une chemise à manche courte, blanche, et un pantalon en jean noir. Je sors de la chambre et je ferme la porte. Puis j'ouvre les volets.

Enfin « j'ouvre les volets »... J'appuie sur un pauvre bouton pour qu'ils s'ouvrent surtout... Je regarde le jour. Je regarde la ville. On est tout en haut du plus grand immeuble... On à une belle vue. Il y a un balcon aussi. Mais la baie vitrée est verrouillée. Kaori sortira avec moi. Plus tard... Je soupire, j'ai faim. Je vais regarder ce qu'il y a. Pas grand chose. Le frigo est plein. Les placards aussi mais bon... Je sort un saladier. J'y verse des trucs, machinalement. Je fait une pâte. Je rajoute des pépites de chocolat. Ça me fait des cookies. J'essaye de leur donner une forme de cookie... Mais la pâte colle à la cuillière et j'arrive à rien. Alors je le contente de tout mettre sur la plaque du four. Ça me ferra un cookie géant ! Je le met à cuire et je vais lécher le plat. Je fais la vaisselle. Le cookie est prêt.

J'en mange un bout. Il n'est pas mauvais. Je souris, je suis fière de moi ! Je met les restes au frigo, je retourne dans la salle de bain, sans bruit, pour le laver les dents. Je ressors. Je regarde autour de moi. Peut-être que Kaori aura faim en se levant ? Je soupire... Je repense à ses dents dans ma chair et mon corps vibre d'envie. Je souris tout seul. J'ai une idée... Je vais prendre une coupe. Puis je m'ouvre une veine du bras, et je laisse mon sang couler dans le verre. Je le remplit. La Pierre de Vie me soigne. J'ensorcelle le verre, pour que mon sang reste chaud, comme s'il sortait de mon corps. Voilà son petit déjeuner... C'est aussi une façon de voir si elle n'aime que mon sang. Ou si elle aime aussi planter ses crocs en moi...

Je regarde autour de moi. Il faut que je m'occupe. Je n'ai pas envie de regarder la télé. Et l'ordinateur est dans la chambre. Je fixe un objet... Un objet que je n'ai pas montré à Kaori hier. Il est noir. Il est beau. C'est un piano. Je vais m'assoir sur le siège, et je relève le couvercle. Je caresse les touches, sans appuyer dessus. Je repense à maman... Maman... C'est la seule chose qu'elle met laisser. Son talent. Je caresse les touches blanches, puis les noires. Je n'ai pas de partitions. Mais j'essaye de me rappeler de cette mélodie... Les notes me reviennent. Mes doigts jouent automatiquement. C'est « Sonate au clair de Lune », de Bethoveen. Elle me la jouait souvent. J'aimais cela. Je joue avec toute l'aise d'un grand pianiste... Alors que je ne suis rien de tout ça.

Revenir en haut Aller en bas
http://www.harmonia-pony.fr/index.php
Invité
Invité




- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptyMer 15 Juin - 17:51

» . Je restais là, les yeux fermés . J'écoutais le bruit du vent qui soufflait lentement à l'extérieur . Je me laissais bercer par ce dernier . Parfois, il venait un peu à l'intérieur, jouer avec mes cheveux qu'il faisait un peu virevolter . Je le laissais faire, j'aimais bien cela . Je crois, que je m'étais finalement endormis, contre le mur, à même le sol ... Puis, je viens de me réveiller, et à présent, je suis dans le 'lit', sous les couvertures . Je venais d'ouvrir les yeux, lentement . Je me redresse, regarde autour de moi; rien, juste la 'chambre' . D'ailleurs, il n'est pas là, mais, là n'est pas la première chose à laquelle j'ai songé ... Je peux sentir l'odeur du Sang . Son Sang . Il se serait coupé ?
Je commence alors à me lever, lorsque je sens le parfum enivrant de son Sang que mes yeux virent lentement vers un rouge pur . Bien que je suis habituée à ne pas me nourrir souvent - Vous n'êtes nourrit que trois fois par semaine, généralement, en bas, dans les cellules . - Je ne peux que comprendre mon corps d'activer mes cellules vampiriques après avoir goûté un tel Sang, ma foi ... Je porte une main à ma gorge qui commence à se dessécher pour me dire qu'elle veut se nourrir . Je me lève alors, et me retrouve dans la cuisine ; il y a un verre de sang chaud sur la table . Je m’approche et prend le verre que j’hume légèrement ; c’est Son Sang . Je verse le liquide dans ma gorge – puisque, évidemment, il est là pour moi ce verre . Malgré tout, je ne semble pas pleinement satisfaite ; déjà, il doit y en avoir trop peu pour ma gorge, et puis, je crois que je préfère pleinement le prendre de mes propres crocs .
Je Soupire profondément lorsqu'une douce musique parvint à mes oreilles . Elle me berce légèrement . Je me lève, et arrive à une pièce - je crois que c'est le 'salon' ? - . Il est là . Kyo, il joue sur un drôle d'instrument massif, noir et blanc, effleurant doucement les touches du piano; c'est amusant, là, il est doux . Je le regarde un instant de mes yeux entre le rouge Sang et le vert d'Emeraude . Je reste un certain moment un peu éloignée, fermant les yeux, juste écoutant sa douce musique . Je m'approche alors doucement et m'assois à côté de lui, regardant comment il fait, regardant ses doigts effleurer lentement les 'touches' de cet instrument, créant une douce mélodie résonnant dans mes oreilles . Je ne le regarde pas, juste, ses mains . Cela m'intrigue . J'ai envie d'essayer d'y jouer ... Hum, non, enfaite, j'ai juste envie de l'écouter jouer de cet instrument . Je ferme les yeux et laisse la mélodie s'écouler .
Ce n'est que lorsque mon estomac se tord et que ma gorge me hurle de nouveau dessus que je rouvre lentement les yeux . Je porte une nouvelle fois ma main à ma gorge et la serre un peu l'air de lui dire de se taire - je faisais cela parfois avant . Je ne m'étouffe pas, juste, je serre légèrement ma gorge hurlante . Je soupire silencieusement et lève un bref regard vers Kyo . Puis, mes yeux se posent machinalement sur sa gorge, et je sens mes yeux virer au rouge vif . Je serre les crocs et grogne un peu contre moi-même avant de m'éloigner à grand pas pour aller dans la 'chambre', m'adossant au mur et me laissant glisser vers le sol .
Je n'avais jamais autant désiré le sang de quelqu'un ... et cela m'énerve pleinement . Oui, ça m'énerve, je n'aime pas autant vouloir quelque chose à ce point . Et puis, si je suis relâché un jour, je ne vais pas l'avoir à mes côtés tout le temps à ce laisser vider son propre sang ! Sa m'énerve, cela me donne une impressin de dépendance qui me dépasse totalement, qui m'énerve, qui ... qui ... Et pourtant, l'idée de planter mes crocs dans sa gorge, m'est tellement agréable que je ne puis reprocher cela à mes cellules vampiriques ... Je soupire de nouveau; mes yeux sont plus rouge que jamais, alors que je me suis nourrie la veille .
Machinalement, j'ai porté mon poignet à ma bouche . Je l'ai léché lentement et ... et je me suis mordue . Comme autrefois dans ma cellule . Je regardais le vide, sentant mon propre sang - pas très bon, en passant ... - couler dans ma gorge lentement . Je n'éprouvais aucune satisfaction; et ma gorge hurlait de plus belle car ce n'était pas ce qu'elle souhaitait . Au bout de juste quelques minutes, elle cessa tout de même de hurler, et je relâchais alors mon poignet ensanglanté, sans même tenté de réucpérer le sang qui coulait autour ; je ne voulais pas de ce sang là, il n'était pas très bon et en plus ne me rassasiait absolument pas . Mes yeux restaient rouge, rouge vif .
Est-ce que je pourrais faire quelque chose sans que mes sens vampiriques ne me quémande quelque chose ?! Peut-être, quand je me serais habituée à tout cela, oui . Je l'espère du moins ... Je crois, que j'halète un peu . Ma respiration se fait plus profonde et je sens la colère bouillonner en moi . Pourquoi ? Je n'en sais trop rien, mais c'est comme cela . J'ai envie de m'énerver, de hurler, de frapper, de ... de pleurer ? Honte à moi ... Oui, j'ai une certaine boule au niveau de la gorge qui retient mes larmes . Mes yeux ne sont que légèrement embrumés; heureusement . Je crois, que je ne me permettrais pas de pleurer, oh non . C'est un signe trop évident de faiblesse, que je ne supporte pas, venant de ma part en tout cas .
Mon Sang goutte sur le sol tandis que moi, je suis perdue dans mes pensées . Je ne sais même pas à quoi penser, tout m'assaille d'un coup, et cela me fait vraiment mal à la tête . Pourtant je ne fais rien contre . Je laisse mes trop nombreuses pensées se bousculer en moi, créant comme une sorte de bataille . Je n'en retiens même pas un mot, puisque, je ne sais même pas à quoi je pense . Je sais juste, que, j'en ai un peu assez de tout ... Je ... Je veux, quelque chose de différent ... Quoi, je ne sais pas ... Je ne veux plus rien ? Ou peut-être que je veux tout ? Tout se mélange, tout est confus .
Dans tout cela, une seule chose retient mon attention; Quelqu'un avait déjà eu un aussi bon Sang que celui de Kyo . J'étais petite, mais, je m'en souviens finalement . Ses traits sont flous, mais, je sais que s'était un jeune homme, d'environs une quinzaine d'années alors que je n'en avais que sept . Il me prenait dans ses bras et me calinait parfois, m'apaisant quand j'avais peur; peur de quoi ? Je ne sais pas, puisque, mes peurs passées ne valent pas celles que j'ai eut ces dix dernières années . Qui était-il ? Un Vampire ? Oui, je crois bien . Je me rappel juste, de ses caresses et de son Sang si délicieux ... Je crois, qu'il se délectait aussi de mon sang, et je le laissais faire, le lui offrant en souriant ... Enfin, je me souviens, que je l'aimais bien, et qu'on restait parfois ensemble, lui adossé contre un arbre dans une forêt - je ne me rappel plus de cette forêt par contre - , juste moi dans ses bras . Je sais que jétais bien avec lui . Et que son sang, je le désirais plus que tout . Mais, je ne me souviens de rien d'autre de cet adolescent qui était un peu comme mon grand frère; c'est comme ça que je le sens .
Je me retrouve un peu dans cette situation - bien que ce ne soit pas le même en face de moi, et que je ne reverrais d'ailleurs jamais mon 'grand frère' . Mon corps quémande violemment un sang qui lui est trop exquis, et veut aller le chercher de ses propres crocs . Pourtant, lui je ne le considère pas comme mon grand frère, ni quelqu'un que j'affectionne; en tout cas, pas encore . Pour moi ... euh ... Je ne sais pas ce qu'il est pour moi . Je n'en sais rien . Je ne le hais pas, ça c'est sûr ... mais, ce n'est pas quelqu'un que j'affectionne non plus ... Bien que parfois, je me demande ce que cela serait si il était doux avec moi; ou si il me prenait avec lui ... Je n'en sais rien, je crois que c'est encore très confus; après tout, cela ne fait que deux jours qu'on se connait . C'est normal que je ne sache pas encore trop ... Je me forgerais mon idée avec le temps . Je sais que pour l'instant, c'est juste, confus, il prend soin de moi et tout, m'offre son délicieux sang sur un plateau d'or , prétend m'aimer ... Mais, il est assez dur dans ses gestes, et c'est lui qui est à l'origine de mes malheurs; même si il n'a 'jamais voulut me blesser' et aurait voulut me libérer, moi et mes confrères .
Vraiment, je ne sais que penser de lui ... Mais, au fond, quelque chose me dit d'être sympathique avec lui . De lui sourire, ou des trucs comme cela ... Pour lui faire plaisir ? Ma foi, je n'en sais rien ...
Revenir en haut Aller en bas
Loopina

Loopina


Messages : 1073
Date d'inscription : 22/05/2011
Age : 31
Localisation : Derrière un crayon

- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptyJeu 16 Juin - 13:44

Je joue. Je joue doucement cette mélodie qui me rends nostalgique, et qui en même temps me berce... Qui m'apaise. Je ne vois pas le temps passer. Je ne sais pas combien de temps j'ai joué. Mais je sens vite une présence prêt de moi. C'est Kaori. J'ai envie de lui sourire. Mais mon corps est en transe. Je fait comme si je ne l'avais pas remarqué. Même si au fond je l'analyse, je l'étudie. Je suis sur qu'elle a bu mon sang dans le verre. Ses yeux ont une légère surbrillance rouge. Elle a soif. J'espère qu'elle va me mordre. Qu'elle va planter ses crocs en moi... Mais elle ne le fait pas. Elle se contente de porter ses mains à sa gorge. Puis elle part. Je serre les dents. Qu'est-ce qui pouvait bien clocher chez moi.. ? Ha oui... Je suis le fils de celui qui l'avait torturé pendant des lustres...

Je soupire. J'ignore ce qu'elle fait, mais je suis sur qu'elle se mord... J'infiltre alors ses pensées sans m'arrêter de jouer... Je l'entends dire qu'elle veut mon sang plus que n'importe quoi, et que ça l'agace. Je crois que ça me rend heureux quelque part... Je continue de jouer, même quand elle se mord. Mon coeur cesse de battre. Je ne sais pas comment l'empêcher de faire ça. J'ai beau lui dire que c'est moi, et moi seul qu'elle doit mordre, elle persiste à ne pas m'écouter. Elle ne me mord pas et elle se pourrit le poignet. Je suis troublé. Si mes doigts ne jouaient pas seuls, machinalement j'aurais certainement enchainé les fausses notes...

Je sens, j'entends les sentiments qui lui passe dans la tête. Elle veut hurler pourquoi ? Elle se sent faible ? Je soupire. Je ne sais pas quoi faire pour l'aider, puis lui donner une trace de sourire. Et ce corps qui est dur comme la roche. Il faut vraiment que je mette des gants. Que je sois plus doux. Quitte à prendre le côté que je prends avec les damoiselles. Tant pis, si je fait ça en continue, peut-être bien que mon corps s'y habituera. Et qu'il sera doux de lui même, sans que je me force... J'écoute de nouveau ses penser. Elle ne sait pas ce qu'elle veut. Visiblement. Non c'est plus complexe. Embrouillé. Emmêlé. De quoi donner de bons maux de tête. Elle veut tout, elle veut rien. Ses pensés sont un véritable sac de nœud géant. Et je ne peux rien faire pour le mettre à plat.

La suite ses ses pensés me coupe les jambes... Je fais une faute note, je crois et je m'arrête de jouer. Elle pense. Elle pense à « son copain le vampire ». Non je ne suis pas jaloux. Ais-je des raisons d'être jaloux d'un vampire qui si cela ce trouve, n'existe plus ? Elle me compare à lui. Ou plutôt elle compare mon sang au sien. Elle dit qu'ils s'échangeait leurs sang. Est-ce comme ça que font les vampires pour se montrer leur amour ? Je ne sais pas. Non. Attendez ! C'était « son frère ». Enfin sentimentalement. Son grand frère même. Je ferme les yeux. J'essaye de réfléchir. Mais maintenant, mes pensés sont autant embrouillées que les siennes. Je frémis, j'ai un léger vertige...

Elle parle ensuite de moi. Voilà donc la vraie comparaison entre lui et moi... Il était doux, pas moi. Elle l'aimait, pas moi... Elle aime mon sang sans raison. Sans sentiments. J'en ai trop entendu. Je fait taire sa voix dans ma tête et je me lève. Je vais dans la cuisine. Elle a bu le verre... Je vais dans la chambre. Elle a l'air d'être bien loin... Ses yeux sont d'un rouge vif, puissant. Encore pire qu'hier... Ça en devient légèrement troublant. Son poignet saigne, et son sang goutte sur le plancher...


- Arrête de te comporter comme un animal !

Ma voix n'a jamais était aussi froide, glacée, glaciale... Elle me surprends moi même. Ce n'est pas comme ça que je vais réussir à entrer dans son cœur. Tant pis, je ne le serais jamais, je le sais. Je sais que pour elle je ne suis rien, et je continuerais à rester rien pour toujours. Je n'ai plus encore de faire d'effort. Ou peut-être que si ? Ma voix va surement la tirer ses ses rêveries... Elle a l'air tellement loin que je ne sais plus comment attirer son attention. Je soupire. Je regarde le sol. Je dois essayer d'être doux. Je m'approche d'elle.

J'essaye de prendre une voix plus douce. Je ne sais pas si ça marche. Cela fait des lustres que j'ai arrêté d'analyser le comportement de mon corps après chaque geste, ou chaque mot. Ça ne serre à rien. Plus à rien. Je suis un cas désespère, et désespérant. Bref, je ne vaut rien, et je ne vaudrais jamais rien. Je pose ma main sur son poignet.


- Kaori, tu ne dois pas te mordre... S'il te plait...

Je crois bien que c'est une sorte de plainte que je viens de faire. Ma voix se casse, j'ai une boule dans la gorge. Je pense soudainement à Fally... L'aquakynesiste. Son doux visage, son sourire. Tout es flou dans ma tête. J'ai la nausée. Elle me manque... Ma mère me manque. Je ne suis qu'un pauvre résidu de rien dans un monde sans avenir. Ce qui me sert ce père, disait que j'avais les pouvoirs de tout changer. C'est faux, tellement faux. Je ne suis pas assez puissant. Et j'atteindrais mon apogée, surement pas avant mes cent ans. Je ne vieillit pas d'ailleurs, du moins dans mes traits. Ils se sont stabilisés, je vais rester ainsi. Je suis condamné à voir le même reflet de moi, pour l'éternité.

Je regarde la vampirette qui se tiens face à moi. Je me met à genoux prêt d'elle et je lui effleure la joue. J'ai envie d'être doux, je fait un effort surhumain pour l'être. Je dois pensé et doser chaque gestes que je fait. Si je relâche mon attention je risque de redevenir dur. Elle doit surement voir combien je peine. Elle doit aussi voir que je fais des effort monstrueux, pour elle. Et elle doit aussi s'en moquer éperdument. Parce que : je ne suis rien. Hormis son bourreau. J'essaye pourtant de lui caresser un bras. Je prends son poignet, et je la soigne. J'essuie son sang avec le coin de ma chemise. J'essaye vraiment de faire quelque chose d'agréable.


- … Pourquoi tu ne veux pas me mordre.. ? Tu en as le droit... Si tu en a envie. Tes yeux son plus rouges qu'hier. Tu adore son sang... Pourquoi tu t'obstines à moi le tien que tu trouve mauvais et qui n'apaise pas ta soif ? Tu te mords, tu as prit cette mauvaise habitude... C'est comme se ronger les ongles, c'est un Trouble Involontaire du Comportement. Un TIC...

Ma voix est moins froide je crois. Je chuchote, je ne sais même pas si elle m'entends, je suis dépassé par les évènements. Et en même temps je réfléchit à un plan. Un plan... Je veut son bonheur. Juste son bonheur. Rien d'autre. Le mien ? Je n'en ai rien à faire. Je suis immortel... Je suis destiné à vivre dans le malheur pour toujours. Tant pis, c'est ça mon destin. Ma vie. Mais je vais essayer d'aider les autres. Oui, c'est un beau but. J'espère vraiment que j'y arriverais. Il va falloir que je m'y mette. Vraiment... Je vais commencer par Kaori. Puis je continuerais avec les autres mutants. Avant tout, il faut que je devienne le « chef » des « chefs ». Ça n'allait pas être trop dur, j'étais en tête de liste. Une fois ceci acquis, je pourrais... Je pourrais tout changer.

Je la regarde doucement. Elle a soif. Je sais ce qu'elle veut. En même temps, qui ne le sait pas ? Je pose doucement mes doigts sur ses canines. Aussitôt, ils en prennent la forme. Si elle n'est pas capable, ou si elle n'ose pas me mordre, je vais le faire pour elle... Elle n'aura plus qu'a boire... Je garde l'espacement exacte entre ses dents et je plante mes doigts dans ma jugulaire. J'ordonne à la Pierre de Vie de ne rien faire. Mon sang gicle. Mes doigts redeviennent des doigts et je pose ma main dans le cou de Kaori, pour lui pousser, le plus doucement possible le nez dans mon cou. J'active la Pierre de vie, seulement lorsqu'elle met ses dents dans mon cou, et qu'elle commence à absorber mon sang.

Je me sens bien. En même temps je me sens très mal. Mais ça, ce n'est pas parce qu'elle me mord, c'est... Pour tout le reste. Je frémis. Je lui caresse le dos, puis je mets le plus délicatement possible ses jambes autour de ma taille. Après quoi, je me lève tout en la tenant contre moi. Elle est vraiment légère... J'ai un peu le tournis, mais mes Pierres m'aident à garder le cap. Et je vais m'assoir sur le lit, tout en la gardant sur moi, et contre moi. J'arrive à parler. Je ne sais pas comment je fais...


- … Kaori... Je vais... Je vais retrouver ton vampire... Ton frère... Et ensuite je te laisserais partir avec lui. Il te rendra heureuse... Et... C'est tout ce que je veux... Que tu sois heureuse... Que tu nage dans le mot « bonheur »...

C'est tout ce qui m'importe... Je vais devoir la laisser partir. Il faut absolument que je retrouve ce vampire. Pour elle... Ma vue se brouille. Mes cils deviennent humides... Alors... alors c'était ça cette boule dans ma gorge.. ? Je la détache de moi, lorsqu'elle semble avoir finit. Je tremble légèrement. Encore... Je suis bien. Je suis mal. Ma peau cicatrise. Mais je pense vraiment ce que je lui dit. Je ne mens pas. Pourtant j'ai le sentiment qu'elle ne va pas me croire... Je serre les dents. Je n'ai pas sa confiance, je l'aurais jamais. Lui il l'a. Il fallait vraiment que je le retrouve... Il fallait qu'il soit encore en vie... Je pouvais me téléporter... Le plan... Le plan était clair maintenant.

- Je vais le retrouver... Et peut importe ce qu'elle vaut, mais tu as ma parole... Alors je vais me mettre en chasse... Toute suite... Tu vas rester seule. Mais je reviendrais pour te nourrir. Tu as tout ce qu'il faut ici... Et quand tu seras libre, loin des hommes... J'accèderais au poste qui me permettra de mettre fin au laboratoire sous terrain... Je libérerais nos frères. Parce que quoi qu'on pense de moi... Je suis comme vous : un être muni de pouvoir... Je suis loin d'être « un sang pur »... J... Je suis juste né du mauvais côté... Je me moque de ton avis sur moi. Je veux juste que tu sois libre au plus vite. Et avec un peu de chance... Tu m'oublieras.

Je n'ai rien de plus à ajouter, de toute façon ma gorge se noue totalement, mes yeux me piquent. Ils me font souffrir. Ils sont humides. Je pleure je crois... Mes larmes coules toutes seules. Je passe deux doigts sous mon œil gauche et je regarde cette chose mouillée, brillante salée. Je suis légèrement perplexe. Ça fait dix neuf ans que je n'ai pas pleuré. Je souris. Je suis content. Ma carapace corporelle commence à ce brisée. Je vais ouvrir les volets de la chambre et je retourne dans le salon, pour caresser les touches de mon piano. Je laisse Kaori faire ce qu'elle veut. Elle n'a pas besoin de me voir dans cet état. De toute façon elle ne m'aime pas. Elle ne m'aimera jamais... Je ne suis rien pour elle. Je le sais je ne suis rien pour personne.

Je joue une mélodie inconnue, que me jouait parfois ma mère. Son œuvre est inachevée... Tant pis. Je joue ses notes, pas aussi bien qu'elle. Et je continue de pleurer, comme un pauvre enfant perdu. Je suis heureux en même temps de le faire. Mais le problème avec les larmes, c'est qu'une fois commencer ça ne s'arrête plus...
Revenir en haut Aller en bas
http://www.harmonia-pony.fr/index.php
Invité
Invité




- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptyJeu 16 Juin - 16:39

» . Totalement perdue . Voilà ce que je suis . Mes pensées s'embrouillent, la tête me fait vraiment mal . Je ne sais plus ce que je veux ... je ne sais pas non plus ce que je ne veux pas ... Je ... Je suis vraiment totalement perdue . Mon corps hurle de soif, ma tête hurle de douleurs et d'incompréhensions massives . Je sens l'odeur du sang partout dans la pièce . Le Mien, celui de Kyo, et même celui de ce vampire de mes souvenirs . Je perds la raison, ce n'est pas possible ... Mes yeux sont plus rouge que jamais, plus scintillant qu'ils ne l'ont jamais été . Mes crocs me font mal, mes yeux me brûlent, mon poignet ensanglant me fait mal ... Mon sang se révolte, ma gorge désséchée me hurle dessus férocement . Mon estomac se retourne, j'ai envie de vomir ... Je me sens mal, vraiment mal . Je prend ma tête entre mes mains, prêt à hurler tellement j'ai mal ...
J'allais hurlé, lorsqu'il est apparut devant moi; Kyo . Il m'a hurlé dessus, d'une voix extrêmement froide, plus glaciale que jamais . Qu'a t-il dit ? ... Je ne sais pas . Il a dit le mot 'animal', c'est tout ce que je sais . Je le regarde, sans pour autant le voir, c'est vraiment étrange ... Je n'ai plus envie de hurler . Le fait qu'il m'ait parlé si froidement, m'a ramené, en quelque sorte, à la raison . Je le regarde, comme vide . Il s'approche de moi, et sort une nouvelle phrase ... Non, cette fois, c'est une plainte réelle, comme un louveteau qui couinerait de douleur . Kyo s'agenouille près de moi . Il m'effleure la joue ... délicatement ... Je suis surprise qu'il sache faire quelque chose doucement . Il a du mal à être doux, cela se voit, vraiment . Il doit sûrement faire un grand effort pour arriver à faire un geste si doux qui me fait légèrement frémir; non, pas de peur ni de dégout, mais, de ... bien être ? On va dire cela ainsi . Il caresse un de mes bras, me prend mon poignet blessé et le soigne, essuyant mon sang avec un coin de sa chemise claire .
Je le regarde faire, sans rien dire, je ne bouge même pas . Il me demande, pourquoi je ne le mords pas, et m'explique que j'ai une très mauvaise habitude; celle de me mordre . Je ne dis rien, je reste là, à regarder mon poignet avec un air absent; pourtant, je suis bien là ... Lorsqu'il a parlé, il avait utilisé, une voix plus douce, un peu, semblable à un murmure .
Il me regarde, et pose ses doigts sur mes crocs de vampires . Aussitôt, ses doigts deviennent semblable à des crocs, mais, je n'y prête pas attention . Je suis complètement absente, tout en étant là ... C'est vraiment quelque chose d'étrange ... Je reviens à moi; ou presque; lorsque son sang gicle . Il s'est planté ses 'crocs' dans sa jugulaire . Mes yeux scintillent encore plus, mon ventre se tord, ma gorge hurle . J'ai mal, je serre les dents . Il pose sa main dans mon cou et me tire à lui, posant ma tête dans son cou . Je me débats un peu, les crocs serrés ... Mais je ne peux pas résister longtemps . Son sang, si délicieux, avec un parfum si envoutant ... Je finis par planter mes crocs à l'endroit même où il s'est percé la jugulaire . Avide de son sang, je commence à absorber son liquide vital avec désir .
Il me prend dans ses bras, mes jambes autour de sa taille, tout en me caressant le dos . Il me porte, et va s'asseoir sur le 'lit', moi dans ses bras . Il arrive à me parler; il me parle de mon 'frère' de coeur . Alors, il peut lire dans les pensées ? ... Je continue à boire son sang avec avidité, tout en l'écoutant me dire qu'il va retrouver celui qui me faisait sourire dans les temps passés, et qu'il veut que je sois heureuse . En entendant tout cela, je finis par cesser de boire son sang; mes yeux sont légèrement embrumés . Il me détache de lui, et je le regarde, incrédule; mes yeux redeviennent vert d'émeraude peu à peu . Il me parle; je l'écoute . Il m'explique, il veut retrouver mon 'frère', qu'il n'est pas ce que je pense, qu'il veut que je sois libre et pleinement heureuse ... Puis, il me pose à côté, va ouvrir les fenêtres de la chambre et retourne au salon, effleurer les touches de ce bel instrument noir et blanc .
Il pleure . Oui, il pleure ... Mais il sourit . Cela doit, lui faire du bien, de pleurer un peu . J'ai mal . Mal au coeur, mal à la tête, mal au ventre ... Je ... J'ai envie de mourrir, de tout finir ... Mais je sais que je n'ai pas le 'courage' de me suicider, alors, je ne fais rien . Je ... Je pleure moi aussi . Quelle situation pathétique . Je me sens tellement faible, tellement nulle là, maintenant .... Comment puis-je seulement oser pleurer ?! J'ai envie de me frapper, de me rejetter, de ... Je tremble légèrement, j'ai mal ...
Je me relève, je titube, mais je me rattrape au rebord du 'lit' . Je me relève, ma tête tourne, ma vue est légèrement brouillée . Déjà, mes yeux sont redevenus rouge vif ... Purée, je ne comprends pas, pourquoi deviennent-ils rouge alors qu'ils viennent de se délecter de son sang ?! J'en ai assez . J'ai très mal à la tête, je ne comprends plus rien, mes pensées s'entremêles, ma gorge hurle, mon ventre se tord ... Je ...
Je prends ma tête entre mes mains, mes yeux sont grands ouvert ... je les ferme violemment et me griffe le visage sans retenue, créant des plaies de griffes ensanglantées :
- Arrête ... Arrête ... ARRÊTE !!
Je hurle, j'ai tellement mal ... Mon coeur bat tellement vite ... Je ... Je crois que j'halète, je tremble ... J'ai peur, mes pensées s'embrouillent ... Je secoue violemment la tête; Ma gorge, mon ventre, ma tête, mes crocs, tout me fait mal, tout me brûle ... Dans mon excès de 'folie', je crois que, mes pouvoirs ont tentés de s'activer . Tellement fort que cela a créé une sorte de 'courant électrique' au niveau de collier d'or blanc que Kyo m'avait mit à mon arrivée . Courant électrique qui est allé crescendo . Ma tête tourne, tout mon corps hurle, je ... je crois que ... que je tombe ? ...
Je suis tombée, j'halète, je suis en sueur . Mes yeux sont plus rouge que jamais, mon visage saigne à cause de mes griffures ... Je n'entends plus rien ... Juste, un silence, une simple musique ... Non, je n'entends même plus la douce musique de Kyo . Je n'entends que les battements de mon coeur ... Comme si, j'avais perdu connaissance ... Mais je suis là . Réveillée . Je crois, que je m'apaise doucement . Je tente de me relever, mais mes forces sont infimes, je peine à me relever, je tremble ... Alors, je reste au sol . Je pleure . Peut-être, que je pleure pour toutes ces années d'emprisonnement ? Peut-être, mais, là, je n'en peux plus .
Mes souvenirs m'assaillissent de nouveau . Je me revois dans les bras de ce jeune homme si agréable ... J'étais bien avec lui, mais ... Il étais, partit ? ... J'avais sept ans , il en avait quinze . Cela fait onze ans que je ne l'ai psa revut, mais, je sais, qu'il n'était pas là, l'année de mes huit ans ... Si, il était là ... Cette année où je fus capturée pour vivre les dix ans que j'ai vécus . Il était là . Il a tenté de me sauver ... Oui, il s'était interposé, je m'en rappelle, c'est très flou ... Il m'avait hurlé de fuir, mais, je n'avais pas voulut l'abandonné ... Il ... Il ...
- Il est mort ...
Cela sortit de ma bouche, dans un murmure quasi-inaudible . Oui, il était mort, je m'en souviens maintenant, pourquoi je pleurais tant après ma capture, pourquoi, ma haine avait grandit si vite une fois en cellule ...
Je me calmais progressivement, ma vue était brouillée par la fatigue et la douleur si vive que j'avais ressentie au fond de moi . Je respirais de nouveau normalement, profondément . Mes pensées s'était tuent, et bien que ma gorge hurlait, je ne l'entendais plus . Je ne sentais même plus mon ventre se tordre . Plus rien . J'étais, juste calme ... Pourquoi ? Je devrais être triste, de me souvenir de celui que j'aimais, et qui étais mort ... Non, parceque, je me dis, qu'il est toujours avec moi . Comment cela ? Hé bien ... J'ai bu son sang; alors, il est avec moi ... Il en EN moi ... Il parcourt mes veines, et, en sorte, cela, me rassure ... Je souris . Doucement, je souris . Je suis calme .... Oui, Calme ...
Revenir en haut Aller en bas
Loopina

Loopina


Messages : 1073
Date d'inscription : 22/05/2011
Age : 31
Localisation : Derrière un crayon

- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptyDim 19 Juin - 5:20

[ Très court :/ ]

La musique va. Mes larmes coulent. Mais je me sent bien, je suis... Non... Je ne vais pas bien. C'est étrange. Je commence à moi même m'emmêler dans mes pensés et mes convictions. Ce que je pense ne rime à rien et ce que je dis est dénué de sens. Bref, ça reviens au même. Je dis n'importe quoi. Je suis étrange. Et cette musique me rends complètement amorphe. J'ai laissé, Kaori toute seule. De toute façon elle n'a pas besoin de moi. Elle préfère ce mec... Son « grand frère ». Son vampire d'amour. Celui dont elle se délectait du sang, et qui se délectait du sien. Oui... Je l'admet. Je suis jaloux. Et en même temps je veux son bonheur. Mais mon amour pour elle est partagé. C'est l'indécision. Entre l'amour, qui veut juste la rendre heureuse, la couvrir de cadeau, voir son visage s'illuminer et ses joues rougir de bonheur... Et l'amour égoïste, qui exige qu'elle ressente tout ça. Mais seulement avec moi.

C'est contradictoire. Je me contredis. Mes pensés sont pire qu'un sac de nœud. JE frémis. Je gronde tout en jouant. Je ne sais pas ce qu'elle fait. Mais je n'ai aucune envie d'aller la voir. Ce n'est peut être pas une bonne idée. Mais je me sens mal. Je fais n'importe quoi avec elle. Et je viens de retomber brutalement à la réalité. Elle ne m'aimera jamais. Jamais. Jamais ! JAMAIS !!!! C'est ma vie, ma destinée. Je ne suis rien pour elle, et je ne serais jamais rien de plus. Mes doigts ont cessaient de jouer. La mélodie c'est arrêté. Il n'y a plus de notes après ce « do »... Je fixe les touches, sans les voir.

Je me perds. Loin. Très loin peut-être dans une autre dimension ? Je ne fais plus attention à rien. A rien du tout. Et je reste ainsi. Longtemps... Longtemps. Un cri... Longtemps... Très longtemps. Un hurlement. Je ne pense à rien. Je suis bien, j'ai l'impression de flotter au dessus de mon corps. J'ai envie de rester ainsi pour toujours. J'ai envie de pouvoir me reposer. Et ne plus rien faire d'autre que dormir. Le noir. Le silence... Ce hurlement... C'est si apaisant de ne rien entendre. De ne plus rien voir. J'ai l'impression d'être mort... Hurlement ? Je sursaute brusquement et je tombe de ma chaise. Je réintègre mon corps. Si brutalement. Je me redresse et je cours vers la chambre.

Kaori est entrain d'hurler, le visage lacéré par ses propres griffes. Mon cœur se retourne. Elle tangue, elle s'écroule. Je tremble. Mais je ne bouge pas. Pas d'un poils. C'est peut-être une réaction normale. Peut-être qu'elle va être dangereuse si je l'approche ? Dangereuse pourquoi ? Je suis invincible... Non ce n'est pas vrai. Il y a un moyen de me tuer... Il faut m'enlever la Pierre Mère, qui contient toutes les autres Pierres... Il faut m'arracher le cœur... Je la regarde. Sans réactions spéciales. En fait, je suis horrifié. Et en même temps... Je suis jaloux.

Oui horriblement jaloux. Elle hurle, elle cri, elle se déchaine. Peut-être à cause de toutes ses années d'emprisonnement ? Peut-être... C'est une évacuation. Enfin je crois... Et moi... Moi je ne suis pas capable d'évacuer. Pas comme ça. Je contiens tout en moi. Absolument tout. Elle au moins c'est sortit. Elle va pouvoir passer petit à petit à « autre chose ». Pas moi. Je reste avec mes idées. Mes... Problèmes. Rien ne s'extériorise. D'ailleurs j'ai cessé de pleurer. Je la regarde. Elle est sur le sol. Elle remue les lèvres. Elle dit quelque chose. Mais je ne suis pas assez prés pour l'entendre. Par contre... Par contre je peux lire sur ses lèvres.

Il est mort. C'est ce qu'elle vient de dire. Ses yeux sont plus rouges que jamais... Elle parle de son copain. J'en suis sur. Et même certain. De toute façon, de qui pourrait-elle parler ? Après cette phrase elle ne bouge plus. Elle reste étalée sur le sol. Moi je n'ai toujours pas bougé. Je frémis. Elle semble bien. Elle semble apaisée. Elle sourit. C'est la première fois que je la voit sourire. Mon estomac fait une pirouette. J'aime voir ce sourire. Elle ne bouge plus du tout. Comme si elle venait de mourir, heureuse, comblée. Mais je sais qu'elle ne l'est pas. Ni morte, ni comblée... L'orage semble passé. C'est le calme après la tempête.

Son visage dégouline de sang. Je m'approche. Je m'abaisse. Je dois la prendre doucement. Alors je pense... Je repense a mes dix ans. Quand j'ai prit le plus doucement possible, ce pauvre petit oiseau tombé de son nid. Je l'avais soigné d'ailleurs. Jusqu'à ce qu'il vole à nouveau... C'était la seule tendresse de mon enfance. Je prends délicatement Kaori. Comme ce petit oiseau. Et je vais m'assoir sur le lit. Dos contre un oreiller, contre le mur. Je met doucement la tête de Kaori sur mon torse, et je la berce tout doucement. Je lui caresse un bras et je pose ma joue sur le haut de son crâne.

Une légère lumière bleue passe sur mes doigts, et la la soigne. Je prends un coin de ma chemise, pour essuyer, le plus délicatement possible le sang sur son visage. Je mesure mes gestes. Mais c'est bon de le faire. Je soupire doucement. Je suis bien là. Je l'enlace quand j'ai finit. Et je ferme les yeux. Elle me tient chaud. J'ai envie de rester ainsi pour toujours...
Revenir en haut Aller en bas
http://www.harmonia-pony.fr/index.php
Invité
Invité




- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] EmptyDim 19 Juin - 16:06

» . Je ne l'avais pas vu, aveuglée par ma ... euh ... 'crise', je pense que l'on peut appeler cela ainsi . Mais enfait, il avait été tout le temps ? Je n'en sais rien ... et, au fond, je m'en fiche . Je suis là, plaquée contre le sol, complètement morte de fatigue . Je n'ai plus de force . Je n'ai qu'une seule envie, rester là, ne plus bouger ... Dormir peut-être ? Je ne pense plus à rien . Il n'y a plus aucun bruit, et je me délecte de ce doux silence qui m'apaise finalement . Je n'écoute plus que ma simple respiration qui s'est calmée lentement . Une respiration profonde et calme . Je n'avais pas pris conscience de sa présence, non loin de là, il n'avait pas bouger, je suppose, sinon, je l'aurais aperçut, enfin, je crois ...
Il s'approche de moi, et il me prend dans ses bras délicatement; Délicatement ? Oui, je vous assure ... Même moi je n'en reviens pas, alors ... Il me porte et va s'adosser contre un mur, assis sur le 'lit', je crois . Ma vue est un peu brouillée alors je ne sais pas trop . Il me caresse un bras et pose sa joue contre mon front, tandis qu'il me serre contre lui . Il me soigne; je crois ... Puisque j'ai vu une pale lueur bleue me passer sur le visage, et les picotements dû à mes plaies que je me suis moi-même infligée dans ma 'crise', ont disparus . Je ne sens plus le sang qui me coulait sur le visage; il l'a donc nettoyé, sûrement encore avec un bout de sa chemise qui va finir ensanglantée de mon propre sang si cela continue .
Je ne sais pas à quoi je pense ... Non, je ne pense à rien . Je ferme les yeux, je ne dis rien . Je ne fais qu'écouter ma respiration, la sienne et l'écoulement de son sang dans ses veines . Son sang ... D'ailleurs, mes yeux sont rouge vifs . J'ai soif ? Oui, et ... Non ... Je ne sais pas trop, je pense que c'est plutôt une sorte de 'gourmandise' réveillée avec mes souvenirs étrange sur ce vampire qui a peuplé mon enfance si tendrement . Je soupire silencieusement . Je suis bien là, malgré tout . Et puis, cela me rappelle de bons et chaud souvenirs . Je ne bouge pas d'un poil, je profite, même .
Je reste ainsi un certain moment . De toute façon, je suis trop fatiguée pour faire quoi que ce soit . Je rouvre lentement les yeux; ma vue est encore légèrement brouillée, mais ça revient tout doucement . Cette ambiance m'est plutôt agréable . Juste un certain silence; mais pas pesant, ni désagréable . Un doux silence . Je crois ... Je crois que j'entends le bruit de la pluie ? Oui ... Ce doux son de clapotis qui est soporiphique parfois ... J'aime ce son . J'aime la pluie enfaite . Sa douce odeur aussi ... La pluie, le silence, et la chaleur d'un corps près de moi ... Hum ... Oui, je suis plutôt bien, pour l'instant . Et je profite du moment, même si, au fond, cela me révolte de faire cela, enfin ... Oui, je ne suis pas censée faire ça ... Par, principe . Ce pourrait-il que je me ramollisse ?! Non ... Il n'y a pas de mal à profiter un petit moment de tendresse, non ? ...
Ma gorge se déssèche légèrement . Mais, elle ne hurle pas, non, elle me dit juste qu'elle aimerait un peu de ce liquide si agréable . Je relève légèrement la tête; je ne sais pas combien de temps je suis restée dans bouger, là, comme ça, dans ses bras, mais bouger la tête me donne un très léger tournis . Je passe lentement mes mains derrière sa nuque, et ja'ttire Kyo contre moi . Euh, nan, c'est pas pour l'embrasser; même si cela pourrait être tentant dans un moment pareil, moi, je ne le ferais pas parceque ... euh ... Beh j'en sais rien, c'est comme ça, moi je ne le ferais pas de moi-même, je pense . Bref, je l'attire docuement vers moi et pose une petite liche dans son cou . Doucement; et non pas violemment comme la dernière fois où s'était plus la bête sauvage qui avait prit le dessus, contrairement à là, maintenant ; je viens planter mes crocs dans sa gorge . Je me mis à aspirer son délicieux Sang lentement, fermant les yeux . Cette fois, il n'y avait qu'un mince filet de sang qui s'échappait, parceque, je le faisais lentement, et doucement ...
Quelques gorgées plus tard, j'arrêta d'aspirer son liquide vital au gout de miel et relâchait lentement l'étreinte de mes crocs pour les retirer de sa gorge . Il y avait donc ce mince filet de sang qui coulait le long de la gorge de Kyo . Délicatement, je le nettoya d'une lèche que je remontais de ses épaules à la base de sa machoire . Je déposais alors ma tête dans son cou, gardant mes mains derrière sa nuque . Je soupirais d'aise, je crois . Le léger froid de l'extérieur me faisait me sentir encore un peu mieux; puisque moi, j'étais contre Kyo, donc, je n'avais pas froid ... Je ferma lentement les yeux et relâcha lentement mon étreinte sur lui; lui laissant donc le choix de s'écarter de moi; puisque je l'avais attirer contre moi quelques temps plus tôt . Je ramena mes mains sur moi, les laissant glisser le long de son torse .
Je ne fis rien de plus, restant là, les yeux clos, respirant tranquillement . Mes yeux étaient redevenus d'émeraude et j'étais calme; pour l'instant en tout cas, plus rien ne semblait me troubler . Fatiguée, oui, je l'étais, et je peinais à ne pas m'endormir tellement j'étais bien . Mais, je restais éveillée malgré tout; je ne sais pas trop pourquoi, mais je ne voulais pas me laisser dormir . Peut-être voulais-je profiter un peu plus de doux moment qui me faisait du bien ? ...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty
MessageSujet: Re: - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]   - . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
- . Do you really know who I am ? . - [ Version II ] - [ PV Loopi' ]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Les persos d'Loopi !
» Boutique de Loopi'
» A meeting with a Shadow [PV Candiice et Loopi + Faria]
» Rp Test pour adopter les persos de Loopi
» RP Champie-Saanen-Loopi'

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Wenfile :: |~ AUTRE ~| :: Les Oubliettes-
Sauter vers: