Rp Muet... Les Gestes valent mieux que les Paroles ~ [ PV Spry ] ~ Rp en Pause ~

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Rp Muet ~

Les Gestes valent mieux que les Paroles ~

[ PV Srpy ]

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* Pensées *

<< Celui qui a dit que le monde était truffé d'horreurs et d'incompréhension avait raison. Ce monde si étrange n'est que la prolifération d'un être qui voulait quelque chose d'incomplet, d'incompris, d'étrange et d'êtres trop différents les uns des autres. On dit que le 7ème jour, cet Être se reposa... Et bien... Il aurait mieux fait de tout recommencer, de fignoler, de refaire et de continuer, plutôt que de se reposer lâchement et stupidement. Les êtres qui habitent ce monde sont bizarres. Un jour, ils se lèvent et sont heureux... Le lendemain, se ne sont que des loques humaines, des coquilles vides, qui pleure la mort d'un de leur compatriotte qu'ils connaissaient à peine mais qui pleure parceque cela parait bien aux yeux des autres. Ou alors ils sont énervés, bute tout ce qui leur passe sous la patte et mordent la chair tendre du premier venu, même si celui-ci est un banal louveteau qui pleurait l'an passé le décès du dernier membre de sa famille et qui se retrouvait orphelin du jour au lendemain. Que Comprendre de ce monde? Il est a la fois si banal et si spécial... Pourtant, tout les êtres qui le peuple sont, pour plus des toris quarts, des pauvres imbécile dont l'Être suprême à eu pitié et a accepté de faire vivre... Les autres, ce sont ceux qui sont vrais. Qui sont " réels ", qui se sont battus pour vivre au périls de leurs vies et de leurs actes. Ou alors, ce sont ceux qui n'ont rien demandé, et qu'on a déposé sur cette terre sans leur demandé leurs avis et ils subissent à présent ce choix fait par quelqu'un d'autre qu'eux-même.

Moi ? Je fais partie de ceux que l'on a déposé sur cette terre que je puis juger autant immonde que " peut-être belle ". Je suis née du désir de quelqu'un de me voir naître, et je vis à présent en ces lieux infinis. Chaque jour je me réveille à côté de celle qui m'a fait naître... Par volonté? Ou non ? Je n'en sais rien, je sais juste que je vis et le reste m'importe peu; je ne lui pose pas de question et elle en est ravie. De toute façon, dans son coeur trône quelqu'un de plus important à ces yeux, une jeune louve qu'elle avait adoptée, une louve qui 'nest pas d'elle, une louve qu'elle aime plus que tout et protègerais à tout prix. Et moi, dans sa vie, je ne suis qu'une de plus. Quelqu'un qu'elle apprécie plus ou moins sans pour autant ce demandé ce que je souhaite, désir ou refuse. C'est simple; elle me nourrit et me fait grandir. Voilà. Cela s'arrête ici. Peut-être quelques discussions de temps à autre, mais on ne va jamais bien loin...

Mais qui suis-je ? Une louvarde au pelage de la même couleur que sa mère. Je suis la fille de la Gamma, Wildy. Je suis une petite loupiotte de pure souche Gwanfire et j'emmerde ceux qui m'emmerde. Je suis froide et extrêmement distante des autres. Je les méprise et j'en ai rien à foutre de leurs gueules de merdes. Je vit seule, et je vit en solitaire. Je me fiche du rang que j'aurais, je ne joue pas avec les autres bébés du clan; je les trouve gamins et sans interêt. Ils hurlent et courrent partout, comme des pauvres gosses affamés derrière un buffet. Ils jouent aux Alphas, aux princesses ou alors ils parlent de rêve ou de futur, de ce qu'ils aimeraient être avec pour premier objectif, Alpha, Compagne d'alpha, Gamma, Bêta ou encore grand Guerrier reconnu de tous. Mais qu'en savent-ils? Ils seront peut-être le petit messager du coin dont personne ne prêtera attention... Ils se font des films et prennent leurs désirs pour des réalités. Que des bêtises. Personellement, je m'en fiche de mon futur. Je vis la vie comme elle viens. Je n'ai pas vraiment envie d'avoir de rang et je ne recherche nullement à impressionné quelqu'un... Enfait, je suis une personne effacée dont peu de gens connaisse l'existence car je reste dans l'ombre et seule, par pure volonté de ma personne.

Aujourd'hui même, personne ne m'a croisée. Telle une ombre dansante dans la nuit, je suis passée inaperçue et je suis assis sous un arbre, à la limite des terres de mon Clan, les Gwanfires. Mon regard fixe le vide et je soupire sans y prêté attention. Rien ne me perturbe et je reste là, mes yeux dégradés indigo à noir liserés comme ceux de Cléopâtre la reine Egytienne, restent plongés là où je le leur est demandés. Mon esprit divague et mon âme me reste là. Mon epsrit s'en va dans la relfexion que Champie est en train d'écrire... Ah, oui, je ne suis pas censée savoir cela, excusez moi... Tiens, au loin une ombre arrive. Une silhouette de louveteau me parvint et je détaille un petit loup gris, jaune, orange et rouge. Il semble qu'il m'ait vu, mais je m'en fiche, sa ne sera que le premier, et peut-être le dernier vu qu'on ne me voit pas, qui me voye pour cette journée...>>

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RP Muet
Les gestes valents mieux que les paroles
[PV Seikyo]

<< Un événement peut-il changer votre existence ? Moi, ce fut le cas. Chaque être endure, au cours de son existence, une période plus ou moins dure. Chez moi, cette foutu période fut précoce. Pourquoi cela ? Mon père est mort. Comment ? Assassiné. Lâchement qui plus est. Si seulement je savais qui avait fait ça. Je jure que je le tuerais. Même si cela devrait me coûter la vie. Je le tuerais. Pour mon père. Pour ma mère. Pour ma soeur. Je le tuerais. J'extirperais la vie de ce loup. Je lui ferais apprendre ce que le mot douleurs et colère signifie. >>

La colère nous fait faire bien des choses. Mais comprenez là. Laissez-là vous enivrez. Et vous verrez, ce sera l'extase. Jamais vous n'aurez connu tel plaisir que de laisser la colère, la haine, la vengeance ne faire qu'un avait vous. Devenez vils, traître, méchant, sadique, cruel, devenait votre côté démoniaque qui est en vous et qui ne demande qu'à éclater. Cette face démoniaque, c'est moi désormais. Elle a pris possession de mon âme.

<< Il fut une époque où, je l'avoue, j'étais un "gentil" louveteau. Je souriais toujours, je rigolais à tout ce que je pouvais trouver de drôle, je courais avec ma jeune Rubis sans jamais m'arrêter, je me sentais heureux. Ce louveteau, c'était moi. Avant l'incident. J'aimais me blottir contre ma mère Silver, la Bêta de mon clan. Je suis fier de son parcours. Elle est la seule personne de tout ce monde à qui je fais confiance. Mais ne vous méprenez pas, pas une confiance futile que tous accorde si facilement. Non, la vraie confiance. Je mettrais ma vie entre ses pattes, je sais qu'elle ferait tout pour moi et je le ferais aussi. Il y a aussi Rubis. Je ne peux me reposer que sur elle. Rubis, c'est la douceur incarner pour moi. Son sourire suffit à illuminer ma journée, à me guérir de n'importe quelle blessure. Rubis... Je ferais tout pour la protéger. Elle est mon bien le plus précieux. Je ne laisserais jamais quiconque lui faire du mal. Mais si par malheur, cela arriver alors je jure sur le dieu de la vengeance lui-même que je ne laisserais pas cela impuni. Non, faites-moi confiance sur ça. Je pourchasserais jusqu'au fin fond de Wenfile cette pourriture qui aurait osé lever la patte sur ma petite soeur et le tuerais. >>

Voyez, voyez comme la mort d'un être peut avoir des répercutions sur son entourages. Ne parler jamais de la mort à la légére, vous ne la connaissez pas. Vous ne l'avez jamais affronter. Pour votre plus grand bonheur. Il n'y a que trois options qui s'offre à vous lorsque vous êtes confronter à elle. Soit vous la combattez avec toute votre forces et par le plus grand miracle, vous l'emportez. Soit, vous luttez mais rien n'y fait, vous êtes trop faible. Vous mourrez petit à petit. Et enfin, la dernière option, vous ne luttez pas, vous la laissez s'emparer de vous, de chaque partie de votre corp. Vous devenez un être du mal. Tout ce qui était bon en vous disparez. Tel fut le choix de Spry. Mais, il avait omi quelque chose dans son choix. Rubis. Elle est sa seule lumière. La seule lumière pouvant le ramener sur le bon chemin. Mais, étant trop jeune, cela, elle l'ignore.

<< Une fois de plus, je n'avais rien à faire. Rien à chassez. Et il n'y aucun guerrier dans les parages pour m'apprendre quoi que ce soit sur l'art du combat. Bien que ma mère m'ait déjà largement aidée pour ça. Je m'en alla donc à la limite des terres de mon clan. Un endroit générallement calme, innocupé. Mais pas aujourd'hui. Cette fois-ci, alors que le soleil descendait déjà bas dans le ciel, une loupiotte était là. Je la connaissais. Du moins de vue. C'était la fille de sang de Wildy, la Gamma. Sa mère ne l'aimait pas. Du moins, c'est ce que j'en vais déduis. Cela était-il douloureux à vivre ? Je m'en fichais bien, elle devait sûrement y être pour quelque chose. J'alla donc m'asseoir non loin d'elle, sur un rocher en hauteur. Non pas que je cherchais la dominance face à elle. Juste le confort. De mon poste d'observation, je me mit à la fixée de mes yeux de flamme. Pourquoi ? Tout simplement parce que je n'avais rien d'autre à faire et que, elle n'était pas comme les autres louveteaux. Elle ne jouais pas. Elle aussi rester à l'écart, à se moquer de leurs ignorance. Nous étions un peu pareille. Je resta donc là, à la fixer de mes yeux de feu. Seikyo. Qui était-elle ? Une louve sans intêret comme tout les autres ? >>

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Silver, arrête de faire mieux que moi, ton RP est trop magnifique !

<< Si il y ait un être qui existe sur cette terre et qui puisse comprendre mon dévouement pour ma pure solitude et mon côté d'ombre de la nuit ténèbreuse; je vous en prie montrez le moi. Je n'en ferrais rien mais je souhaiterais juste le voir pour pouvoir voir que je ne puis mépriser tout le monde sur cette charmante terre que je ne souhaite pas comprendre car elle est trop pleine d'ambiguïté. Terre sans fin, Terre de feu comme d'Eau, d'Air ou de Terre. Terre qui semble avoir des préférences et qui nous parait rejeter les autres violemment car ils ne lui plaisent pas. Terre inculte comme Terre de Savoir, Terre De Meurtres infinis, Terre de Vengeance et de Haine... Mais où caches-tu la réelle partie de Bonheur et de Paix? De Calme et de Gentillesse? Là où personne ne hait, là où personne ne désir le malheur d'autrui?

Ne serait-ce pas cette meute qui dit que le monde n'est qu'un hamas de bonté et de gentillesse? N'est-ce pas celle-ci qui dicte à tout ces enfants le conte de la vie de la Paix ? Pourquoi mentir ainsi à sa progéniture quand ce qui est la vérité n'est que ce que eux aimerait de cette Terre ? La vouloir plus en Haine et en Douleurs n'est qu'un désir qui se réalisera très bientôt, sûrement. Partout il y a vengeance et terreur. aucun être n'est totalement pur... Mais sa ils ne le comprennent probablement pas. Je ne dis pas là que moi, petite loupiotte de cette meute là, dis qu'ils ont torts et que ce sont très imbéciles. Enfin, oui ce sont des imbéciles, mais je ne demande pas la Paix dans le monde. Qu'elle reste comme elle est, qu'elle change en Bien ou en Mal, ue gangerais-je de plus ? Rien. La réponse est simple et nette, très précise et claire comme de l'eau de roche: Rien.

Pourquoi? Parceque je suis différente. Je ne joues pas, je ne battifole pas. Je méprise et je reste solitaire. Et sur cette Terre un être de cette meute, je l'espère bien quand même, est ocmme je le suis. Il est d'ailleurs tout près de moi, perché sur un rocher en hauteur, son regard de flamme posé sur moi; il m'observe, sûrment car il n'a rien d'autre à faire. Cet être est un jeune louveteau rongé par la vengeance; moi je le vois, les autres sont trop aveugles pour cela. Ils n'arrivent pas à cerner les autres; nous pouvons le faire, à force d'observation. Notre mépris nous aide à voir les défauts multiples de autres, et à transformer leurs qualités en un défaut purulent. Capable du meilleur comme du pire, nous restons dans l'ombre, silencieux... Lorsque nous souhaiterons attaqué, nous sortirons et nous mordrons violement notre proie, tel un serpent vénimeux dans l'ombre éternelle.

Son nom es Spry. Il est le fils de la Bêta du clan, Silver, et d'un Assassin qui répondait au nom de Cameron. L'assassin à été assassiné. N'est-ce pas amusant à dire ainsi? Il s'est fait avoir par son propre rang... Quoi de plus gratifiant ? Quoi qu'il en soit, il est mort, décédé, éventré, massacré, dévoré. Seul son âme trône parmis les terres de Wenfile. Son esprit rôde autour de sa famille et des autres êtres qui l'entoure. Sa perte avait affecté son fils qui s'était renfermé dans une vengeance rancuinère terrible qui ne demande qu'à explosé hors de ce petit corps frêle de louveteau. Moi je l'ai vu. Je le connais, ce loup. Lui qui jouait et battifolait comme un gamin puéril et sans interêt, il était devenu ce qu'il est à présent: Rancunier, Renfermé et Méprisant. Il parle peu, s'éloigne des autres et préfère la solitude. Il aime sa soeur et sa mère, et cela s'arrête là.. Mias c'est déjà beaucoup. Personnellement, je n'aime personne comme personne ne m'aime; c'est bien ainsi.

Il me regarde et je fais de même; Nos regards se croise, le sien de Feu, le mien de Glace, une glace dégradée indigo au noir des ténèbres. On ne se parle pas, on ne se dévisage pas: on se regarde. On s'observe même, sans chercher à prendre contact... De toute façon, les paroles ne sont pas nécessaire, on se comprendra sans ces paroels futiles et puériles. Nos simples gestes et regards seront assez évocateur pour l'un comme pour l'autre, nous le savons... Je ne bouge pas, assise sous l'arbre, seul mon regard froid s'est levé pour regardé le loupiot perché sur le rocher en hauteur. >>

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Merci mais, j'essaie simplement d'être à la hauteur de tes posts. =)

<< Quand j'y repense, ce n'est pas que le monde qui est devenu pourri. Cette meute en elle-même est devenu pourrie. Parfois, je repense à cette époque où la meute des Gwanfires connaissait son apogée. Tous étaient sadiques, cruel, sans pitié, de vrais démons. Mais, avec le temps, ils s'étaient ramolli. Devenus des incapables. Pour certains, ils étaient même semblable à des Wateriox. Oui, ils avaient vraiment touché le fond. Il y avait pourtant un temps où rien qu'à entendre le mot "Gwanfire" chaques loups et louves frémissaient. Mais, ce temps était définitivement abolis. Le retour du créateur, Fire, changera-t-il quelque chose ? Non. Impossible. La meute était bien trop souillée pour ça. Oui, soyons honnêtes, dans cette meute, combien était de vrai Gwanfire ? Bien trop peu. Mais d'ailleurs, comment cette meute était devenu ce qu'elle était aujourd'hui ? Qui sait... Il fallait tout recommencer. Tout. Mais encore, cela sera-t-il suffisant ? >>

La seule chose dont était sûr Spry, c'était qu'il fallait quelqu'un pour remettre chaque loup à place. Et puis, n'oublions pas la règle d'or des Gwanfires. Tuez les plus faibles, gardez les plus forts. C'est ainsi que devait fonctionner la meute. Il y avait tant de loup à tuer... Tant de loups inutiles. Oui, vraiment. Il y avait un grand nettoyage à faire pour que cette meute redevienne ce qu'elle était. Mais, cela était-il encore possible ? Il y avait tant de choses à refaire. Tous ces faiblards à perte de vue le rendait malade.

<< Je hais ma vie. Mon seul but est la vengeance. Est-ce cet ultime but qui me maintient en vie ? Je le crois bien. Et Rubis ? N'est-elle pas, elle aussi une de mes raisons de survivre ? Son sourire, même au-delà de ma mort, j'aimerais le contempler éternelle. Rubis est la seule personne à laquelle je tienne. Ma mère aussi mais, c'est différent. Un frère et une soeur, c'est une relation des plus complexes, c'est une relation qui jamais ne s'éteindra. Être né avec quelqu'un qui partage votre sang, vos caractéristiques, vos parents... Dès lors qu'ils se regardent, un lien indestructible se crée entre le frère et la soeur. Jamais le notre ne se brisa. Jamais personne ne m'enlèvera Rubis. Mais si jamais.. cela était le cas, que deviendrais-je ? Sans Rubis, sans ma vengeance, plus rien ne me retiens dans ce monde souillé de toutes pièces. >>

Pourtant au fond, Spry ne se résoudrait pas à mettre un terme à sa vie. Cette méthode appelée couramment "le suicide" faisait tellement de peine à voir. Elle n'inspire que le ridicule d'un être incapable de se battre jusqu'à son dernier souffle. Et, il pourrait se battre, s'il trouvait une raison, il se battrait comme un diable. Il saurait se conserver. Selon les conditions futures, il se pourrait que seul sa tête compte dans sa logique des choses, celle de conserver les plus forts. Il n'hésiterait pas à utiliser des faibles pour se permettre d'avancer. La loi du plus fort et... du plus rusé. De la ruse, ça, Spry en était généreusement doté. Chacun pour sa gueule. Une des règles de Spry. Pour survire, il fallait être prêt à faire des choix. Spry en avait déjà fait un d'important. Ne jamais faire confiance aux autres. Tous étaient fourbes. Personnes n'étaient réellement ce qu'ils prétendaient être. Tous cachés derrière un masque de théâtre.

<< Pourquoi ? Pourquoi restait-elle là ? N'avait-elle rien de mieux à faire ? Enfin, ce qu'elle faisait était assez osé. Si cela aurait été un autre louveteau, il lui aurait très certainement craché au visage à la seconde même où leurs regards se seraient croisés. Mais pourtant, bien que mépriser les autres était habituelle chez lui. Il trouvait cette louve différente. Elle semblait... semblable à lui. Méprisante. Satirique. Sadique. Sans coeur. Sans pitié. Se foutant de tout. Etait-ce pour cela que j'acceptais sa présence si près de moi ? Nos regards se mélangeaient l'un à l'autre. Mon regard de feu, impénétrable, méprisable et sadique, mon regard digne des flammes des enfers se livrer un duel au sien de glace, cruelle et dure comme du béton, comme l'était ses yeux. Ne disait-on pas que les la profondeur de nos yeux reflétait notre âme. Je comprenais enfin le vrai sens de cette phrase. C'était clair pour moi. Ainsi, nos regards continuèrent de se livraient bataille, sans faiblir, digne, froid, distant mais, qui au fond, disait tant. >>

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<< Un regard de haine, de mépris et de déception par ce monde qui l'entoure. Ne serait-ce pas le même que le mien ? Enfin, une partie de ce regard si froid et lugubre qu'est le mien. Celui de ce jeune louveteau du même âge que moi, est cependant différent en un point qui n'est pas négligeable pour des êtres de notre sorte; car oui, nous sommes différents, on ne peut plus aucunement nous comparer à ces êtres là qui nous entoure et qui ne semble pas nous comprendre, ni le vouloir d'ailleurs. Oui, Spry, a un regard brûlant. Oui, il brûle de la flamme de la vengeance des Enfers, tandis que moi, mon regard est glacial, digne des profondeurs des Ténèbres. Enfer et Ténèbres, deux mots synonyme mais distinctif pour autant. Ils se ressemblent mais ne sont pas les même, on les distingue. En tout cas, personnellement, je les distingue parfaitement. L'un n'est pas l'autre, comme l'autre est différent de l'un. La chaleur de l'un, ce feu dévastateur qui détruit tout sur son passage en restant très rusé et fourbe, attaquant sobrement et massacrant ces victimes lentement. Le froid de l'autre, un froid à glacer le sang qui enrobe sa victime tout aussi lentement que le feu le fait, le tuant comme bon lui semble, ne laisse plus que le froid guider les pas de son âme vers la détresse et l'inquiétude.

Le silence, ami de toujours, prend place près de nous. Il nous attire vers lui, et nous transmet son savoir; l'art du Silence. Quelque chose de si peu connu dans ce monde... Visiblement, nous deux, peut-être juste nous deux, le connaissons réellement. C'est assez étrange... Cette sensation... Je ne l'avais jamais sentie. Ce n'est pas de la peur, ni de la haine de l'affection et encore moins de la faiblesse. Non, c'est juste, un sentiment de... Compréhension ? Peut-être. J'ai l'impression de le comprendre. Pas ce qu'il veut dire, pas ce qu'il voit ni ce qu'il veut... Juste, de le comprendre. Malgré notre différence, du feu et de la glace, je semble le comprendre malgré tout cela. Je ne cherche pas à comprendre pourquoi ce sentiment vient à moi, caresser mon âme et mes sens. C'est ainsi, je ne demanderais pas plus. Nos regards croisés ne se méprisent pas. Non, on ne fait que ce regarder. Ce regarder et ce taire. Nos personnalités devenue, peut-être, un peu voisine: Sadique, cruel, sans pitié, froid, méprisant... Tout cela, nous l'avons en commun. Mais lui, il a la vengeance de la perte de son pauvre père. Moi, je n'ai pas cela, et je suis plus méprisante et froide que lui. Si ma mère venait à être assassinée, tant pis. Je n'en ferais pas un drame. Je ne pleurerais pas, je n'irais pas me consoler dans ce sentiment de haine; ce sera ainsi, point. Ma mère ne m'aime pas, je ne l'aime pas... Ben, cela s'arrête ici, sur ce sentiment peu compréhensible par les autres mères et leurs petits.

Que la vie diffère selon les êtres de cette planète déchue. Ils sont trop éphémères, ces autres. Ces habitants sont superficiels... Tous pareil sur ce point, mais après, elle leur a inculpé trop de choses différentes. Haine, Gentillesse, Tristesse et Joie... Tout est contraire, pourtant, tout pourrait ce rejoindre si on savait l'interpréter, le voir et le comprendre. La Tristesse peut mener à la joie d'être consoler. La Haine peut mener à la Gentillesse à la vue de quelque chose, de quelqu'un ou d'un simple geste. Comme cela peut se passer inversement, tout naturellement. Même cette meute qui était censée être rapprochée de sa Haine et de sa Rage n'est plus. La vie en a décidé. A t on tous un destin ? Je pense que oui. Cependant, ce destin est parcourut de tout les chemins possible, et suivant ce que l'on choisit, cela nous mène ailleurs, mais dans un même destin: le Sien. Un destin parfois relié aux autres, parfois par de très simples choses ; une parole, un geste, un regard… Parfois pas des choses plus complexes ; un combat, une perte, une vie… Ou encore par des sentiments affectifs ; l’amitié, l’amour… Mais, dans tout les cas, cela reste un Destin. Le Nôtre, auquel on ne pourra jamais se défaire, même si on le veut du plus profond de notre être.

Mais que sommes-nous même pour ce monde ? Nous qui sommes si faibles et si petits ? Rusés parfois, débiles d’autres fois… Peut-on changer les choses ou bien même le monde ? A mon humble avis, la réponse est simple et précise. Rien. Rien, encore une fois, ce mot reviens sans cesse à mes lèvres, enfin, à mes pensées puisque mes lèvres ne bougent pas. Je suis quasiment muette, ma gorge est calme et apaisée lorsque je me tais, et si raclée et douloureuse lorsque je parle à présent. Depuis ma naissance, je suis ainsi. Je n’ai prononcé que quelques mots, et encore. Mes paroles sont si futiles. Elles ne me servent à rien. Je ne m’exprime pas par ma propre volonté, sans jamais me renfermer forcément sur moi-même comme peuvent le penser certaines personnes de mon entourage ; voir tous. Pour eux, un loup qui ne parle pas est un loup muet ou qui est renfermé et en déprime. C’est faux, totalement faux. Ils oublient que l’on peut choisir de nous même cette possibilité qu’est de se taire car on le désire, et non pas par la déprime, la haine ou le fait d’être muet.

Le temps se couvre un peu. Un vent frais vient balayer les terres et ébouriffer mon pelage, puisque je l’ai dos à moi… Ou pas. Un contrevent vient, ébouriffant le pelage gris foncé de Spry, qui me regardait toujours autant que je le regardais. Légèrement froid, ce vent ne me dérange pas, j’aime bien le froid, comme la chaleur, je ne suis pas compliquée. Lorsque quelques petites gouttes tombent du ciel qui venait de se couvrir de plusieurs nuages grisonnant, je reste comme je suis. Je ne cherche pas à fuir ces gouttes de pluies. Elles me sont presque agréables, malgré qu’elles soient un peu froide, mais sa c’est la pluie qui est ainsi, je pense. Les quelques branchages de l’arbre sous lequel je suis me protège un peu, mais pas trop puisque je ne suis pas totalement sous l’arbre. Je quitte, pour la première fois depuis le début, du regard le jeune louveteau pour regarder le ciel ombrageux. Je regarde la pluie tomber lentement sur les terres qui m’entourent. Je regarde ces nuages avertir de la pluie, et contemple ce soleil qui n’est plus… Je n’oublie pas le fils de l’assassin, mais je regarde ce ciel. Le vent se fait plus violent, pas trop mais tout de même assez pour ébouriffer sans arrêt mon pelage à présent. >>

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<< Comment un être qui pourrait être qualifié de "gentil" peut-il devenir "méchant" ? Il faut un traumatisme, quelque chose d'intense. Quelque chose de particulier. Quel aurait été ma vie de Gwanfire si mon père n'avait pas été assassiné par un traître ? Serais-je rester un petit loup insconcient et turbulent ? Sans doute... Bien que j'aurais sûrement fini par mûrir. Mais, de toute évidence, c'était trop tard. Je ne pourrais jamais devenir ce loup. Ma destinée était déjà tracée. Je ne vivrais que pour la vengeance. Que pour la haine. La colère. La cruauté. Certain pourront penser que c'est un futur sombre mais moi, il me convient. Tout est devenu sombre autours de moi. J'ai perdu la lumière il y a longtemps de ça. Je suis tombé au plus profond de l'enfer. Je fais parti de l'enfer en lui-même. Je suis un démon. Je suis un Gwanfire. >>

<< Puis un vent souffle. Il souffle, comme s'il cherchait à me combattre, moi et cette petit louve caramelle. Il souffle, désireux de montrer sa puissance. Désirer de manifester sa présence. Mais, je l'ignore. Alors, il s'énerve. Alors, il continue de souffler. Il souffle vers Seikyo. Son pelage, lui, réagis au mécontentement du vent et bouge. Il s'ébouriffe au gré du vent, comme s'il luttait. Mais cela ne perturbe pas pour autant Seikyo qui continue de me regarder. Pourquoi fait-elle cela d'ailleurs ? N'a-t-elle rien d'autres à faire ?Visiblement, la réponse est non. Alors elle reste ici, à me regarder comme je la regarde. Et le vent souffle. Cette fois-ci, il vient me foutter la face. Me claquer le pelage. Mais je ne bouge pas d'une patte. Qu'il aille au diable ce vent. Je ne faiblirais pas face à lui. Je ne faiblirais devant rien. Jamais. Maintenant, il fait froid. Le vent nous apporte de la fraîcheur. C'est étrange cette sensation. Moi qui suit tant habitué à la chaleur. Je ressens quelque chose. Je ressens la fraîcheur du vent. Peut-être a-t-il alors gagner et que moi j'ai perdu. Ce vent a réussi à me faire ressentir quelque chose, un sentiment. J'ai légèrement froid. Je soupire en silence. Des gouttes d'eau tombent du ciel. Une goutte vint se loger sur mon oreille. Je la sens qui glisse. Je ne bouge pas. J'attend qu'elle tombe, qu'elle s'en aille, me laissant seul et en paix. Puis, une autre vint se loger contre mon oeil. Et c'est ainsi que se met à tomber plusieurs gouttes. Elle se ressemblent, elles sont identiques mais, ce ne sont pas les mêmes. Puis, pour la première fois, Seikyo me quitte du regard. Elle regarde ce ciel ombrageux. Je ne dis rien. Je pense. >>

<< Je sens mon pelage qui se mouille. Je ne suis pas protéger par des feuilles. Ou par un arbre. Je n'ai pas de protection contre cette pluie. Mais, je m'en fous bien. Je n'ai pas besoin de me protéger de cette pluie. Qu'elle tombe. Je l'attend. Je ne bougerais pas. Et ça, elle le sait bien. Alors elle prévient le vent et celui-ci souffle plus fort. Cette fois-ci, sa force reste constante. Je lance mon regard de haine vers ces nuages, vers ce vent. S'il veut me défier, qu'il le fasse. Mais, qu'il soit prévenu, il le regrettera. Sans avoir une raison pour expliquer cela, j'entrouve ma gueule, humant l'air fraîs, l'air devenu froid. Un léger nuage de buée s'échappe à chacune de mes expirations. Je continue d'observer ce ciel tout comme le fait Seikyo. Soudain, je vois un éclair traverser le ciel devenue sombre, devenu noir. Cet éclair était rouge. Pourquoi rouge ? C'est très simple, c'est à cause du temps. Venant ici souvent, j'ai pu observer de nombreuse chose. Lorsque l'air est sec, l'éclair est blanc. Lorsque qu'il y a beaucoup de poussière, l'éclair est jaune. Lorsque qu'il grêle, il est bleu. Enfin, pour ce cas, je ne l'ai jamais vu. Le volcan des Gwanfires n'est pas vraiment un l'endroit où l'on voit souvent de la grêle. Mais un jour, j'en verrais un. Et puis, enfin, il y l'éclair rouge, quand il pleut. Cet éclair là je l'aime partciulièrement, il me fais penser à un éclair venant tout droit des enfers. Je referme ma gueule, ferme les yeux quelques instants ne ressentant que cette pluie tombait et enfin l'entend. Le bruit du tonerre. Je ne sais pas pourquoi nous voyons l'éclair avant de l'entendre mais, je trouve ça fascinant. >>

<< La pluie continue de tombait lourdement, claquant mon pelage mais je n'y prête aucune attention. Je ne prête d'attention à rien. Ni même à l'amitié ni même à l'amour. C'est très simple, ces sentiments rendent faible. Tant de loup en sont la preuve. L'ex Alpha de la meute par exemple. Il s'était enfui pour une femelle. Pour l'amour. Mais le plus écoeurant était très certainement le fait que cet femelle soit une Wateriox. Une Wateriox ! Vous rendez-vous compte ? Chaque fois que j'y repense je n'ai qu'une envie, rire. Rire à en être fou. Quelle histoire honteuse. Enfin, c'est apparemment de famille, que peux-t-on y faire ? Une fois de plus, l'Alpha de la meute des Gwanfire est "tombé amoureux" d'une louve ennemie. Une Leafegon. Veulent-ils mettre une honte éternelle sur la meute ? S'en est impardonnable. Si faible. J'en suis venu à avoir honte de mes Alphas. Seul Fire est digne. Mais cela suffit-il à oublier ces sentiments honteux née en ces Alphas ? Non, probablement non. >>

<< Ce sentiment qu'est l'amour ou bien même l'amitié, je le refusais. Je ne devais pas l'accepter. Il rendait faible et vulnérable. Il n'apportait que du mal. Jamais. Jamais je ne laisserais s'emparer de moi. Je ne devais pas devenir faible. Je devais devenir fort. Puissant. Craint. Je vengerais mon père. Je détruirais ce traître. Je serais son pire cauchemard. Il m'avait fait dépendant de ce besoin de haine. De colère. De vengeance. Et je ne pourrais pas mourir. Pas avant d'avoir atteint mon but. Je n'ai qu'une parole. J'atteindrais mon but. Quel qu'en soit le prix à en payer. Je n'admettrais aucun obstacle. Je suis Spry, fils d'un assassin et je vengerais mon père. >>

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« Hargne de Coeur, Feu d'Âme; Cris d'Esprit et Haine Volontaire. Petit, Petit, Ouvre les Yeux et Laisse les s'Étendre sur l'Horizon ton Beau regard de Feu et de Cendres, Avide d'entendre ces Cris Stridents de Désespoirs; Avide de Sentir le Sang s'écouler dans ta Gorge enflammée; Avide de Voir la Chair découpée et Déchirée. Petit, Petit, Sent tes Tempes battre sous la Bataille; Sent ton Coeur danser la Joie à regarder ces massacres. Petit, Petit deviendra Grand. Grand et Fort comme l'exige son Âme. Loup Assoiffé, Lève toi et Réveille tes Sens. Laisse les te guider à lui, laisse les te guider à tes souhaits... Petit, Petit deviendra Grand, mais pour l'instant il est encore Petit. Fils d'Assassin encore Sans Rang, Fils d'une Vie trop Tourmentée. Petit, Petit, ce n'est autre que Toi; TOi petit Gris qui, avide de vengeance atteindra tes fins. Petit répond, répond à l'appel de ta Rage, Répond au Démon caché en Toi... Spry...

Non ce n'est pas un poème, juste quelque chose de vrai, que l'on tente de faire sonner bien. Que L'eau ruisselle sur mon pelage caramel. Que cette eau envahisse mon corps et engourdisse mes muscles. Je n'ai même pas à le lui demander, ni à la supplier, la Pluie fera ce qu'elle a à faire. Le vent gronde et, puissant de rage, fouette mon pelage qui s'ébourriffe sur son passage. Je n'en fait rien, je le laisse faire. Autant comme je laisse cette pluie battante me battre arduement sur le dos, Autant comme je laisse ce vent siffler bruyament dans mes oreilles noires. Et toi là-bas ? Pourquoi te bats-tu contre cette nature ? Jeune Spry, laisse la envahir tes sens; Mais non, tu préfère te battres. Contre une chose que jamais tu ne blesseras. La pluie, le Froid; mon Idylle. Le Silence, mon Obsession. Je sens à présent mes os se tremper, l'eau glacée ruisseler sous mon ventre de louveteau fragile. Mon regard dégradé d'indigo à noir ne cesse pourtant pas de regarder ce ciel enragé qui déferle sa haine sur la terre à présent.

[ A Finir, Désolée, Je finirais ce soir, je Dois y aller $: ~ ]

» Enfin a la maison (PV Cameron,Silver, Rubis et Spry)
» |- . Spry. -|
» dernières paroles à un être cher (pv Kiba & Lulabelle) [finit]
» « Moi, Seikyo ... » - [ PV Spry ] -
» Spry, fils de Silver et Cameron.