Sous le regard du soeil (PV Cloud)

Élizabeth était maintenant arrivée à bon port. Elle et son père s'étaient installés dans leur maison, leur vraie. Cette cabane était grande et richement meublée, ce qui faisait un étrange contrastre avec la maison en Floride. La jeune fille soupira. Un poid s'était installé sur son coeur. Elle venait de quitter son amour d'été, après l'avoir détruit.

-Aide-moi à décharger la voiture Élizabeth!

La voix de son père l'avait sortit de son lunatisme. Elle hocha la tête et commença à porter toutes les valises vers la maison. Quand ce fut fait, elle commença à dépaqueter et tout mettre au lavage. Durant cette laborieuse (et plate) tâche, elle tomba sur un coquillage. J-F le lui avait offert lors de leur deuxième rendez-vous. La jeune fille sourit un peu avant de le poser sur son bureau. C'était passé, mais c'était un bon moment de sa vie. L'école recommencerait dans quelques jours. Ancienne école, anciens amis... Anciens ennemis aussi. Elle soupira et secoua la tête.

*4 jours plus tard - Rentrée scolaire*

Élizabeth termina de se préparer et fonça rapidement vers son arrêt d'autobus. L'angoisse commençait à monter, comme toutes ces fameuses journées d'école... Rendu à l'arrêt, elle s'arrêta et soupira.

Simon poussa un baillement en frottant ses yeux encore endormis, première journée d'école aujourd'hui, il en avait rien à faire et aurait volontier resté couché ce matin. Le garçon aux courts cheveux noirs s'était vêtu d'une paire de joggings et d'un petit chandail gris de l'équipe de basket de l'école. Les cougars de Los Angeles, première équipe au classement de la ligne scolaire de Californie. Simon remonta le sac sur son dos, grattant sa tête aux cheveux rasés. L'adolescent de dix-sept ans sortit de chez lui, un regard vers le soleil levant, sa maison était tout près de la plage, à une rue pour être plus juste, dans le quartier des personnes "prospères". Le garçon enfila ses écouteurs et fila vers son arrêt, ils étaient habituellement trois ou quatre à l'arrêt, dépendemment des semaines. Le trajet prit cinq minutes, la petite course à pied du matin du sportif. Simon avait tout pour plaire, un physique à faire fondre un glaçon, un sourire craquant, il était plus brillant que la plupars des gens mais malgré tout, il s'obstinait à rester seul, selon lui, la raison pourquoi fille commençait par "f" c'était car elles sont des fardeaux. De toute façon, il avait un petit fanclub à son honneur à l'école, une bande de connasses sans cervelles qui espèraient marier un futur joueur d'une ligue sportive pour pouvoir vivre sans travailler. Lorsque le garçon arriva à l'arrêt, il jeta un coup d'oeil sur la nouvelle, une fille de riche frimeuse ? Nan... Plutôt une rêveuse intello à la recherche de l'amour... Quelque chose comme ça. Le sportif s'approcha d'un de ses amis, il fit un sourire et lui serra la main dans leur éternelle poignée de main.

- Hé Phil ! Fait un bout ! Quoi de neuf ?

Les garçons commençèrent donc leur discussion, ils jouaient pour la même équipe et se connaissaient depuis trois ans déjà.

Sac sur ses épaules, Éli' était entrée dans une sorte de 'mutisme'. Il fuadrait qu'elle retisse des liens d'amitiés avec ceux qu'elle avait perdu, ou sinon, elle devrait manger seule. La solitude ne l'effrayait pas, mais en ce moment, elle avait besoin d'un ami pour l'épauler.

- Hé Phil ! Fait un bout ! Quoi de neuf ?

Parlant d'ami, certainement pas de genre masculin! Elle en avait eut sa claque. Non, elle voulait maintenant plutôt socialiser avec une fille, pour une fois, retrouver cet entraide... Élizabeth tourna les yeux vers celui qui venait d'arriver. Il était beau goss, sportif,... et certainement player! Quoi de plus normal. Elle eut un léger sourire. La ville lui avait manqué.
À ce moment, une autre fille arriva. Probablement l'une des catin de l'école, une poupée barbie à cent mille à l'heure. Éli' détailla la nouvelle arrivante. Elle fonça immédiatement vers Simon.

-Hé! Simon, tu ne devineras pas quoi! Regarde!!

Elle leva son chandail afin qu'on puisse voir un petit bijou qui hornait graiceusement le ventre de cette chère poulette à la taille bien proportionnée, et bien sûr, aux cheveux blonds aussi synthétique que le plastique lui même. Éli' , attentive à la réaction des garçons, réprima un sourire. Qu'allait-ils faire? Elle aussi avait un percing. Au nez. Cependant, son père lui avait formellement interdit de le porter. Pour éviter la troisième guerre mondiale, elle avait cédé et laissé passé.
Résumons donc: Se trouvait à l'arrêt d'Éli un player, son accolyte, une catin, une morte vivante gothique à la planche (pas question de tisses des liens d'amitié avec elle, son père la prendrait pour dracula...) , un nerd - roux bouttoneux. En y réfléchissant bien, Éli' se décida à se classer: sans cathégorie. Ou avec le nerd. Il avait l'air gentil.

Simon entendit son nom, d'une façon plutôt désagréable, il roula des yeux, laissant paraître son exasperation. Le garçon fit un sourire peu interessé, il jeta un coup d'oeil au nombril orné d'un petit diamant, ce qui devait valoir pas mal si c'était pas du toc. Il prit un air interessé, Frank, son ami, était au comble de l'extase, il aurait "baiser" avec toute les filles de l'école si c'était pas de sa copine... Mais à bien y repenser, elle ferait que l'accompagner dans ce but stupide et assez dégoûtant... Fallait pas essayer de comprendre.

- Hé ! C'est super ! Tu l'as depuis quand ? C'est la même que celui de ma tante... Sauf qu'elle a 43 ans, t'inquiète, il te va très bien !

Frank le regarda avec un sourire tandis que la blondasse le regardait avec honte, ce fut le moment où le bus décida de se pointer, il était temps... Simon jeta un coup d'oeil à la nouvelle, elle semblait dans la lune, parfait pour lui jouer un petit tour. Le sportif s'approcha et décida de simplement lui faire un "poke" dans le front.

- Je crois que j'ai vu une mouche te rentrer dans l'oreille pendant que t'explorait la lune, tu devrais la faire sortir avant de confondre avec ton cerveau.

Simon fit un sourire moqueur. Il se foutait de ce que l'on pensait de lui, on le surestimait toujours de toute façon, personne lui tenait vraiment tête, une personne avec un peu d'hormones ne ferait que du bien, mais il ne s'attendait pas à grand chose de cette fille.

Élizabeth ne put s'empêcher de sourire en secouant la tête en entendant la réplique de l'u des garçons. À ce moment, elle vit l'autobus tourner le coin de la rue. Déjà, elle commençait à se demander qu'elle place elle prendrait. Celle à l'avant, ou celle à l'arrière? Au centre? Tiens, elle grimperait en dernier, comme ça, elle pourrait analyser le tout rapidement. Soudain, quelque chose passant dans son champ de vision et la heurta! Elle sursauta et fronça les sourcils, tournant un regard agressif vers celui qui avait osé la frapper.

- Je crois que j'ai vu une mouche te rentrer dans l'oreille pendant que t'explorait la lune, tu devrais la faire sortir avant de confondre avec ton cerveau.

Elle roula des yeux et sourit sarcastiquement, avant de répliquer:

-Ouais, le hic, petit malain, c'est qu'il n'y a pas de mouche sur la lune. Oh!

Éli' lui frappa elle-même le front et prit un air dur.

-Tu avais une mouche aussi, compte-toi chanceux que je te l'aie enlever, tu aurais eut l'air con, et attention la réputation!

Sur ce, elle fit volte face vers le bus qui venait d'ouvrir ses portes et s'y engoufra, frustrée. Frnachement, mais pour qui s'étaitil prit lui? Monsieur le dieu du monde, pèteux de bretelle, au dessus de tout le monde! Et puis quoi. C'est vrai, elle était parti faire un tour dans ses pensées, mais avait-elle vraiment mérité telle arogance de la part de ce garçon?... Dieu qu'elle était susceptible! Il avait peut-être simplement voulut faire cela pour socialiser avec elle? Bah,...

-Ouais, le hic, petit malain, c'est qu'il n'y a pas de mouche sur la lune. Oh!

Simon s'empêcha de rire, la tronche qu'elle avait lorsqu'elle était susceptible. Elle lui tappa le front, de la même façon qu'il l'avait fait, elle en avait du culot elle ! Mais bon, il le lui avait bien fait et il fallait bien dire que ça le faisait marrer de voir une personne qui se laissait pas intimider.

-Tu avais une mouche aussi, compte-toi chanceux que je te l'aie enlever, tu aurais eut l'air con, et attention la réputation!

La fille se tourna vers le bus qui venait de s'arrêter devant eux, Ève(la blonde) et Frank entrèrent, suivis de la nouvelle, talonnée de Simon et du reste. La nouvelle se posta finalement dans le milieu, Simon n'alla pas dans le fond cette fois, il décida de s'asseoir derrière la petite. Il s'appuya contre le banc en face alors qu'il repartait. Simon se rapprocha de la fille, il lui chuchota à l'oreille.

- Alors, tu manges seule ?

Élizabeth posa son regard sur la vitre, regardant le paysage commencer à défiler. Soudain, une voix, celle de Simon, se fit entendre à son oreille. Elle arqua un sourcil avant de se tourner vers lui.

-Seule? Seulement si je n'ai pas le temps de tisser des liens d'amitié avec quelqu'un.

Elle pivota à nouveau vers l'avant. Si c'était une question pour rigoler d'elle à nouveau, elle l'ignorerait. Si c'était pour lui demander de manger avec lui, elle refuserait. Son ancienne relation lui avaient laissé un arrière goût de l'amour, et elle préférait s'en éloigner durant un moment.

Simon fit un sourire, il ne savait pas pourquoi mais sa façon d'agir et de parler sur la défensive l'amusait. Elle se frustrait à pas grand chose, un passe-temps divertissant si on veut. Le bus ralentit, avant-dernier arrêt, trois personnes de plus. Simon regarda les personnes, une fille aux cheveux bruns lui fit un sourire haussé d'un clin d'oeil aguicheur, elle avait déjà un copain... Pauvre conne. Personne ne vint s'asseoir avec eux, c'était un bon début, le bus reprit donc son chemin, Simon en profita pour se rapprocher à nouveau de la fille au nom inconnu.

- Tisser des liens ? T'es pas sociable pour deux sous, je te vois mal avoir une conversation avec une autre personne sans la faire fuir !

Le garçon resta appuyé derrière elle, lui soufflant dans le cou pour l'énerver.

Élizabeth resta silencieuse. Elle avait totalement ignoré les clins d'oeil aguicheurs. La réplique du garçon ne se fit pas attendre, et elle eut l'effet d'un couteau en plein coeur sur Éli'...

- Tisser des liens ? T'es pas sociable pour deux sous, je te vois mal avoir une conversation avec une autre personne sans la faire fuir !

Pas sociable. Ça ressemblait un peu à ce que Aivy lui avait dit un jour. Cependant, J-F avait voulut d'elle et ne l'avait pas laissé tombé. En fait, c'était elle. Elle avait tout fait foiré! Afin, c'était difficile de sauver sa relation avec son ex, avec Aivy dans les pattes! Éli' se contenta de répondre, sèchement, sans le regarder:

-Pourtant, tu t'accroches à moi.

S'accrocher. Elle se pinca les lèvres. Elle aurait peut-être dut s'accrocher à cet amour? Les larmes lui montèrent aux yeux, tandis qu'elle se remémorrait J-F. Elle n'avait pas pleuré depuis son retour en californie, et c'était maintenant qu'elle y était qu'elle se sentait plus seule que jamais.

Simon haussa un sourcil lorsqu'elle lui repondit sèchement, il allait lui dire une réplique bien placée lorsqu'elle eut un sanglot... Mauvaise idée de l'énerver? Arf... Mauvaise victime... Le garçon se sentait presque mal, il n'avait pourtant rien dit de mal ? Peut-être qu'elle était bipolaire ? Il la regarda durant un instant, ne sachant que trop faire, il n'avait pas l'habitude de consoler... Il se foutait pas mal des histoires sans intérêts dans lesquelles le monde se foutaient. S'ils ne voulaient pas pleurer alors ils n'avaient qu'à pas se mettre dans des situations à risque. Simon haussa des épaules, c'était pas son problème, c'était pas son amie et de toute façon, elle s'était arrangée pour ne pas s'attirer sa sympathie. Le garçon lui souffla une dernière fois dans les cheveux et appuya son genou dans le banc, de façon à ce qu'elle le sente très bien. Il remit ses écouteurs en changeant la chanson.

Éli' soupira, reprenant son calme. La chose qu'elle détestait le plus était qu'on la voye pleurer. Elle s'attendait à ce que Simon ajoute quelque chose, mais il se tut. Au lieu, il lui souffla une autre fois et appuya son genoux dans son banc. Élizabeth s'essuya rapidement les yeux et regarda rapidement les places restantes: un banc libre près du nerd. Elle se leva et alla s'asseoir dans le premier banc.
L'autobus finit par arriver à bon port. Éli' fut la première à débarquer. Elle soupira.

*Je n'ai pas à pourrir ma journée avec ce... enfin. Allez Éli, sourit!*

Elle sourit un peu et commença à marcher. Aussitôt, une voix de derrière parvint à ses oreilles...

-ÉLIIIIIIIIE!!!!!!!!!

Elle se retourna, puis éclata de rire en voyant son ancienne amie, Aurélie. Elles ne s'étaient pas vues de l'été... Auré' se jeta dans les bras de son amie.

-Seigneur que tu m'As manqué! Oh my god, pis, la floride!? Tu m'avais parlé d'un Jean-francois au début de l'été, puis, plus rien!

Élizabeth sourit tristement.

-Longue histoire concernant ce garçon... J'ai été privé d'ordinateur par mon père à cause qu'il n'était pas dans ses 'normes'.

-Comment ça?

-Punk.

-Ah! je vois. Mais là, il en advient quoi?

-C'est finit. Il... et bien, il est heureux avec son amie.

Aurélie perdit son sourire et enlaca Élizabeth, qui soupira.

-Je vais m'en sortir! Au moins, tu n'es pas fâchée, merci!

Aurélie rit, puis fronça les sourcils en pointant le coin de l'oeil de son amie.

-Tu as pleurée!?

-Quoi? Non, j'ai baillé!

Aurélie fronça un peu les sourcils, mais ne souleva pas. Elle hocha la tête, puis elles firent route vers l'intérieur.

Le restant du trajet fut monotone, la fille avait foutu le camp, il s'était donc isolé dans sa petite musique. Lorsqu'ils arrivèrent, la nouvelle foutu le camp en dernière vitesse, interceptée au passage par son amie. Lorsque Simon passa, il entendit un bout de la conversation et ne put s'empêcher de répondre sur un ton moqueur.

-Quoi? Non, j'ai baillé!

Le sportif s'approcha, il accola la fille dont le nom lui avait échappé et dit d'un ton amusé.

- Bailler et brailler c'est pas la même chose petite!

Le garçon s'éloigna, il ne voulait pas être associé à aucune fille, surtout elle... Elle avait l'air d'une fille introvertie continuellement frustrée. Le garçon prit un papier dans sa poche, il regarda son numéro de casier, un des trucs les plus ch*antsà cette école était qu'ils ne choisissaient pas leur camarade de casier... C'était pour mieux les aiders à socialiser qu'ils disaient... Mais après deux semaines, ils pouvaient changer de case. Simon se dirigea vers l'aile sud de l'école publique, elle était grande, très belle, l'intérieur était bien décoré, des couleurs neutres recouvraient les murs.

- Case S107....

Le garçon atteint les casiers, s'arrêtant souvent pour parler à des amis ou d'autres personnes, il arriva finalement dans le secteur où aurait dût se trouver son casier... Eh merde... La folle était là... Euh... En regardant de plus près... Sa crainte se concrétisa... Eh oui... Il allait être prit avec elle pour les deux prochaines semaines...

Élizabeth quitta son amie pour aller retrouver sa case. Elles se retrouveraient plus tard, à la caféteria. Éli' entreprit de dévérouiller le cadena, puis à poser son sac sur un crochet. Durant un moment, elle espéra être seule dans sa case. Puis, ensuite, elle s'imagina être avec celui qui l'avait embêté. Elle rit un peu en secouant la tête.

*Ce genre de choses n'arrive que dans les films..*

Se sentant fixée, elle tourna la tête et encra son regard dans celui de Simon. Il était là, papier en main, à la fixer. Et il semblait... désespéré. Cela ne prit pas long à Éli' pour comprendre qu'elle serait prise avec lui dans le casier.

-Oh non...

Elle ne put retenir ces deux "mots". Puis, Après un moment, elle se ressaisit et défit son sac, retenant un sarcasme du genre: tiens donc, on dirait qu'à chaque guenille il y a un torchon! Ou alors: je paris que tu l'as fait exprès?
Mais elle se tut.

C'était comme si un mirroir se tenait devant lui, le même air désespéré se lisait sur le visage de la fille. Simon n'avait pas amener son sac, il était légèrement confus, l'idée de passer deux semaines dans la même case qu'elle le faisait suer à un haut-niveau... Plus le temps passait, plus il avait l'impression que ça n'allait pas marcher entre eux... Simon fut interrompu dans ses pensées par quelqu'un qui vint le voir et le poussa vers un petit groupe, ses amis quoi ?! La pause fit du bien, ça lui changea un peu les idées. La journée débuta en Anglais, langue première, un cours facile... La moyenne de Simon tenait toujours le 90% ou plus. Alors qu'il entrait dans la classe, Simon crut que c'était un cauchemard...

* NOM DE DIEU !! POURQUOI DIEU ?! POURQUOI TU ME LA COLLE AU *** ?? *

Simon entra dans la classe, il se placa dans le fond, l'opposé de la fille. La cloche sonna et le professeur commença le cour, débutant par les présences et l'assignation des places.... Eh oui... Le destin est cruel... 2e rangée, tout juste à gauche d'Élizabeth...

* Tuez-moi... *

Le destin était contre elle, elle en était certaine! Tout d'abord, il y avait eut ce casier, puis, ce cours d'anglais. Mais en PLUS, elle était prise à ses côtés. Elle tourna les yeux vers lui, le maudissant de l'intérieur. Après un moment, elle sourit un peu et se pencha vers lui.

-Hé, tiens donc, tu ne fais plus le frais?

Elle sourit en coin. Ça allait mieux maintenant qu'elle savait qu'Aurélie était là pour la supporter dans ses moments de mauvaise passe.

Simon lança un regard malicieux à Élizabeth... Il regarda devant, le professeur écrivait un truc au tableau, parfait... Le garçon lança ses clés par-terre, il se pencha et aggripala chaise de la fille avant de la renverser sur le côté, la faisant tomber avec la chaise, il se mit à la fixer avec un air de "Mais t'es folle ou quoi ?!". Le rire se propagea rapidement et le professeur se retourna vers la fille alors que Simon se replaçait, la regardant avec une moue supérieure, il mima quelques mots avec ses lèvres.

- "meilleure chance la prochaine fois"

Le professeur engueula Élizabeth durant une bonne quinzaine de minutes avant que le cour ne reprenne. Le reste se passa en froid entre les deux, lorsque la cloche retentit, tous se levèrent, Simon ne porta pas attention à sa coéquipière et sortit comme si de rien n'était.

Élizabeth s'était rapidement retrouvée au sol, ne comprenant pas. Les rires des élèves se propagèrent dans la classe. Elle ne put s'empêcher de rire à son tour, tentant de se fondre dans la masse. Elle finit par se relever, mais le prof commença à l'engueuler! Elle jeta un regard rempli de reproches à Simon, qui lui mima: meilleur chance la prochaine fois! Humpf, elle en aurait de la chance...
Justement, l'heure de sa vengance arriva enfin. Élizabeth sourit et sortit derrière Simon. On moment où il y avait le plus de personnes dans les couloirs, substilement, elle lui fit une jambette. Il se retrouva rapidement au sol. Des élèves éclatèrent de rire, accompagnés des rires d'Éli'.

-Ben voyons, tu ne sais pas marcher?

Elle lui tira la langue en souriant, fière de son coup, puis s'éloignant, faisant gaffe à ne pas se faire prendre par une jambette à son tour. Elle se dirigea vers la case et entreprit de faire le code. Cependant, le cadena ne marchait pas! Elle fronça les sourcils et réessaya le code, sans succès.

*Fais chier, et si il arrive!? Merde, je dois ouvrire cette p*tin de xase à la con!*

Elle continua de varger ainsi.

Simon se releva avec frustration, son regard à la recherche de l'autre peste, il partit vers la case, il savait qu'elle devait aller porter ses livres et comme de fait, c'est là qu'il la retrouva. Le sportif se retint de la rentrer dans la case, il se contenta de la pousser, il regarda ce qu'elle transportait, il lui vola rapidement son étui à crayon, un sourire aux lèvres. Elle était bien plus petite que lui, il mesurait tout de même 6 pieds, ce n'était pas rien.

- Je croyais que tu étais moins cruche que les autres mais tu vaux pas mieux finalement, t'es comme toutes ces filles, pas de vie, naïve et surement conne. Mais bon, je te laisse le plaisir de prendre ton étui!

Simon partit avec l'étui, à la recherche d'un endroit haut-perché où le placer.

Élizabeth écarquilla les yeux. Elle fronça les sourcils et tenta de reprendre son étuit, mais il était trop haut...

-Arrête! C'est pas drôle, c'est rendu de l'intimidation! Et il faut dire que tu l'as cherché! Tu me traites de conne, mais tu te rabaisses au même genre de stupidité!

Elle fronça les sourcils.

-Rends-moi mon étuit!

Élizabeth tenta de sauter pour attraper, sans succès non plus, il la tenait à l'écart.

-Arg! Y'en a marre! Mais qu'est-ce que je t'ai fait pour que tu me tombes dessus comme ça hein!? ...Ah, et puis garde-la, je m'en moque.

Elle tourna les talons et revint à la case, réessayant pour la énième fois de l'ouvrir. Elle fronça les sourcils après un moment.

-Qu'est-ce que t'as fait au cadenas??

Ça devenait lassant comme jeu, Simon regarda la fille partir, il haussa des épaules, poussant un long soupir. Le sportif la suivit, il leva un sourcil, la voyant malmener la case... La mauvaise case! L'adolescent se mit à rire.

-Qu'est-ce que t'as fait au cadenas??

Simon venait à peine d'arrêter de rire, il dut faire un effort pour ne pas recommençer. Le sportif se dirigea vers la case voisine, regardant le cadena en essayant de le débarrer.

- Bah rien mais dit-moi ce que toi tu essaies de faire au cadena de la case voisine ??

Un sourire apparut sur le visage du garçon alors qu'il ouvrait le casier et plaçait l'étui avec les trucs d'Élizabeth.

- Bon, c'est pas que ta compagnie n'est pas vraiment amusante mais je vais aller voir ailleurs, trompe toi pas de casier là !

Simon sortit un papier de sa poche, il regarda son prochain cour et se dirigea vers quelques amis.

Élizabeth se sentit rougir de honte. Ne sachant comment réagir, elle se contenta de rire un peu. Au moins, il lui avait rendu son étuit. Elle rangea ses choses et le regarda partir avant de lui faire une grimace dans le dos.
À ce moment, Aurélie arriva.

-Hé, Éli', alors t'as qui en anglais?

-Je ne me souviens plus de son nom, mais je suis prise à côté de l'impoli...

Aurélie sourit en coin en oscillant les sourcils.

-Ouhlala! Et puis?

-Je me suis ramasser au sol. Lui aussi d'ailleurs! Tu aurais dut le voir, il était rouge de honte!

Elles éclatèrent de rire.

-Au moins, il te fait oublier J-F!

En entendant le nom de son ex, Élizabeth serra les dents et perdit sourire. Aurélie plaqua sa main sur sa bouge.

-Oups! Désolé!

-Ça va.

Éli regarda son prochain cours: mathématique. Ouah, décidément, c'était vraiment une journée merdique. Et quoi ensuite? Espagnole, Monde contemporain.

*Achevez-moi je vous en supplie!! *

Elle soupira.

-J'y vais Auré, je ne veux pas être en retard à mon cours, et je dois le chercher.

Élizabeth prit ses choses et ferma la case. Au moment de barrer le cadena, elle jeta un regard par dessus son épaule avant de sourire un peu et le barrer à l'envers. Elle tourna ensuite les talons et partit à la recherche de son cours.

Science... Le cours le plus long selon Simon qui s'amusa tout le long avec sa voisine, elle se faisait un plaisir noir de lançer des boules de papier maché sur l'élève devant qui ne réagissait pas, dormait-il ? Peu importait... Simon se coucha sur le bureau, faisant un effort surhumain pour survivre à ce cour de malheur... Les premiers cours de l'année étaient vraiment une corvée ennuyante, rien à voir avec ces cours où les notions n'attendaient pas l'autre et ces exercices individuels... Simon n'aimait pas les travaux d'équipe, c'était un solitaire, pur et dur! Le cour passa donc, un merveilleux somnifère.. Le sportif se rendit donc à la cafétéria, c'était le diner, il entra dans la file, échappant un baillement.

Élizabeth avait au final de son cour apris ceci (qui était fort utile): Yaslin Vascess était sa prof et elle avait une rédaction à écrire pour la fin d'étape.
Éli soupira et arriva au cadena: barré à l'envers. Elle se tappa dans le front.

*Merde c'est vrai, il a pas ses choses. Éli, t'as failé sur ce coup là!!*

Elle réussit à débarrer son cadenas après s'être tordu le poignet, puis à se rendre à la caféteria sans se perdre. Elle paya son repas, puis marcha afin de trouver une place où s'asseoir. Elle ne vit pas Simon qui arrivait à sens contraire avec son propre cabaret... La colision fut salissante! Élizabeth écarquilla les yeux, ne sachant comment réagir. Elle avait terriblemet peur de la réaction de Simon, et donc elle n'osait rien dire, même si elle avait envie de l'engueuler comme du poisson pourrit. Le silence se fit dans la caféteria, tous attendaient leur réaction...

MAIS QU'ELLE JOURNÉE DE MERDE !!! Simon leva les yeux et... Il allait la frapper!!!! Le sportif prit une grande inspiration, il lança son cabaret par-terre, enleva son chandail et le lança sur sa compagne de case et foutu le camp, aurevoir l'école, les bus du midi arrivaient dans pas très long, c'était sa chance... Quelle journée merdique... Le sportif passa à côté de la sans cervelle, le regard froid.

- J'me casse, t'es heureuse?!

Il n'attendit pas de réponse et se dirigea vers les bus, il entra à l'intérieur, torse nu, une chance qu'il n'était pas gêné... Ça ne ferait que baver que quelques filles au maximum...

Éli' resta sous le choc. Elle reçut le chandail de Simon dessus. Au moment où le garçon partait, les concièrges arrivaient et s'empressaient de nettoyer. On l'amena au secrétaria, où on lui prêta des vêtements pour l'après midi. Les larmes aux yeux, elle les enfila. Décidément, cette journée était l'une des pires qu'elle n'ait jamais eut!
Le soir, elle rentra chez elle et fila vers la salle de bain afin de se nettoyer. Ensuite, elle s'empressa de laver à la main ses vêtements souillés, ainsi que le chandail de Simon. Au souper elle resta silencieuse, puis alla se coucher. Le lendemain arriva rapidement...

Le cadran sonna et Éli' se leva péniblement. Elle se frotta les yeux et soupira, avant de tituber vers la salle de bain afin de se nettoyer le visage. Une fois tous les soins matinaux accomplis, elle fonça vers la cuisine, déjeuna, saisit son sac et sortit à l'extérieur pour prendre son autobus. En arrivant à l'arrêt, elle se pinça les lèvres, ignorant comment réagirait Simon...